Trues News France

Peuple de France , réécrivons notre histoire !!!!!

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<a href="https://truesnewsfrance.wixsite.com/website/tresnewsfrance/ma-vie-de-sdf-ce-monde-idyllique" target="_blank">https://truesnewsfrance.wixsite.com/website/tresnewsfrance/ma-vie-de-sdf-ce-monde-idyllique</a> Ma vie de SDF: ce monde idyllique <p><img alt="Sans_titre_3-1555099614" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/586308/Sans_titre_3-1555099614.png"></p>   <p> </p> <p> </p> <p>“Qui donc ayant une fois su ce que c'est que d'être vivant, voudrait retourner vers les morts ? On est les enfants oubliés de l'histoire mes amis. On n'a pas de but ni de vraie place. On n'a pas de grande guerre, pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression c'est nos vies.</p> <p>Rappelez-vous de l’histoire de cet homme qui aurait pu commencer en chanson et pourtant, ce qui est sûr, c'est qu'elle a fini par un requiem: le requiem de la rue.sa première nuit il l’a passée dans une cage d'escalier ,son histoire ne s’est pas terminée comme un conte de fée. je vais vous raconter la suite de sa mésaventure.Tout d'abord, donnons lui un nom ! Nommons le «Espoir ».</p> <p>Un pro de la chose (l'abbé Pierre) prétend qu'il suffit de trois jours pour devenir SDF convaincant. Quel que soit ton point de départ, trois jours seulement (suffisent) pour que les autres détournent le regard en te croisant, pour faire de toi un honnête SDF, sans manger autre chose que des sandwichs, à craindre le sommeil et à t'éveiller la peur au ventre au moindre bruit, pour découvrir que les petits matins sont frais, sans te laver ni changer de linge, et enfin pour briser ton appartenance au genre humain.</p> <p>«Espoir» a pu constater une disparition brutale de tout ce qui faisait de lui un homme.</p> <p>En juillet 2017, peu après son élection, Emmanuel Macron avait bien lancé cette phrase, que de nombreux Français ont pu retenir : <em><strong>"Je ne veux plus, d'ici la fin de l'année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois" </strong></em>qu'en est-il ? Selon un <strong>article du 24 janvier sur le site de Lci </strong>:Le <strong>chef de l’État évoquait</strong> alors <strong>la situation des migrants</strong>, et tout particulièrement des demandeurs d'asile. "La première bataille, c'est de <em><strong>loger tout le monde </strong></em>dignement" déclarait à leur propos Emmanuel Macron.<em><strong> "Ce qui ne va pas dans notre pays, c'est qu'il y a d'un côté ceux qui pensent que lorsqu'on accueille dignement, les gens continueraient à s'installer. Et il y a, de l'autre côté, ceux qui veulent développer des logements mais qui voudraient qu'il n'y ait aucun traitement administratif, aucune procédure"</strong></em>. Des précisions qui montrent de façon claire que <strong><em>le chef de l’État ne parlait pas de l'ensemble des sans-abri en France, mais des réfugiés. Revenons à notre sujet : </em>« espoir » !…</strong></p> <p><strong>Bon ben voilà, il est à la rue. Çà se voit je crois comme un escargot avec sa maison sur le dos. Les gens qui souhaitent faire un petit geste, un ticket resto ou même quelque chose à manger, c’est génial. Il leur souhaite une bonne journée</strong></p> <p> </p> <strong>Comment se nourrir ?</strong> <p><img alt="Http___static.ladepeche.fr_content_media_image_zoom_2008_04_01_200804011157-1555100024" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/586309/http___static.ladepeche.fr_content_media_image_zoom_2008_04_01_200804011157-1555100024.jpg"></p> <p><strong><em>Un soir ordinaire à Releveville</em></strong>, dans une<strong> zone commercial des Rapaces</strong>, les dernières<strong> boutiques </strong>viennent de <strong>baisser le rideau</strong>,des <strong>hommes et femmes comme lui attendent en silence </strong>a l’angle d’une allée . Un employé de la <strong>sandwicherie Gaspille-tout </strong>sort son <strong>chariot d’invendus en direction du local à poubelle</strong>. Ces hommes, ces femmes, se ruent dessus . Ils franchissent une porte réservée au personnel et s’engouffrent dans un couloir menant aux différentes poubelles.<strong> Les insultes </strong>fusent, les gens se poussent. A peine le chariot est-il arrivé à destination que les<strong> sacs remplis de pain, de sandwichs et de gâteaux</strong> sont éventrés à même le sol. Une <strong>trentaine de personnes en tout pour quatre grands sacs</strong>. Certains repartiront les bras chargés, d’autres les mains pratiquement vides. <strong>« Espoir » </strong>regarde à distance en espérant <em>qu’il restera<strong> </strong></em><em><strong>quelques choses à grignoter</strong>. </em><em>Cela fait une semaine qu’il n’a rien eu à se mettre sous la dent. Par chance un </em><strong><em>sachet de viennoiseries s’est perdu en route</em></strong><em>. Un sourire lui pince les lèvres, des larmes </em>lui viennent ... <em>Il ne lui reste qu’à savourer </em><em><strong>son festin</strong>.</em></p> <p><strong><em>"La roue tourne pour tout le monde; mais pour certains, un triste jour, elle s’est mise à tourner à l’envers"</em> <em>Marcel Pagnol</em></strong></p> <strong>Où dormir ?</strong> <p><img alt="Media_xll_9360760-1555100079" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/586310/media_xll_9360760-1555100079.jpg"></p> <p><strong>Nous en arrivons au plus important dans son quotidien de SDF : Dormir sans risquer d'être ennuyé ou agressé. Je ne parle pas de logement, car sinon la question ne se poserait plus...</strong></p> <p> </p> <p><strong>Ces gens sans toits qui errent, sont-ils à ce point invisibles? Leur nombre croît car les loyers augmentent, les APL baissent, le chômage dure, et de moins en moins de logements sont construits pour les plus pauvres.</strong></p> <p><strong>Qui s’en occupe à hauteur des besoins? La France, pourtant, compte 3 millions de logements vacants, un million de plus qu’il y a 10 ans ; 1,5 millions sont des logements vacants collectifs, 296 000 situés à Paris. Ce sont pour la plupart des immeubles laissés vides par des fonds d’investissements, des grandes entreprises, ou des organismes D’Etat même, qui très souvent spéculent sur la hausse de l’immobilier.</strong></p> <p>Pourtant la <strong>Loi DALO impose au Préfet de reloger sous 6 mois toute personne sans logis, en détresse, menacée d’expulsion ou très mal logée</strong></p> <p>Revenons à <strong>«Espoir» ! </strong>Après de longues heures <strong>à errer dans les rues de Releveville</strong>, <strong>la fatigue </strong>commence à se ressentir :<strong> où dormir ce soir ? </strong>la cage d’escalier ? Cette solution n’est plus envisageable ! <strong>Hors de question d’étaler sa misère à la vue des «honnêtes citoyens» !</strong> Il observe autour de lui : <strong>à droite</strong> se trouve <strong>une ruelle</strong> qui lui semble <strong>tranquille à l’abri des regards</strong>,il l’emprunte. Au bout de celle-ci se trouvent des <strong>containers à déchets</strong> avec des tas de <strong>cartons.</strong> Ici il sera caché des regards. Mais il pourra également utiliser les cartons pour se créer<strong> un bon nid bien douillet. ENFIN UN LIEU DE PRÉDILECTION Où "DORMIR en sécurité"</strong></p> <p><strong>Les yeux collés par la fatigue, le corps meurtri par le froid, les vêtements détrempés et boueux, des courbatures à en être paralysé. Il est 2 h du matin et Espoir tente de trouver le sommeil dans ces conditions spartiates en fredonnant dans sa tête quelques chansons rassurantes. <em>«Il ne t’arrivera rien Espoir»</em>. La honte est son partenaire de la nuit. Avec l’inactivité, le froid l’agresse de plus en plus. Il opte pour la position du fœtus. Au bout de plusieurs heures il arrive vaguement à trouver le sommeil. Un sommeil en demi- teinte.</strong></p> <p><strong>Mais très vite, le bruit des gouttes d'une pluie naissante le réveille. Il n'est abrité que par des cartons ridicules qui prennent très vite l’eau. Il utilise alors son sac à dos pour essayer de se protéger, perdant son coussin, le seul confort en sa possession. Une bouteille de vin abandonnée par là lui semble alors le seul vestige de la civilisation. Vous parlez d’une civilisation ! Celle-ci n’aura rien réchauffé du tout, mais ce fut sa seule compagne cette nuit là. Elle lui aura donné l’illusion qu’il n’était pas vraiment seul, l’illusion qu’il pouvait tenir le coup. Les heures passent et le soleil se lève au-dessus des immeubles. Cette nuit aura été l’une des meilleures et l’alcool son meilleur allié vers le monde du marchand de sable. Mais trouver un abri plus chaud sera une opportunité bienvenue...</strong></p> <p> </p> <strong>La Manche : Le 2ème plus vieux métier !</strong> <p><strong><img alt="Xav-dessins-de-presse-bd-hollande-macron-1555100160" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/586312/xav-dessins-de-presse-bd-hollande-macron-1555100160.jpg"> </strong></p> <p><strong>Nous y voilà : Vous avez compris que la seule façon de vivre (relativement) correctement sans nuire à autrui était tout simplement... de demander aux autres !</strong></p> <p><strong>Espoir n’avait plus le choix, il commence à chercher du travail. Mais avec une situation aussi irrégulière que la sienne, les patrons ont dû mal à lui laisser sa chance. Il ne reste jamais plus d’une semaine au même endroit.TROUVER UN REVENU SUPPLÉMENTAIRE devient essentiel. Seule et ultime solution : Faire la manche.</strong></p> <p><strong>Faire la manche assis contre un mur,tenant une pancarte sur laquelle est notée : <em>«Mesdames et messieurs, je suis actuellement SDF, et il n'est pas possible de travailler quand on dors dehors ! Aussi pour toute votre aide, d'avance, MERCI ! »</em>. Espoir se lance. Il observe les autres personnes sans domicile fixe, leurs techniques pour apprendre leur mode opératoire. Il se sent diminué, abattu, sans repère, dans un monde qui lui est totalement inconnu mais il n’as pas le choix ! Il ravale alors sa fierté et fait comme les autres.</strong></p> <p><strong><em>"Bonjour mademoiselle, vous n’auriez pas une petite pièce s'il vous plaît ?"</em></strong></p> <p><strong>Recette du jour : environ 30 euros</strong>. Avec cette « fortune », il décide de se laver. Pour ce faire il se rend au métro Contrefoutre où pour 3,50 euros il est possible de prendre une douche. <strong>3,50 euros vous vous rendez compte ?</strong> Dans les galeries de la gare se trouvent quelques <strong>commerces d’alimentation</strong> comme <strong>«les amis solidaires »</strong> un hard discount où il décide de se prendre quelques boites de conserve, une baguette et une bouteille d’eau</p> <strong>Enfin un bon repas !</strong> <p><img alt="146723-1555100418" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/586314/146723-1555100418.jpg"></p> <p><strong>L’heure est venue de se reposer et le lieu est propice. Mais où dormir? En cherchant il trouve ses congénères. Il les voit dans un long couloir non loin de lui tels le «Peuple d’en bas» de Jack London, dans cette artère souterraine à l’abri du froid, des kilomètres de chaos souterrain où l’on perd la notion du temps. </strong></p> <p> </p> <p><strong>Espoir s’y engouffre.</strong></p> <p><strong>Une vingtaine de personnes y habite. Les plus audacieux ont forcé les issues de secours ou pénétré dans les locaux techniques pour installer des logis de fortune. C’est une population en très grande difficulté, la plupart dépendants à l’alcool et à la drogue.…</strong></p> <p><strong>Espoir a peur mais le repos est essentiel. Il se place dans un coin retiré et s’enveloppe dans sa couette en lambeaux, terrorisé par ce qui l’entoure, avec cette peur qu’on lui fasse du mal. Une voix non loin de lui chuchote : « prends cette barre ! elle sera ton allié ! » C'est un vieil homme marqué par les alinéas de la vie de SDF caché derrière un amas de cartons. Il devient son guide au fil du temps et lui apprends les techniques de survie, les lieux où se restaurer, où dormir et enfin les règles de la rue.</strong></p> <p><strong>Peut-on laisser faire ? Pour les SDF, il n’y aurait aucune solution ? Pas du tout. Elle est dans la loi, répétons-le.</strong></p> <p><strong><em>Ordonnance de 1945, complétée en 1998 : le représentant de l’État dans un département peut réquisitionner des logements vacants, durant un à 12 ans. Les propriétaires perçoivent une indemnité et ne peuvent se soustraire à la réquisition sous peine de sanctions pénales.</em></strong></p> <p>Donc, il est bien <strong>possible d’assurer, décemment, un toit à tous les sans-logis</strong>. Il faut commencer <strong>tout de suite</strong>. .Si les pouvoirs publics ne le font pas, nous le ferons seuls<strong>. LA SOLUTION :</strong></p> <p>Demandons aux maires de prendre des arrêtés de réquisitions et anti-expulsions pour obliger l’État à respecter la loi et les droits des sans logis. En attendant, nous demandons l’arrêt des expulsions sans relogement préalable (les bailleurs sont alors indemnisés). Tous les Présidents de la République l’ont promis : « je veux que nous puissions apporter un toit à toutes celles et ceux qui sont sans abris ».</p> <em><strong>«Ce n’est pas le froid qui tue, c’est la rue»</strong></em> <p>Ce monde n’est pas idyllique! Croyez le! La mort se trouve auprès de chacun de vous !</p> <p><strong>«Alors que l'espérance de vie en France est de 78,5 ans pour les hommes et de 84,9 ans pour les femmes, les SDF meurent précocement, à 47 ans en province et de 55 ans en Île-de-France», constate Christophe Louis, président du collectif. Des décès qui interviennent tout au long de l’année, même s’il y a un léger pic de mortalité à l’hiver et à l’automne.</strong></p> <p> </p> <p><img alt="1200x768_collage-organise-artistes-rue-annoncer-appel-hommage-morts-rue-collectif-morts-rue-5-decembre-2012-1555100781" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/586316/1200x768_collage-organise-artistes-rue-annoncer-appel-hommage-morts-rue-collectif-morts-rue-5-decembre-2012-1555100781.jpg"></p> <p>Si, dans l’esprit du grand public, <strong>l’hypothermie</strong> est la principale <strong>cause de décès des SDF</strong>, elle ne concerne que quelques cas par an. <strong><em>«Ce n'est pas le froid qui tue, c'est la rue», résume Christophe Louis</em>. «<em>Les premières causes de décès sont : accidents de la circulation, brûlures, agressions, noyades, suicides,cancers, maladies cardio-vasculaires et respiratoires», souligne Lise Grout, épidémiologiste du collectif « les morts de la rue »</em></strong>. La forte consommation d’<strong>alcool et de tabac </strong>est souvent un<strong> facteur </strong>ayant aggravé leur <strong>état de santé.</strong></p> <p><strong>7 000 SDF sont morts dans nos rues. Si l’on ramène cela à un nombre de morts par an, le nombre de SDF qui nous quittent chaque année est sensiblement identique au nombre de tués sur les routes.</strong></p> <p>Pourtant, il n’y a pas de radars sur les autoroutes de la misère !</p> <p>En fait, tout le monde s’en fiche de la grande misère, de la grande détresse, de nos milliers de SDF qui meurent chaque année.Nous préférons cacher ces réalités et fantasmer un monde idéal et stupide.</p> <p>N’imaginez pas qu’ils l’ont bien cherché ! Derrière chaque <strong>SDF</strong> se cache bien souvent <strong>des histoires terribles et des blessures vivaces, de la perte de l’envie de vivre et de se battre.</strong> Pour beaucoup, cela ne reste <strong>que des mots,</strong> pourtant il y a <em>l<strong>’histoire de cet homme, jeune, « Espoir » pour le nommé, cultivé, qui gagnait très bien sa vie. Puis un soir tout s’est effondré et a changé sa vie. Dépression, perte de son emploi, ses droits, ses revenus ensuite impossible de payer son loyer, et enfin, un jour, la rue</strong></em><strong>.</strong></p> <p><strong>Nos politiques </strong>nous ont effectivement abandonnés, ils <strong>nous ont tous abandonnés</strong>, à commencer par <strong>les plus faibles et plus fragiles</strong> d’entre nous et dans cette catégorie, il n’y a <strong>pas que les SDF </strong>: il y a aussi <strong>tous ceux qui sont en marge de la société ou malades</strong>. Voici ce que dit l’essentiel de cet article.</p> <p><strong>En attendant, mes chers amis, préparez-vous, il est déjà trop tard !</strong></p> <p><strong>Mais concernant « Espoir » son aventure n’est pas fini ! Il continu a se battre ! (À suivre )</strong></p> <p><strong>Qui, ayant une fois vu la Vie, n'en reste pas ensorceler pour toujours ?”</strong></p> <p>source: loi DALO : <a href="https://www.droitaulogement.org/demande-dhebergement-dalo/" target="_top">https://www.droitaulogement.org/demande-dhebergement-dalo/</a></p> <p>le collectif les morts de la rue : <a href="http://www.mortsdelarue.org/" target="_top">http://www.mortsdelarue.org/</a></p> <p>C.G</p> <p> </p>