Thomas Curbillon "Place Sainte-Opportune"

<p><strong>jazz&amp;</strong>people pr&eacute;sente</p> <p><strong>Place Sainte-Opportune</strong></p> <p><strong>Le premier album du guitariste et chanteur Thomas Curbillon... so French, si jazz&nbsp;!</strong></p> <p>&nbsp;</p> <p>Il fut un temps o&ugrave; le jazz faisait la java.</p> <p>Il fut un temps o&ugrave; <strong>Henri Salvador</strong> chantait (sur des paroles de <strong>Boris Vian</strong>) un hilarant <em>Blues du dentiste</em> accompagn&eacute; par l&rsquo;orchestre de <strong>Quincy Jones</strong>, un temps o&ugrave; <strong>Sacha Distel</strong>, guitariste de jazz, enregistrait en toute simplicit&eacute; avec les musiciens du <strong>Modern Jazz Quartet</strong>, un temps o&ugrave; les <strong>Double Six</strong> faisaient rimer les standards de Broadway en fran&ccedil;ais, un temps o&ugrave; <strong>Michel Legrand</strong> arrangeait d&rsquo;une plume tremp&eacute;e dans le swing les stars de la chanson et o&ugrave; <strong>Serge Gainsbourg</strong> racontait, avec humour, comment le jazz au volant finissait dans le ravin&hellip;&nbsp;</p> <div class="k-ResponsiveIframeContainer"><iframe allow="autoplay; fullscreen" allowfullscreen="" frameborder="0" height="281" scrolling="no" src="https://cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fembed%2FAw67bkeGicg%3Ffeature%3Doembed&amp;display_name=YouTube&amp;url=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DAw67bkeGicg&amp;image=https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FAw67bkeGicg%2Fhqdefault.jpg&amp;key=8b7d8dd6504d41af9a77662672aabc2a&amp;type=text%2Fhtml&amp;schema=youtube" title="YouTube embed" width="500"></iframe></div> <p>Ce temps-l&agrave;, m&ecirc;me s&rsquo;il est trop jeune pour l&rsquo;avoir connu, <strong>Thomas Curbillon</strong> ne l&rsquo;a pas oubli&eacute;. Sans doute le fait qu&rsquo;il soit tout &agrave; la fois un homme du disque, un homme de radio et un homme de jazz et que, chez lui, tous se comprennent, a contribu&eacute; &agrave; fa&ccedil;onner son envie de le ressusciter &agrave; sa mani&egrave;re, avec esprit, subtilit&eacute; et talent. Pour son tout premier disque, il se pr&eacute;sente, en effet, sous les traits d&rsquo;un guitariste et chanteur, osant combiner la langue fran&ccedil;aise au swing, la po&eacute;sie &agrave; l&rsquo;humour, et reprendre le flambeau d&rsquo;une tradition que l&rsquo;on pouvait penser d&eacute;finitivement &eacute;teinte.</p> <p>Il s&rsquo;agissait d&rsquo;abord pour <strong>Thomas Curbillon</strong> de chanter en fran&ccedil;ais. Et montrer par l&agrave; que, contrairement aux pr&eacute;jug&eacute;s sur la question, cette langue a du rythme et qu&rsquo;elle peut s&rsquo;adapter &agrave; ceux du jazz, trouver ses accents et sonner comme il se doit, avec une pointe de malice ici, un soup&ccedil;on de tendresse l&agrave;, sans avoir &agrave; en passer par le scat ou les roucoulades des crooners. Sur ce plan, le pari est plus que tenu.</p> <p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/739323/740d064f-4014-443d-b77e-f8685b684aa0.jpg" width="100%" /></p> <p>Il s&rsquo;agissait aussi de chanter bien entour&eacute;. Accompagn&eacute; par la cr&egrave;me des musiciens de jazz fran&ccedil;ais, port&eacute; par le piano d&rsquo;<strong>Eric Legnini</strong>, la contrebasse de <strong>Thomas Bramerie</strong> et la batterie d&rsquo;<strong>Antoine Paganotti</strong>, qui ont mis du c&oelig;ur &agrave; cet ouvrage, Thomas Curbillon a pris plaisir &agrave; inviter le trompettiste <strong>St&eacute;phane Belmondo</strong> &agrave; illuminer d&rsquo;un solo quelques-uns de ses morceaux. En outre, il a trouv&eacute; en <strong>Pierre Bertrand</strong> un arrangeur qui a taill&eacute; pour lui de superbes partitions, habillant les textes de sections de cuivres qui sonnent comme un big band et donnent leur peps et leurs couleurs &agrave; ces chansons, selon un savoir-faire qu&rsquo;ont exerc&eacute; avant lui les <strong>Christian Chevallier</strong>, <strong>Alain Goraguer</strong>, <strong>Michel Legrand</strong> et autres <strong>Ivan Jullien</strong>.</p> <p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/739322/25f7ba20-c29f-4e64-9f22-ef5776788887.jpg" width="100%" /></p> <p>Il s&rsquo;agissait enfin de ne pas chanter n&rsquo;importe quoi, mais de donner vie &agrave; des textes originaux qui, entre un clin d&rsquo;&oelig;il &agrave; <strong>Henri Salvador</strong> (<em>Petite Fleur</em>, sur la fameuse m&eacute;lodie de Sidney Bechet), une reprise savoureuse de <strong>Charles Aznavour</strong> en forme d&rsquo;hymne &agrave; l&rsquo;indolence antimilitariste (<em>Et bailler, et dormir</em>) et un &eacute;mouvant hommage &agrave; <strong>Claude Nougaro</strong> (<em>Berceuse &agrave; P&eacute;p&eacute;</em>, sur une m&eacute;lodie sign&eacute;e par le pianiste de jazz <strong>Maurice Vander</strong>), participent de la m&ecirc;me tradition d&rsquo;une chanson attentive &agrave; faire autant sourire qu&rsquo;&eacute;mouvoir. &Eacute;crites en parfaite complicit&eacute; avec <strong>Ga&euml;lle Renard</strong>, ces chansons douces ou mordantes ont de l&rsquo;esprit et de l&rsquo;humour, alternent la l&eacute;g&egrave;ret&eacute; et la gravit&eacute;, se r&eacute;v&egrave;lent tour &agrave; tour suaves ou moqueuses, comme un texte de <strong>Raymond Queneau</strong> ou un po&egrave;me de <strong>Jacques Pr&eacute;vert</strong>.</p> <p>R&eacute;alis&eacute; par <strong>Daniel Yvinec</strong>, producteur, discophile, ancien directeur de l&rsquo;Orchestre national de jazz, qui a veill&eacute; au moindre d&eacute;tail, &laquo;&nbsp;<strong>Place Sainte-Opportune</strong>&nbsp;&raquo; est un disque qui enchaine les petits bonheurs et les riches trouvailles, qui donne envie de fredonner et de battre du pied, de tomber amoureux et de faire jouer l&rsquo;oxymore. <strong>So French, si jazz&nbsp;!</strong></p> <p>&nbsp;</p> <p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/739324/521831de-b0b7-4a99-841d-9b6983f30e1f.jpg" width="100%" /></p> <p><strong>L&#39;ALBUM</strong></p> <p><strong>1. L&eacute;a est lasse</strong></p> <p><strong>2. Place Ste-Opportune</strong></p> <p><strong>3. Petite Fleur</strong> (Sidney Bechet/Fernand Bonifay)</p> <p><strong>4. Et bailler, et dormir</strong> (Jeff Davis/Charles Aznavour)</p> <p><strong>5. Oxymore</strong></p> <p><strong>6. Ber&ccedil;ons</strong></p> <p><strong>7. La M&ocirc;me Bling Bling</strong></p> <p><strong>8. Sale Gosse</strong></p> <p><strong>9. Berceuse &agrave; P&eacute;p&eacute;</strong> (Maurice Vander/Claude Nougaro)</p> <p>Musique de <strong>Thomas Curbillon</strong>, paroles de <strong>Ga&euml;lle Renard</strong> (sauf mention contraire)</p> <p><strong>Thomas Curbillon</strong>, chant, guitare<br /> <strong>Eric Legnini</strong>, piano<br /> <strong>Thomas Bramerie</strong>, contrebasse<br /> <strong>Antoine Paganotti</strong>, batterie<br /> + <strong>St&eacute;phane Belmondo</strong>, trompette</p> <p>Arrangements de <strong>Pierre Bertrand</strong><br /> <strong>Pierre Bertrand</strong>, saxophone alto, t&eacute;nor, baryton et fl&ucirc;te<br /> <strong>St&eacute;phane Chausse</strong>, saxophone alto, clarinette<br /> <strong>Michel Feug&egrave;re</strong>, trompette<br /> <strong>Philippe Georges</strong>, trombone</p> <p>R&eacute;alis&eacute; par <strong>Daniel Yvinec</strong>.<br /> Enregistr&eacute; au studio Libretto par <strong>Erwann Boulay</strong> et au studio Durango par <strong>Romain Clisson</strong>.<br /> Mix&eacute; par <strong>Romain Clisson</strong>. Masteris&eacute; par <strong>R&eacute;mi Salvador</strong>/Evergreen Mastering.</p> <p>Graphisme : <strong>J&eacute;r&ocirc;me Witz</strong> pour Elements-S<br /> Photographie : <strong>Anabelle Tiaffay</strong></p> <p>&nbsp;</p>