SAUVER LE MONDE
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<strong>"Sauver le monde - Notice à l'usage des spectateurs qui veulent comprendre mon théâtre" </strong>est le fruit de la progressive maturation d'<strong>une histoire de vie et de théâtre</strong>. C'est également le résultat de la rencontre entre deux artistes: Gilles Ruard et Frédéric Ferrer.</p>
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Gilles dit de Frédéric qu'il utilise la conférence comme un outil de mise en abîme du théâtre, de mise en abîme du monde, qu'il est fasciné par ce qui peut apparaître de dérision et de drôlerie dans notre obsession humaine de créer des machines inouïes, intellectuelles ou concrètes, pour tenter de contrôler le chaos originel de la planète.</p>
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Frédéric dit de Gilles qu'il est un point d'interrogation, et que son envie toute curieuse de rencontrer et d’approcher la pensée d’une personne devenue « point d’interrogation » dans un café de Périgueux s’est en fait creusée et nourrie sans jamais se rassasier.</p>
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Gilles a écrit sept textes pour les plateaux de théâtre. Il a dans le même temps décidé de les réunir dans un livre (<em><strong>K.O. et autres textes</strong></em>) et de demander à Frédéric de l'accompagner (<em>comme un guide de montagne</em>), de le diriger (<em>comme un teacher of conference</em>), et de construire (<em>comme un architecte</em>) ce projet de conférence autour de ses sept textes.</p>
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C'est de ce mouvement là qu'est né "sauver le monde" et la nécessité profonde d'entamer ce voyage vers Avignon.</p>
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La présence de <strong>"Sauver le monde - notice à l'usage des spectateurs qui veulent comprendre mon théâtre" </strong>cet été en Avignon est pour moi une évidence.</p>
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Aller en un tel lieu présenter cette forme à la fois incongrue et rigoureuse qui associe le théâtre et la possibilité "d'assurer la survie de la planète", fait de moi un prêcheur fou, un bonimenteur / dentiste ambulant, à la manière de ceux qui parcouraient les bourgades champignons des états unis d'amérique à l'époque de la grande ruée vers l'ouest.</p>
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Cette aventure a un coût. Je le réduis en m'embarquant en solitaire le temps du festival.</p>
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Le budget de cette aventure se situe dans un fourchette comprise entre 6 et 7000 euros comprenant les frais de location du lieu + Frais d'hébergements + frais de communication + frais d'installation technique + frais d'aide à la diffusion.</p>
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Je suis soutenu pour partie par le Théâtre Grandeur Nature qui est le producteur délégué de ce travail.</p>
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Il me reste 2500 à 3500 euros à trouver. J'ai fixé le montant minima de cette offre de "don contre don" à 1500 euros afin de ne pas risquer de perdre les soutiens qui pourraient m'être offerts.</p>
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Gilles Ruard</p>