FESTIN, spectacle pour 3 danseuses et 1 marionnette
<p>
<img alt="P1030726-1425304332" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/168591/P1030726-1425304332.jpg"></p>
<p>
Photo Julien Pilarski</p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>Le Collectif errances, c'est qui ?</strong></p>
<p>
</p>
<p>
Le <strong>Collectif Errances</strong> est né en 2011 suite à la rencontre de <strong>Laurine Pilarski</strong>, auteur, scénariste et chanteuse et <strong>Mélody Blocquel</strong>, danseuse. Toutes les deux travaillent depuis quelques années sur les rapports humains, l’une à travers ses textes et scénarios et l’autre à travers le mouvement. En avril 2011, elles commencent un premier travail de « labo » de recherche entre le corps, le mouvement, l’écriture et la voix qui les conduit très vite à l’envie et au besoin d’explorer d’autres disciplines telles que l’image et le son. La rencontre avec les univers bruts de Julien Pilarski, vidéaste et le groupe de musique Bärlin les conduisent à travailler ensemble sur <em><strong>Errance(s)</strong></em>, première création-performance, née en mars 2012. Entre janvier et avril 2012, la rencontre avec Mélanie Rebolj, plasticienne-constructrice, déclenche la création de <em><strong>Fragile</strong></em>, entresort marionnettique mêlant théâtre d’objets, musique et chant. Depuis 2013, Mélody Blocquel et Laurine Pilarski travaillent sur l’écriture de projets différents au sein du collectif. Laurine Pilarski travaille à l’écriture de scénarios de courts-métrages et remporte, en octobre 2013, le prix du Meilleur Scénario et en octobre 2014, le prix de la Mise en scène et du Meilleur Scénario au Festival du court-métrage de Lille. Mélody Blocquel s’intéresse à de nouvelles disciplines - la danse voltige et l’équilibre sur fil - et continue sa recherche de mouvement associant le corps, les objets et la marionnette. Elle démarre l’écriture d’une nouvelle création, <em><strong>Festin</strong></em>, mêlant danse et marionnette en extérieur cette fois, qui verra le jour au printemps 2015.</p>
<p>
</p>
<p>
<img alt="Errances-1421405252" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/152967/errances-1421405252.jpg"></p>
<p>
Photo : ERRANCE(S) création 2012.</p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>FESTIN, Une nouvelle création qui a besoin de votre aide !</strong></p>
<p>
Un spectacle de rue et tout terrain pour 3 danseuses et 1 marionnette à taille humaine...</p>
<p>
</p>
<p>
La genèse ..<em>.</em> <em>« Ce besoin simple de comprendre ce qui se passe autour de moi, d’étudier les rapports, les rencontres et les liens entre les humains, s’est renforcé lors d’un treck dans le Sahara Tunisien en décembre 2013. Dans cet isolement que génère le désert, les temps consacrés aux rituels du repas furent des temps intenses, où des liens puissants se sont créés entre de parfaits inconnus. À mon retour, j’ai réalisé que les temps de repas en famille ou entre amis ont une place forte dans ma vie, et une incidence sur mon parcours ; l’envie d’explorer les « pouvoirs » du repas sur les relations humaines s’est alors imposée. »</em> Mélody Blocquel</p>
<p>
</p>
<p>
Qui n’a jamais vécu un « repas de famille » ? Plus qu’un rendez-vous, c’est une tradition, un véritable rituel depuis des générations. Ressenti comme un passage obligé rébarbatif ou comme un temps privilégié réconfortant, le repas de famille est d’abord un prétexte aux retrouvailles, qui remet sans cesse en lumière l’état des liens qui nous unissent. Autour de plats familiers, les langues se délient, et ce sont les vies de chacun qui se partagent. On s’y dévoile à mots couverts, on digère les non-dits, on se ressert du bout des lèvres… De petits riens en grandes révélations, c’est autour de la table que l’on tisse, déchire ou resserre les liens familiaux. Autour de la table aussi qu’on se bâtit en tant qu’individu. Des corps et des esprits issus d’une même lignée, avec leurs codes et leur passé communs, ils confrontent les divergences de leur vie d’aujourd’hui. De la communauté à l’individu, comment le rite du repas accompagne les étapes de la construction identitaire ?</p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>L'histoire</strong></p>
<p>
</p>
<p>
Autour d’un repas de fête, un père silencieux, ses deux filles que tout oppose, sa petite-fille sans attache… Le deuil qui les a frappé il y a maintenant 10 ans a brisé la simplicité de leurs rapports. L’aînée est partie très loin, la plus jeune est restée trop près… Incompréhensions, déceptions, espoirs non formulés ont rempli le vide de la distance. C’est dans le silence des sentiments que ces personnages ont grandi, vieilli, construit puis déconstruit une vie commune. Et c’est autour de la table que ces silences vont disparaître, les corps se délier et que de nouveaux liens vont pouvoir se tisser.</p>
<p>
</p>
<p>
<em>« FESTIN est un langage des corps. Qu’ils soient marionnettes ou humains, les corps se balancent, se résistent, s’accompagnent, s’esquivent… Parlons de danse plus que de manipulation : les corps dansent ensemble, prennent appui les uns sur les autres, qu’ils se touchent ou non, qu’ils soient présents ou absents. Ils sont là les uns pour les autres, dans le poids et dans le regard. »</em></p>
<p>
</p>
<p>
<img alt="P1030731-1425304409" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/168593/P1030731-1425304409.jpg"></p>
<p>
Photo Julien Pilarski</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>Le dispositif</strong></p>
<p>
</p>
<p>
Comment associer à la danse une marionnette à taille humaine ?</p>
<p>
Un corps semblable aux nôtres mais sans vie ? Nous souhaitons en faire un partenaire de jeu et écrire ensemble un langage commun : celui du corps et de l’espace. Nos choix chorégraphiques chercheront à signifier le repas et ses codes hors du registre du mime, nous tirant vers une poétisation des formes et des situations. Nous choisissons le rapport semi-circulaire pour défendre une proximité avec le public : partager un espace quotidien commun pourra renforcer le sentiment de familiarité avec les personnages et les situations vécues. Le choix d’un spectacle sans parole appuie l’idée d’universalité de ces enjeux ; l’univers sonore organique aux influences post-rock prendra une place essentielle qui soutiendra l’avancée dramaturgique.</p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>L'équipe de création</strong></p>
<p>
</p>
<p>
<strong>Mélanie Rebolj</strong> – création marionnette, objets et scénographie</p>
<p>
<strong>Scheherazade Zambrano</strong> – aide à la chorégraphie</p>
<p>
<strong>Célia Guibbert </strong>– aide à l’écriture, à la mise en scène et à la création scénographique</p>
<p>
<strong>Marion Belot</strong> – aide aux techniques de construction, de manipulation et d’écriture relatives à la marionnette</p>
<p>
<strong>Mélody Blocquel </strong>– écriture, création costumes et interprétation</p>
<p>
<strong>Sarah Gonçalves </strong>– co-écriture chorégraphique et interprétation</p>
<p>
<strong>Maud Persyn </strong>– co-écriture chorégraphique et interprétation</p>
<p>
<strong>Jérémie Davienne</strong> – création musique</p>
<p>
</p>
<p>
<img alt="11025232_10205849079375142_8712063404180365994_n-1425285690" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/168414/11025232_10205849079375142_8712063404180365994_n-1425285690.jpg"></p>
<p>
Photo : l'équipe de Festin et la marionnette en fin de création !</p>
<p>
</p>
<p>
</p>