BLANC / Avignon 2018
<p><strong>« BLANC »</strong></p><p><strong>PAR LA COMPAGNIE ÉTÉYA</strong></p><p><strong>AU FESTIVAL OFF D’AVIGNON 2018</strong></p><p><strong>DU 6 AU 29 JUILLET A 22H25 AU THÉÂTRE DES BARRIQUES</strong></p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/504447/IMG_3311-1523114527.JPG" /></p><p> </p><p><strong><u>Résumé de la pièce</u></strong></p><p>Un frère et une soeur se retrouvent. Dans la chambre d’à côté, leur mère vit ses derniers instants. Au-delà du drame qui se noue derrière la porte, durant trois jours et trois nuits le frère et la soeur, peu préparés à cette situation, se découvrent, se parlent et laissent émerger leurs blessures profondes, les vérités et les bonheurs longtemps tus. De la souffrance à la douceur paisible, en passant par le rire, les mots suspendus renouent peu à peu les liens ébranlés et composent un poème à deux voix inscrit dans le mouvement et dans la vie.</p><p> </p><p><strong><u>Distribution </u></strong></p><p>Texte : Emmanuelle Marie</p><p>Mise en scène : Simon Labarrière<br />Jeu : Chloé Zufferey & Lionel Fournier <br />Scénographie & régie générale : Pamela Rausis<br />Musique originale : Sandrine Rudaz<br />Production : Compagnie Étéya </p><p> </p><p><strong><u>Naissance du projet </u></strong></p><p>Le projet BLANC est né d’une commande enthousiaste du Théâtre le Balcon du Ciel à Nax, en Suisse. La Compagnie Étéya avait carte blanche pour présenter son premier projet dans le cadre du festival d’été du Balcon du Ciel, le dimanche 10 septembre 2017.</p><p>Dès sa première lecture, BLANC a sonné comme une évidence pour Chloé et Lionel. L’envie de se confronter aux thèmes développés est rapidement devenue viscérale. Le metteur en scène Simon Labarrière a permis que la rencontre entre la matière proposée par Emmanuelle Marie et les interprètes se fasse dans le plaisir et accouche d’un spectacle qui leur ressemble.<br />La pièce s’est montée dans le cadre d’une résidence au Théâtre Interface à Sion, lieu associé au Balcon du Ciel, et a été reprise du 11 au 14 janvier 2018 dans ce même théâtre.</p><p> </p><p><strong><u>Note d’intention </u></strong></p><p>Dire BLANC, c’est parler de la vie en parlant de la mort. Autour du drame central de l’histoire qui raconte le décès d’une mère, il y est question de fraternité, de soutien et de souvenirs. Comment tenir le coup, comment se serrer dans les bras et dire «je suis là», comment continuer à se battre ? Ce sont ces questions que nous avons senties dans le coeur des personnages, et qui nous ont touché. Emmanuelle Marie a écrit une réelle quête de la paix de l’âme dans laquelle nous avons eu envie de nous lancer ensemble. </p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/504448/DSCF1434-1523114664.jpg" /></p><p> </p><p><strong><u>Simon Labarrière / metteur en scène </u></strong></p><p>Originaire de Bordeaux, il commence véritablement à se former sur Paris à l’école du studio théâtre d’Asnières (danse, chant, dramaturgie) dirigée par Jean-Louis Martin Barbaz et Hervé Van Der Meulen après être passé par le conservatoire municipal de Mérignac (France – 33).<br />Puis en 2012, il rentre à la Manufacture de Lausanne, Haute école de théâtre de Suisse romande, afin d’aiguiser ses outils d’interprète et de cultiver sa singularité sur le plateau. Il fait ce choix séduit par la philosophie de cette école, par son programme ainsi que par son équipe pédagogique.<br />Pendant ce cursus de trois années, il a la chance de croiser la route de Gildas Milin, Jean-François Sivadier, Massimo Furlan et Claire de Ribaupierre, Oskar Gomez Mata, Denis Maillefer ainsi que la Compagnie Motus.<br />En 2015, il crée en collaboration avec Nicolas Zlatoff, metteur en scène lyonnais, un « solo de sortie » intitulé « Je vais faire un tour » dans lequel le comédien sort progressivement de scène pour partir dans la ville, tout en restant très fortement en lien avec le plateau. Ce travail abordait des thématiques qui lui sont chères à savoir : l’absence, l’héritage et le destin, la famille ainsi que la solitude.<br />Depuis son diplôme obtenu en Juillet 2015, il a joué dans On n’est pas ça pour là de Gregor Daronian (création à Confluences - Paris) ; dans Le cinoche d’Annie Baker, mis en scène par Geoffey Dyson au théâtre Pulloff à Lausanne (Janvier 2016) pour lequel il était également assistant à la mise en scène ; dans Sallinger de Bernard-Marie Koltès, mis en scène par Sandra Gaudin (Cie Un air de rien) en création au théâtre Benno Besson d’Yverdon puis en tournée en Suisse romande en Mars-Avril 2016 et pour Gianni Schneider dans Stück Plastik de Marius Von Mayenburg créé à la Grange de Dorigny en Novembre 2016 pour lequel il était aussi assistant. En Mai 2017, il joue sous la direction de Jean Liermier dans un diptyque Feydeau-Courteline en création au théâtre de Carouge et qui part en tournée estivale dans une forme itinérante dans les villages des cantons suisses romands. Récemment, on a pu le voir dans Le rêve de Vladimir, écrit et mis en scène par Dominique Ziegler au théâtre Alchimic (Genève) qui sera repris au théâtre de Carouge en Mai 2018.</p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/504453/20180106_Blanc-1-1523115194.jpg" /></p><p> </p><p><strong><u>Lionel Fournier / interprète </u></strong></p><p>Né en 1993 à Sion, Lionel Fournier est comédien. <br />Il découvre le monde du théâtre à l’âge de 9 ans, en intégrant l’école du Teatro Comico. Il suivra ensuite pendant de nombreuses années les cours de Sylvia Fardel, avant de rejoindre plusieurs troupes amateurs de la région. <br />En 2012, il est membre du jury pour décerner le prix du festival Scènes valaisannes. <br />Après l’obtention de sa maturité gymnasiale en 2013, il effectue des stages à l’école de théâtre Serge Martin à Genève, et à l’école du Jeu à Paris. Il rejoint finalement la formation professionnelle de l’école des Enfants Terribles à Paris, où il est actuellement en troisième et dernière année. <br />En 2015, Lionel monte avec le metteur en scène Cédric Jossen le célèbre monologue d’Alessandro Baricco, NOVECENTO, spectacle qu’il continue à jouer, et qui a notamment été programmé pour le dixième anniversaire du festival FriScènes à Fribourg, en octobre 2017. <br />En août 2016, il assiste la mise en scène du spectacle d’été de la ville de Sion, EINSTEIN - Le spectacle, par la compagnie Boll&Roche, et reprend un rôle dans ce même spectacle lors de la tournée 2018, qui passe notamment par le Bicubic à Romont, et le Théâtre du Crochetan à Monthey. </p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/504449/20180106_Blanc-80-1523114772.jpg" /></p><p> </p><p><strong><u>Chloé Zufferey / interprète </u></strong></p><p>Chloé Zufferey, comédienne, est née en 1995 à Sion, en Valais central. <br />Son père étant passionné de théâtre, de poésie et de lettres, Chloé baigne dans les arts du spectacle dès l’âge de quatre ans. C’est à cet âge-là qu’elle intègre le cours de théâtre de Sylvia Fardel. Mais c’est à 16 ans qu’elle rencontre la comédienne, professeur et aujourd’hui amie Anne Salamin, qui conforte Chloé dans son choix de profession. <br />En 2011, Chloé vit un an en Amérique pour approfondir ses connaissances en anglais. Un périple qui prend une tournure inattendue sur le plan théâtral. Chloé participe à bon nombre de concours de théâtre - speech drama tournaments - qui lui ramènent une dizaine de médailles. <br />Après l’obtention de sa maturité gymnasiale en 2015, Chloé décide de partir vivre à Paris. Elle intègre l’école de théâtre des Enfants Terribles où elle étudie durant une année. <br />En été 2016, elle passe les auditions pour entrer au conservatoire régional de la ville de Paris. Elle y étudie aujourd’hui en deuxième et dernière année. </p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/504450/27625146_1360347250737914_8385295149512498455_o-1523114787.jpg" /></p><p> </p><p><strong><u>Note du metteur en scène</u></strong></p><p>Deux êtres se présentent au monde avec leurs valises chargées d'amour, de peur, de colère, d'angoisse, d'espoir, de rêve. Deux êtres, hier encore familiers l'un pour l'autre et aujourd'hui étrangers. L'un renouant avec ses racines et l'autre brûlant d'envies d’ailleurs. Deux êtres esseulés se sentant enchaînés dans la tempête de la vie et luttant pour ne penser ni à la mort, ni à l’oubli, ni au «c'était mieux avant» ou à l’après. Voilà qui je suis. Voilà tout ce que j'aurais aimé (te) dire. Voici ce que je porte avec moi dans mes valises. Voici ce que j’en garde et ce que je jette. <br /> </p><p>Dans mon travail, les acteurs se situent au centre. Le dispositif imaginé ainsi que le décor simple et épuré n'existent que pour servir au mieux leur interprétation, leur relation. Définir des zones de jeu, des espaces dans lesquels ils pourront évoluer et s'appuyer sur des outils concrets. Le plus important pour moi était de mettre en lumière ce que ces deux êtres avaient à vivre et de donner à entendre leur maux le temps de la représentation. Ce temps dont ils se serviront pour s’affirmer et reprendre langue. S'exprimer pour se libérer, se révéler à soi-même et aux yeux des autres. La parole soigne, j'en suis convaincu. </p><p> </p><p><em>Simon Labarrière</em></p><p><br /><strong><u>Extrait du texte </u></strong></p><p>LA CADETTE : Les enfants savent si peu de chose de ce qu’il y a derrière la porte. Ce qui se passe derrière la porte lorsque les enfants sont couchés. <br />Ne savent rien des amoureux haletants faisant des enfants qui riront demain au jardin. Ne savent rien des tempêtes amères des amours naufragées. Et demain haletants aussi feront des enfants qui riront au jardin et ne sauront rien des tempêtes amères des amours naufragées et ainsi ainsi pour un jour bien vouloir se laisser emporter se laisseront emporter retrouvés nus comme des vers derrière la porte. </p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/504452/IMG_3310_copie-1523115009.JPG" /></p>
<p>C’est une réelle chance pour nous d’aller jouer dans le «plus grand théâtre du monde». Mais faire le Festival d’Avignon, ça coûte cher. En effet, de nombreux frais sont à la charge des compagnies, et c’est pour cela que nous avons besoin de votre aide. L’argent que nous collecterons grâce à vous couvrira une partie de ces frais, qui comprennent :</p><p> </p><p><strong>- <u>notre logement sur place</u> </strong>(1’500 €) </p><p><strong>- <u>l’inscription au journal du Off</u></strong> (315 €) </p><p><strong>- <u>l’impression des affiches et des flyers</u></strong> (500 €) </p><p><strong>- <u>la communication autour du spectacle</u></strong> (1’000€) </p><p><strong>- <u>les salaires du personnel artistique et technique</u></strong> (4’000 €) </p><p><strong>- <u>les droits d’auteur du texte</u></strong> (montant dépendant des recettes du spectacle) </p><p> </p><p>En resserrant au maximum notre budget, nous en arrivons à un total d’environ 8’000€, c’est pour cela que votre aide est précieuse. Si nous devions dépasser l’objectif minimal du financement participatif fixé à 3’500 €, cet argent nous permettra de compléter notre budget, et de partir dans de meilleures conditions. Notre compagnie étant toute jeune (en effet, elle aura à peine un an au moment du festival), l’argent en plus nous permettrait également de couvrir certains frais et certaines dettes d’administration accumulées à la création de la compagnie. </p><p> </p><p>Nous espérons de tout coeur que ce projet vous intéressera, et nous vous serions infiniment reconnaissants d’apporter votre pierre (même petite) à l’édifice... </p><p> </p><p><strong>L'association Étéya percevra l’intégralité de la collecte. </strong></p>