TU RIS TROP FORT !
LE PITCH Comme un train que l’on prend sans en connaitre la destination, ce film nous fait traverser autant d’histoires de femmes différentes que de routes parcourues. De confidences en réflexions, nous avons toutes quelque chose en commun de plus grand que nos propres histoires : notre Histoire de Femme tissée en nous depuis des milliers d’années. "J’ai compris que j’avais besoin de comprendre, comment l’amour a le pouvoir de tuer autant que de sauver." Une quête de soi. Des confidences. Des constats. De l’indignation. De l’espoir. De la poésie. Et de l’amour. Beaucoup d’amour. Affiche du film par François Barrère NOTE DE LA RÉALISATRICE Par Vivara Zambernardi Crédit photo : Tatjana Jankovic Je filme. Tout le temps. Le mouvement, la lumière, la route qui défile comme la vie. J’aime capturer ce qui me fait vibrer. Ce que je filme est l’expression la plus juste de ce que je ressens. L’image est ma langue maternelle. Le son ma respiration. Je n’ai pas de souvenirs précis de mon enfance. Je me souviens juste que l'on me disait souvent "Tu ris trop fort !". J'ai compris bien plus tard l'importance de cette injonction, qui me paralysait. Les souvenirs sont des histoires composées de mots…Et les mots m’ont manqué pendant longtemps. C’est un élan d’amour qui m’a poussé à faire ce film. Pour mon frère, pour ma fille, pour la vie qui nous traverse. "Tu ris trop fort !" est parti d’un témoignage d’une femme, Cathy Meihllac, avec qui j’étais amie et que je n’avais pas vu depuis des années. Grande gueule, un peu destroy, ce qu’elle m’a raconté était tellement honnête, d’une telle force et en même temps d’une telle fragilité.
Elle avait décidé de s’aimer, quitte à ne pas plaire à certain.e.s.
Alors, j’ai voulu que d’autres femmes de mon entourage me livrent leur vision de la vie, en rapport avec ce que je vivais ou découvrais. Du deuil, de la femme, des transmissions invisibles, de la nécessité de s’écouter. De s’aimer. « L’existence humaine se résume à une course contre la noirceur du monde, les traitrises, la cruauté, la lâcheté, une course qui parait si souvent tellement désespérée, mais que nous livrons tout de même tant que l’espoir subsiste. » J.Kalman Stefansson MES INSPIRATIONS Au fur et à mesure de la construction du film, j'ai convaincu des personnes précieuses comme Jonathan Zaccaï de m'octroyer le droit d'inclure dans mon film des tableaux de sa mère, Sarah Kaliski : Ou encore Marie Deroudille, qui a fait de même avec les photos de Robert Doisneau, son grand-père :
Quand les mots me manquent, il y a aussi la musique qui vient à mon secours : Une partie des musiques du film : Florence Caillon Gang of witches Slap ! C.SEN Je détourne et m’approprie des oeuvres d’artistes qui partagent ma sensibilité, j’ai eu la chance de les rencontrer, de leur montrer mon travail, et ils m’ont fait confiance. Enfin, il existe des artistes à qui j'ai demandé de créer : Composer des musiques (en cours) d'une part, et des animations d'autre part, faites par Liam Hines : Tous croient en ce film, ce qui m’encourage à aller jusqu’au bout... Au travers d'un process de création brut : Et d'une communauté engagée : LES FEMMES DU FILM Toutes sont le miroir d'un moment de la vie de la réalisatrice. L'ÉQUIPE L'ÉTALONNAGE Hayika Maras, Étalonneuse. Principalement autodidacte, j’ai acquis mes connaissances de base sur l’image pendant un an en licence de photo à l’université de Veracruz (Mexique) mais rapidement il m’a fallu trouver du travail, j’ai donc arrêté mes études. C’est à Mexico, en assistant une étalonneuse que j’ai découvert ce métier qui aujourd’hui me passionne et me correspond totalement. Après quelques formations sur Davinci Resolve et de nombreuses expériences dans le documentaire je suis devenue étalonneuse freelance travaillant principalement pour Les films du Périscope à Montreuil et la Masscorp à Arceuil. La couleur et la lumière faisant parti de mon quotidien, si ce n’est pas sur un écran, c’est sur une toile ou de la terre que je joue avec. "Tu ris trop fort !" Oui je le sais et j’en suis fière et c’est pourquoi je suis heureuse de participer à la post-production de ce film. Je ris fort parce que je me sens forte et c’est ça le sentiment que ce film laisse en vous. Toute cette énergie, cette force de vivre est essentielle, en voici une bonne dose. LE MONTAGE & MIXAGE SON Florent Bonnet, Ingénieur du son. Florent Bonnet, est un ingénieur du son, qui a commencé sa carrière sur les plateaux de cinéma. En tant que chef opérateur son, il a participé à de nombreux projets de fictions, séries, plateaux télés et documentaires. Il se tourne définitivement vers la post-production en 2016 et devient rapidement mixeur de programme court pour Canal+ et par la suite pour France TV où il mixe régulièrement des programmes courts et longs. Fort d’une expérience de plus de 15 ans dans la prise de son et dans le domaine de la création sonore en post-production, Florent met un point d’honneur à mettre ses compétences techniques et artistiques au service d’un projet, d’une vision. Il travaille en étroite collaboration avec les réalisateurs, en aillant conscience des contraintes inhérentes à toutes productions audiovisuelles. Il a participé à de nombreux projets de documentaires et docu-fictions où régulièrement son travail est salué par les présidents de festival et par les diffuseurs avec des projets comme « CASTING » docu-fiction sur l’artiste Frédéric Blaimont, ou encore pour son travail sur le documentaire « LMP2 n°28 – Les 24H du Mans » documentaire diffusé sur France Télévision et la RTBF en 2020. Il est nominé au « Toronto Black film festival » et au « Venice California short film festival ». Il est récompensé en mai 2021, lors du festival « Florence Film Awards » et « Amsterdam Short Film Festival » pour son travail au son (montage son et mixage) sur le documentaire « Fighters of Bukom » réalisé par Eric Grech et pour son travail de prise de son au « New York Cinematography Award » dans la catégorie « best sound » pour la fiction « Dark Cell » réalisé par Jean-Michel Tari. Lors de mon premier visionnage de « Tu ris trop fort ! » j’ai tout de suite été sous le charme... La narration, les images, les propos, leurs façons d’être mis en scène m’a touché. J’ai eu l’occasion de travailler par le passé avec Vivara, et j’ai toujours aimé son approche cinématographique des sujets qu’elle traite. Comment de simples détails, quelques mots, sont mis en exergue par sa réalisation et son montage. La légèreté flirt avec le grave, l’important avec l’anodin, sans jamais être frivole ou tendancieux. Ce film emmène ! Sans nous prendre par la main, il nous laisse découvrir des aspects de notre cœur tantôt lumineux et tantôt sombres. Ce documentaire m’a fait réfléchir à ma façon d’être, sans que j’aie l’impression qu’on me donne une leçon de vie. C’est avec joie que je travaillerai sur ce film, car dans la masse informe et chaotique des productions audiovisuelles actuelles, rare sont les projets comme « tu ris trop fort ! », vivant, à l’écoute, profond et subtil. Je ferai tout pour que ce projet gagne la place qu’il mériteen mettant à disposition en œuvre mes compétences au service de cette œuvre. LA DIRECTION ARTISTIQUE Camille Libeyre, Directrice Artistique. Issue du monde de l'architecture, Camille a fait l'étonnante découverte que le royaume des édifices n'était en réalité que le point de départ d'une histoire bien plus vaste.. En élargissant son champ de vision, elle a plongé tête première dans le monde du design, où chaque courbe, chaque nuance de couleur et chaque texture ont le pouvoir de façonner des expériences uniques. Son parcours l'a conduite à la croisée de l'esthétique et de la fonctionnalité, fusionnant les deux pour créer des espaces et des visuels qui respirent la vie. Cependant, l'histoire de Camille ne se limite pas à la création visuelle. Elle a une âme généreuse qui trouve sa place au cœur des projets qui touchent l'âme. Sa rencontre avec Vanessa, une rencontre du destin par le biais d'amis communs, a été l'étincelle qui a enflammé un partenariat extraordinaire. Leur connexion a été instantanée, un coup de foudre créatif. Vanessa, en quête de donner un visage graphique à sa vision, a trouvé en Camille non seulement une créatrice exceptionnelle, mais aussi une âme sœur artistique. Plus qu'un simple projet, Camille a vu l'opportunité de fusionner son expertise avec sa passion, de contribuer à une histoire qui résonnait en elle. Chaque détail visuel est devenu un fragment de son propre amour pour le cinéma et l'art. "Nous ne nous sommes pas contenté de concevoir des images, nous avons essayés de tisser des émotions au travers de l'univers, du visage graphique de "Tu ris trop fort !"." À travers son voyage depuis les structures rigides de l'architecture jusqu'aux horizons infinis du design, Camille continue de prouver que la passion est la boussole qui guide vers des sommets créatifs inexplorés. Son histoire avec Vanessa (qui d'ailleurs à repris son premier prénom Vivara pour signer son premier long métrage) et leur collaboration dans le domaine du cinéma ne sont que des chapitres d'une épopée qui ne fait que commencer. L'iDENTITÉ VISUELLE François Barrère, Designer Graphique. Plongeons dans le monde vibrant de François Barrère, un jeune designer graphique animé d'une passion effervescente pour les arts visuels. Dès ses premiers pas dans ce monde, il a ressenti l'appel irrésistible d'accompagner des projets en gestation, mettant en lumière sa sensibilité singulière pour les médias imprimés. François a toujours eu la conviction profonde que chaque création graphique est une histoire à raconter, une émotion à communiquer. Son parcours, bien que jeune, brille déjà de multiples collaborations qui ont laissé leur empreinte. Des livres qui prennent vie sous son œil créatif, des magazines qui se transforment en véritables voyages visuels, chacun de ses projets est un témoignage de son dévouement à capturer l'essence même de chaque idée. Cependant, dans le kaléidoscope de sa carrière, une collaboration en particulier a illuminé son chemin. Camille Libeyre est devenue une compagne de route artistique pour François. Leurs années de collaboration ont créé un lien indissoluble, une connexion artistique qui dépasse les mots. Lorsque le projet a émergé, porté par la passion de Vivara, François a su que son art avait trouvé sa place. Le film, ce miroir d'émotions et de combats, avait besoin d'une âme graphique pour prendre vie. Il a pris en charge l'affiche, le visage du film, son expression unique dans le tissu de l'histoire. AVIS DU PUBLIC Sarah Bojack « Une ode aux mille façons d’être une femme. Une déclaration d’amour à soi-même et aux autres. Des témoignages touchants et libérateurs. » Nadja Harek « "Tu ris trop fort !" est une invitation à l’écoute de la parole d’une communauté de femmes, amies de la réalisatrice qui sonde son propre coeur, son propre corps. C’est quoi aimer ? C’est quoi être une femme ? Poésie et politique, arts et regards, voix souterraines enfouies et voix criées sur le bitume, la réalisatrice Vivara Zambernardi nous propose de plonger avec elle dans l’âme au féminin avec ce film aux touches impressionnistes. » Clémence Cousteau « Ce film c’est comme une grande cicatrice qui parle de nos blessures. Plus ou moins profondes, toutes singulières, uniques, mais dont on se remet bien tous et toutes. Et pour les panser, le meilleur baume c’est l’Amour. C'est un film qui guérit. Mais c’est surtout un film humaniste, qui nous ramène à l’essentiel, ce pour quoi nous sommes faits : aimer. » Guillaume Fargas « Il était une fois une femme qui cherchait son chemin. Elle écrivit un film composé de ses femmes afin de trouver sa femme. Et elle finit par retrouver sa mère. Ce voyage était peuplé de reines et de beauté, d’esprit et de vision. La souffrance de la femme, souvent méprisée, parfois violentee et au hasard des temps mutilee et tuée parce qu’elle etait femme. Cette femme veut ouvrir les yeux sur cette réalité mais aujourd’hui trop d’yeux se sont ouverts à tort et à travers. Alors elle cherche le ton juste et veut dépasser les clivages pour parler de son homme a elle, son frère, ce disparu qui fait aujourd’hui rayonner sa vie. Entre sa mère et son frère, il y a les femmes et il y a la vie et si on lui demande c’est quoi la vie, elle vous répondra que c’est la beauté d’une image que seule Celui qui a souffert peut regarder et contempler, l’autre côté de la vie. » Théo Barthes « En questionnant ces femmes par des questions si simples mais en même temps si complexes : la vie, être une femme, l’amour.. la réalisatrice nous embarque avec elle dans cette plongée métaphysique. Rangez vos dogmes philosophiques, religieux ou spirituels, ici c’est du vécu. Tant la réalisatrice que l’ensemble des personnes interrogées nous livrent leurs mots, leurs expériences, leurs douleurs, leurs doutes, leurs réussites. On sent toute l’urgence de la réalisatrice de trouver ses propres réponses, mise à nu mais toujours avec beaucoup de pudeur. On prend part à son enquête, en y annotant quelques bribes d’ici et la. Comme de petites clefs, de petits repères, des pistes pour apprendre sur l’autre, se découvrir, et à notre tour nous questionner : c’est quoi La vie ? " Lorenzo Paquola "Tu ris trop fort !" est une ode à la femme sacrée qu'on bafoue depuis des millénaires. Par son prisme, Vivara Zambernardi nous emporte dans sa quête de sens, au travers de ce patchwork intime à l'adresse de tous. Nous voilà emportés, déplacés, pris par l'intérieur, par les tripes. Il s'agit d'un exercice des plus ardus où l'on traite de la place de la femme dans nos sociétés mais également du rapport avec ses parents, de l'amour de l'autre, l'autre... L'autre qui par son silence ou son rire imprègne d'une marque vive et éternelle notre propre existence. Au fil de ces témoignages un message semble se dégager, un message dont l'humanité a cruellement besoin, un message qu'il apparaît urgent d'intercepter, de comprendre et c'est justement ce qu'on nous offre ici. Enfin. Il est des œuvres qu'on pourrait qualifier d'utilité publique tant l'énergie qui s'en émane est palpable, envahissante de bonté et de justesse.