Tant que l'on fleurira les tombes

Un court métrage de Ludovic Béot

Project visual Tant que l'on fleurira les tombes
Successful
33
Contributions
18/07/2023
End date
€1.505
Out of €1.500
100 %

Tant que l'on fleurira les tombes

Un film de Ludovic Béot - L'HISTOIRE - Deux amis, Lucille et Antoine se baladent dans le cimetière du Père-Lachaise et explorent son territoire, guidés par le récit d'une mystérieuse histoire. Alors qu’ils plongent aux lisières du surnaturel, un évènement inattendu vient bouleverser leur paisible promenade. - LES INTENTIONS DU RÉALISATEUR - Ancien habitant du 20ème arrondissement et proche résident du cimetière pendant plusieurs années, j’ai eu pour voisin direct le Père-Lachaise. Chaque matin, j’expérimentais sa présence immuable et la forte impression que ces murailles me happaient tel un aimant Je découvris assez vite grâce à mes déambulations assidues et régulières, l’extrême vitalité du lieu, son calme rassurant, et que derrière les sentiers les plus empruntés, s’y cachait une face plus secrète et mystérieuse, terreau de mille et une histoires à raconter. Devant chaque nouvelle sépulture, chaque nouveau nom, j’imaginais la vie de celui ou celle qui y repose. Par la recherche de signes en tout genre, j’essayais de déchiffrer et de raconter ce que les morts ne peuvent plus dire. J’étais frappé par la façon dont le Père-Lachaise se définissait aussi bien comme un lieu de recueillement qu’une invitation à une balade bucolique et innocente. En se dressant comme une parenthèse au milieu de l’urgence et du bruit de la ville, je trouvais dans cette disparité, un précieux témoin des forces contraires qui secouent notre condition humaine : le silence des morts dans lequel nous seront tous enfermés face aux mouvements perpétuels des vivants. Il est devenu alors évident que la prochaine histoire dont je désirais m’emparer, prendrait non seulement pour cadre le Père-Lachaise mais en serait le personnage principal. Par son atmosphère si paisible, la douce lumière d’été qui la traverse, la complexité et densité de sa flore et sa politique de préservation, tout confère à ce cimetière une cinégénie exceptionnelle. Parce que je crois que le cinéma est d’abord une question de territoire, il me semblait fondamental pour raconter cette histoire de préserver la vérité du lieu et d’en révéler minutieusement la cartographie. Tenter pour cela, de s’inscrire dans la continuité de grands cinéastes topographes de Paris (Rohmer, Eustache) qui, par la précision du filmage, donnent l’impression de visiter le lieu en même temps que leurs personnages, laissant la possibilité à un spectateur attentif d’en redessiner, au cœur de sa rétine, une carte mentale. Pour raconter cet espace, il me semblait pertinent de le saisir via la déambulation de deux amis, Lucille et Antoine, qui philosophent sur le caractère éphémère de leur condition humaine. Voulant approfondir mes recherches et mon savoir sur le lieu, je fis la découverte dans l’ouvrage de Stéphanie Sauget (Le Cercueil de verre du Père-Lachaise. La dépouille dans les sociétés contemporaines) de l’existence d’une incroyable rumeur concernant le cimetière qui s’était propagée dans les articles de presse des années 1890 à 1930 : une annonce évoquant une princesse qui aurait promis sa fortune à celui ou celle qui accepterait de tenir compagnie à sa dépouille, pendant un an, dans un caveau de verre... De ce récit, j’y trouvais là une puissante réflexion sur notre rapport à la mort mais également une formidable source d’imaginaire qui allait nourrir le film d’un folklore dont tout cimetière regorge nécessairement. Si Tant que l'on fleurira les tombes se fait le récit des amours contrariées et impossibles, il tente de célébrer malgré tout le triomphe de la vie sur la mort, de la mémoire sur l’oubli. Par le souvenir d’une rencontre ou d’une promenade, d’un nom inscrit sur une sépulture ou d’une fleur déposée sur un tombeau, se rappeler par, des souvenirs ou des croyances, de ce qui n’est plus. Entrer dans le Père-Lachaise, c’est essayer de préserver, par une fragile trace, que cela a eu lieu. Ludovic Béot, scénariste et réalisateur - LE CASTING - Clothilde Matta Lucille Quentin Pépion Antoine - L'ÉQUIPE DE TOURNAGE - Ludovic Béot Scénariste et réalisateur Alexandre Felipe Jeannin Premier assistant réalisateur Corentin Ferrero Chef opérateur et cadreur Solange Moulière Directrice de production Annaïg Morvan Scripte Elliott Deotto Ingénieur du son

Allocation of funds

Réaliser un court-métrage, même avec une écomonie très réduite, implique beaucoup de dépenses (frais de régie, location du matériel image et son, maquillage, gardiennage et ventousage des véhicules etc). Si nous avons déjà réunis une certaine somme pour la réalisation du projet, il nous manque encore un complétement de minimum 1 500€ pour offrir à l'équipe technique et les comédiens un cadre de travail confortable pendant les 4 jours de tournage, permettant à chacun.e de travailler dans les meilleurs conditions possibles et de maintenir l'exigence artistique que nous nous sommes fixés. Nos plus sincères et chaleureux remerciements pour l'aide que vous apporterez au projet !

Rewards

Votre nom au générique

€30

  • 5 contributions
Merci pour votre participation ! 🙏 - Votre nom apparaitra au générique, aux côtés des comédiens et de l'équipe technique.

Une invitation pour la projection du film + contrepartie précédente

€50

  • 14 contributions
Merci pour votre générosité ! 😍 - Votre nom apparaitra au générique, aux côtés des comédiens et de l'équipe technique. - Vous recevrez une invitation pour la projection en avant-première du film.

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