Une Histoire Banale aux CESAR du cinema

Aidez nous à faire reconnaitre la création cinématographique dans sa diversité auprès des professionnels!!

Project visual Une Histoire Banale aux CESAR du cinema
Successful
87
Contributions
10/10/2014
End date
€6.270
Out of €6.000
105 %

Talents GLAMOUR

GLAMOUR

Une Histoire Banale aux CESAR du cinema

<p>  </p> <p> <strong>Aujourd'hui, faire du cinéma revient à faire beaucoup de compromis. Ce qui, en définitif, instaure une certaine censure et questionne énormément sur <u>la liberté d'expression</u>.</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Je suis une réalisatrice déjà professionnelle puisque j'ai réalisé 2 long-métrages dits du "système" que sont "Regarde moi" (2007) et "Toi, moi, les autres" (2011).</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Ainsi, mon dernier film "<strong>Une histoire banale"</strong>, qui est sorti en salles le 9 Avril 2014, je l'ai <u>autoproduit</u>. Pourquoi?</p> <p> Parce qu'il traite d'un sujet dit difficile: <u><strong>le VIOL</strong></u>.</p> <p>  </p> <p> Et que par conséquent, aucun financier du système ne veut mettre un euro dans la fabrication d'un tel film, persuadé que ce cinéma est une production à perte.</p> <p>  </p> <p> Sauf que je refuse que le cinéma soit uniquement pensé et conçut en terme de rentabilité. <u><strong>Pour moi, un film a avant tout une vocation UTILE.</strong></u></p> <p>  </p> <p> Et j'ai pu constaté, en présentant le film lors de sa sortie, qu'effectivement il y a un public qui aime le cinéma qui <u>questionne, qui bouscule et chamboule</u>. Sauf que ce cinéma se meurt, à moins de faire autrement!</p> <p>  </p> <p> Une histoire banale c'est 8000€ de budget, 3 semaines de tournage et l'amour de l'art au fond  des tripes. Au résultat, la presse et le retour presse sont unanimes, c'est bien la preuve qu'il y a une erreur et que nous artistes, devons lutter contre ce système qui chaque jour un peu plus, marginalise notre art.</p> <p>  </p> <p> <a href="https://www.facebook.com/filmunehistoirebanale?fref=ts" target="_blank">page facebook du film avec critiques presse et réaction du public</a></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u><strong>SYNOPSIS DU FILM: </strong></u></p> <p>  </p> <p> Jeune femme de 30 ans, Nathalie a une vie active simple et agréable, travaillant dans le domaine de la santé, sortant souvent entre amis et collègues de boulot. Mais un soir, tout va basculer en quelques minutes. Une histoire banale,</p> <p> mais qui laisse des traces.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Cadeaux3_0001_calque_3" height="190" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/111375/cadeaux3_0001_Calque_3.jpg" width="252"><img alt="Capture_d_e_cran_2014-08-01_a__13.34.15" height="189" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/111379/Capture_d_e_cran_2014-08-01_a__13.34.15.png" width="253">      <img alt="Capture_d_e_cran_2014-08-01_a__13.34.44" height="296" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/111380/Capture_d_e_cran_2014-08-01_a__13.34.44.png" width="402"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u><strong>LE PROJET DU FILM : </strong></u></p> <p>  </p> <p> Ce film est né à la suite de refus concernant un autre projet de film( "Taularde"). Ce qui revient à dire que ce film est né parce que je refuse d’abdiquer et que rien ne pourra m’empêcher de faire et défendre mon cinéma, CE cinéma. Celui qui s’affranchit des contraintes économico-commerciales et qui veut partager une véritable conscience avec les spectateurs, pas uniquement les distraire. <strong><u>C’est un film très réac’ en fait, qui conjugue à la fois mes désirs de cinéaste, de femme et de citoyenne. Un film libre et qui fait du bien.</u></strong> En tout cas à moi, il m’a fait beaucoup de bien puisqu’il m’a réconciliée avec le cinéma.</p> <p> Du coup, on était quelque part fin 2012 et je me suis dit qu’il était hors de question de rester les bras croisés à me prendre des refus sous prétexte que je ne suis pas dans l’air du temps. Autant créer ma propre vague pour surfer dessus. Alors j’ai écrit. Une semaine plus tard, j’ai proposé le texte à Marie qui a dit «oui», et 1 mois plus tard, nous tournions. Je pensais que fabriquer ce film serait plus difficile : pas de moyens techniques, ni financiers... Pas question de faire la charité à droite ou à gauche non plus. Du coup, j’ai appréhendé les choses comme elles se présentaient :</p> <p>  </p> <p> 1. J’ai réuni mon équipe de fidèles. Les conditions étaient claires, que du bénévolat. Tous, ou presque, ont répondu présent.</p> <p>  </p> <p> 2. J’ai démarché les loueurs pour obtenir le matériel nécessaire, car même si c’est un film fauché, ça reste un film de cinéma. J’ai eu la chance de tomber sur des interlocuteurs de grande intelligence, de grande écoute et profondément amoureux du cinéma, ou en tout cas désireux de faire exister tous les cinémas. Tous ont été des partenaires hors pairs, d’une humanité incroyable.</p> <p>  </p> <p> 3. Pour nourrir tout ce monde et régler les impératifs, j’ai organisé une cagnotte sur le web. 8000€ et 3 semaines plus tard, le film était dans la boite. Et le plus dur a commencé...</p> <p>  </p> <p> Car, j’insiste, le faire n’a été que du bonheur. Finalement,</p> <p> dans ce flot de contraintes, j’ai trouvé une liberté de création extraordinaire. Nous tournions majoritairement dans mon appartement. Imaginez donc <u><strong>8 à 10 personnes dans moins de 40m2,</strong></u> plus une caméra, plus des projecteurs, plus une comédienne, soit à poil, soit en forte intensité émotionnelle ! Tout le monde venait avec le sourire. La gravité du sujet n’a pas du tout atteint le moral des troupes, bien au contraire et c’est important de le souligner... Après tout ce qu’on a pu entendre sur les techniciens de cinéma et la convention collective. Sans leur générosité et leur</p> <p> passion, ce film n’aurait jamais existé. <u><strong>Nous formions un tout, équipe et acteurs réunis avec pour seule envie : faire </strong></u><u><strong>ce film et rien d’autre</strong></u>. Quelle osmose.</p> <p> Une image me restera, celle des fins de journée où dans ma salle de bains (de 4m2), Marie se rhabillait tandis que moi, je nettoyais mes toilettes. En même temps, nous dé- briefions de notre journée. Voilà c’était aussi simple que ça. Aussi simple que d’emprunter l’appartement d’une de mes meilleures amies et aussi voisine pour déjeuner tous les jours. Aussi simple que de se sentir libre de dire ou faire ce que j’avais envie parce que ce tournage-là, il m’appartenait entièrement. Et aujourd’hui, même si je sais combien le temps m’aura fait défaut par moment, je n’ai aucun regret et je sais qu’en 3 semaines, je suis capable de beaucoup de choses.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Capture_d_e_cran_2014-08-01_a__13.43.58" height="331" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/111381/Capture_d_e_cran_2014-08-01_a__13.43.58.png" width="222">  <img alt="Capture_d_e_cran_2014-08-01_a__13.44.36" height="329" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/111382/Capture_d_e_cran_2014-08-01_a__13.44.36.png" width="218"><img alt="Capture_d_e_cran_2014-08-01_a__13.44.56" height="453" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/111383/Capture_d_e_cran_2014-08-01_a__13.44.56.png" width="295"></p> <p>  </p> <p> <u><strong>UN SUJET TABOU :</strong></u></p> <p>  </p> <p> Là encore, le sujet du film vient des stigmates hérités des refus sur le film précédent, "Taularde", qui sera donc  finalement (et normalement) le film suivant. C'est un huis clos qui se déroule dans le milieu carcéral féminin. Non pas que j’aime les sujets invendables, mais <u><strong>je suis avant tout per</strong></u><u><strong>suadée que le cinéma est aussi un art de dénonciation qui </strong></u><u><strong>peut servir à faire bouger les choses.</strong></u> J’aime être bousculée, j’aime quand un film me renverse. Donc logiquement, je vais vers ce cinéma et, si on excepte la comédie musicale "Toi, moi, les autres" qui était un exercice de style particulier, dès "Regarde moi", j’ai clairement positionné ma caméra. <u><strong>J’aime l’idée de confronter mes personnages à </strong></u></p> <p> <u><strong>des milieux hostiles, à créer chez eux une dualité profonde et invisible</strong></u>.</p> <p>  </p> <p> Avec le sujet du viol, j’ai voulu pousser cette idée un peu plus loin. <u><strong>J’ai voulu filmer le mal invisible qui ronge et qui </strong></u><u><strong>détruit, donner une caisse de résonance à toutes ces frac</strong></u><u><strong>tures sourdes</strong></u>. J’ai aussi eu envie de taper une gueulante, mais avant tout en tant que femme et avec un regard féminin, ce qui est très difficile puisque même nous les femmes, avons l’habitude de nous juger à travers le regard des hommes. Notre manière de penser est aussi influencée par la pensée de l’homme, c’est ainsi que la société est faite. Pour ce faire, j’ai décidé de traiter mon sujet de manière frontale avec sans cesse ce questionnement féminin. Je sais que c’est d’ailleurs ce qui déroute souvent les spectateurs hommes du film qui rejettent une telle froideur ou qui n’ont plus leurs repères habituels auxquels se raccrocher et qui refusent un tel dépouillement de soi de la part du personnage principal.</p> <p> <u><strong>Du </strong></u><u><strong>coup, si j’ai choisi de parler du viol et de le traiter comme tel, c’est pour parler de la femme, de la place qu’on lui accorde et qu’elle s’accorde.</strong></u> Pour dénoncer un crime qui ne devrait plus exister de nos jours et encore moins en France. Si le viol est tabou, c’est parce que c’est un acte qui repose essentiellement sur la suprématie de l’homme sur la femme, et le reconnaître comme un crime (ce qui n’est toujours pas le cas, puisque c’est un fait qui se juge en correctionnelle et non aux assises !) reviendrait à remettre en question les fondements de notre société.</p> <p>  </p> <p> Si ce n’est pas mission impossible, c’est de toute évidence embarrassant. Et comme je n’ai pas envie de me taire sur ce sujet, je dis que ça m’emmerde, je dénonce, à ma façon.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Cadeaux3_0002_calque_2" height="215" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/111384/cadeaux3_0002_Calque_2.jpg" width="285">   <img alt="Cadeaux3_0000_calque_4" height="215" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/111374/cadeaux3_0000_Calque_4.jpg" width="285"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u><strong>L'EQUIPE TECHNIQUE DU FILM : </strong></u></p> <p>  </p> <p> Scénario et réalisation Audrey Estrougo</p> <p> Image Guillaume Schiffman - AFC</p> <p> Cadre Thibault Marsan-Bacheré</p> <p> Montage Céline Cloarec</p> <p> Son Frédéric de Ravignan Anne Gibourg Caroline Reynaud Emmanuel Croset</p> <p> Assistante mise en scène Laure de Butler - AFAR</p> <p> Scriptes Céline Breuil Japy ; Lucie Garnavault</p> <p> 1er assistant caméra Arslan Terrien</p> <p> 2ème assistant caméra Johan Michaud</p> <p> Électricien Julien Malichier</p> <p> Renfort son Zied Mokaddem</p> <p> Perchman Fabien Cognet</p> <p> Assistants montage Ludovic Talnet Baptiste Courtois</p> <p> Post-synchronisation Marion Lorthioir</p> <p> Bruitage Judith Guittier</p> <p> Musique originale James «BKS» Edjouma</p> <p>  </p> <p> <u><strong>LES COMEDIENS</strong></u>:</p> <p>  </p> <p> <strong>Marie Denarnaud </strong>Nathalie</p> <p>  </p> <p> <img alt="Hb-2" height="123" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/111376/HB-2.JPG" width="184"></p> <p>  </p> <p> <strong>Marie-Sohna Condé  </strong>Sohna</p> <p>  </p> <p> <img alt="Marie-sohna-conde-stjdeluz-52777" height="173" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/111385/marie-sohna-conde-stjdeluz-52777.jpg" width="119"></p> <p>  </p> <p> <strong>Oumar Diaw</strong>  Wilson</p> <p>  </p> <p> <img alt="Oumar-230x300" height="143" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/111386/oumar-230x300.jpg" width="109"></p> <p>  </p> <p> <strong>Renaud Astegiani</strong>  Damien</p> <p>  </p> <p> <img alt="469610_6" height="179" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/111387/469610_6.jpg" width="127"></p> <p> Et avec la participation amicale de</p> <p> <strong>Naidra Ayadi, Steve Tran,  Benjamin Siksou, Nicolas Gob, Aurore Broutin, Gladys Gambie...</strong></p> <p>  </p> <p> <u><strong>QUELQUES CRITIQUES PRESSE: </strong></u></p> <p>  </p> <p> <img alt="Critique_le_canard_enchaine" height="548" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/111388/Critique_LE_CANARD_ENCHAINE.jpeg" width="552"></p> <p>  </p> <p> <img alt="Critique_studiocinelive" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/111389/Critique_StudioCineLive.jpg"></p> <p>  </p> <p> <img alt="Critique_jdd_uhb" height="311" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/111390/Critique_JDD_UHB.jpg" width="565"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="500" src="//cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fw.soundcloud.com%2Fplayer%2F%3Fvisual%3Dtrue%26url%3Dhttp%253A%252F%252Fapi.soundcloud.com%252Ftracks%252F161226610%26show_artwork%3Dtrue%26secret_token%3Ds-r7pUe&amp;wmode=opaque&amp;url=http%3A%2F%2Fsoundcloud.com%2Faudrey-estrougo%2Fune-histoire-banale-promo-fip%2Fs-r7pUe&amp;image=http%3A%2F%2Fa1.sndcdn.com%2Fimages%2Ffb_placeholder.png%3Fe76cf77&amp;key=ff2702755d9749cda571c6d6c2f3eb46&amp;type=text%2Fhtml&amp;schema=soundcloud" width="500"></iframe></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p>

Allocation of funds

<p> Chaque année, tous les films produits ont l'occasion de s'inscrire dans le coffret des <u>César du cinéma</u>.</p> <p>  </p> <p> Qu'est-ce que le coffret des César?</p> <p> Une grosse boîte qui permet de rassembler toutes les productions de l'année. UNIQUEMENT destiné aux professionnels (qui, pour beaucoup ne voient pas les films en salle), c'est un nouveau moyen d'exister, de faire parler de soi et de défendre sa création. Ainsi, on devient sélectionnable aux César du cinéma.</p> <p>  </p> <p> Pourquoi y être absolument?</p> <p> "<strong>Une histoire banale</strong>" est un film marginal et totalement indépendant qui mérite sa place dans le paysage cinématographique de l'année 2014.</p> <p> <strong><u>C'est l'occasion de questionner les professionnels sur le système de financement et pourquoi pas, faire évoluer les choses</u>.</strong></p> <p>  </p> <p> La démarche est révoltée, entêtée, ancrée dans une indignation profonde.</p> <p>  </p> <p> <u><strong>IL FAUT DÉFENDRE L'ART CINÉMATOGRAPHIQUE SOUS TOUTES SES FORMES! </strong></u></p> <p>  </p> <p> Comment répartir l'argent:</p> <p>  </p> <p> - les<u> 6000 €</u> serviront à inscrire le film aux César.</p> <p>  </p> <p> Si on récolte plus, cela servira à payer de la promotion pour la sortie DVD qui aura lieu en même temps.</p> <p>  </p> <p> <u><strong>L'histoire de ce film c'est d'exister en dehors des sentiers battus et, quoiqu'il arrive, de se faire reconnaître comme un véritable film de cinéma. </strong></u></p> <p>  </p> <p>  </p>

Rewards

€5

  • 9 contributions
Un gros MERCI de toute l'équipe!

Estimated delivery: October 2014

€10

  • 15 contributions
Une affiche du film dédicacée

Estimated delivery: November 2014

€20

  • 11 contributions
Un dossier de presse du film dédicacé

Estimated delivery: November 2014

€50

  • 18 contributions
Un DVD du film dédicacé

Estimated delivery: November 2014

€75

  • 2 contributions
Une affiche, un dossier de presse ainsi qu'un DVD du film, le TOUT dédicacé

Estimated delivery: November 2014

€100

  • 8 contributions
Un coffret de DVD de film édités par DAMNED afin d'être à la pointe du cinéma indépendant: - Une histoire banale - Demain c'est l'été - An Over Simplification Of her Beauty - Shapito Show partie 1&2

Estimated delivery: December 2014

€200

  • 1 contribution
Une place à l'avant-première (ville au choix) du prochain film d'Audrey Estrougo: Taularde Avec Sophie Marceau, Alice Belaïdi, Suzanne Clément, Anne LeNy, Marie Denarnaud, Naidra Ayadi...

Estimated delivery: December 2014

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