La Boyausphère
Soutenez la Boyausphère et offrez à de jeunes instrumentistes prometteurs l'accès à des archets baroques dignes de leur talent ! Bonjour à toutes et à tous ! Pensée et mûrie au printemps 2020 par le violoncelliste français Cyril Poulet, la Boyausphère est une association philanthropique à but non lucratif de loi 1901 qui s’inscrit dans l’aspiration de plusieurs générations successives de musiciens, celle de retrouver le son du passé en utilisant des instruments d’époque pour interpréter la musique ancienne. Spécialisée dans la période baroque et plus spécifiquement la facture d’archets des prémices du Grand Siècle jusqu’à l’apogée des Lumières, l'association est à l’initiative de la création et de l’entretien d’un petit parc instrumental composé principalement d’archets historiques et de copies d’archets anciens qu’elle entend aujourd’hui rendre accessibles aux jeunes musiciens français et européens, sous forme de prêt gracieux. Si pour lors cette dizaine de pièces uniques, œuvre des plus grands maîtres archetiers français, rivalisant d’excellence et aux caractères bien trempés ne saurait malheureusement suffire à contenter la forte demande récemment constatée, l’association entend bien répondre à l’engouement qu’elle suscite et mettre tout en œuvre afin d’enrichir au fur et à mesure cette première palette de baguettes, garantissant au plus grand nombre l'accès à cette exceptionnelle offre de prêt ... dessin de C.Castres La Boyausphère a besoin de vous ! Malgré un fond privé permettant à l’association d’initier son aide à plusieurs jeunes instrumentistes, nombre d’entre eux restent encore dans l’attente d’un archet à la hauteur de leur talent. Pour les épauler et si vous vous sentez concernés par notre démarche, vous pouvez faire un don qui servira à l’acquisition d’archets baroques ou classiques, à leur entretien ainsi qu’aux frais d’assurance incombant à leur prêt. Déductible à 66% de vos impôts, cette aide s’avérera pour vous bien moins coûteuse qu’escomptée, et constituera la meilleure garantie du plein épanouissement par le biais des arts d'un ou d'une jeune musicien(ne) et de l'éclosion de leur talent. Pour adhérer gratuitement à l'association, obtenir de plus amples informations au sujet de ses valeurs, de ses idéaux, de son catalogue ou de ses projets, pour offrir ou bien prêter un archet déjà en votre possession, vous pouvez écrire à laboyausphere@gmail.com ou appeler au 0640076079. Et si vous souhaitez faire un don, et bien... Vous êtes au bon endroit ! Ils nous soutiennent ! - William Christie, chef d'orchestre, claveciniste et directeur artistique des Arts Florissants - Beatrice Martin, claveciniste, continuiste et professeure à la Julliard School de New York, à la HEM de Genève et au CRR de Paris. - Craig Ryder, archetier actif à Paris, spécialisé dans la facture historique. - Le Petit Trianon, ensemble instrumental formé à Genève, salué par la critique pour ses enregistrements de musique française au XVIII ème siècle. Qui sommes-nous ? Cyril Poulet : Violoncelliste baroque et président de l'association. crédit photo C.Castres Né en 1987 dans une famille qui l’éveille à la littérature, aux arts en général et plus précisément à la musique, Cyril Poulet commence le violoncelle à l’âge de cinq ans au CNR d'Amiens dans les classes d’Elisabeth Gallois, de Michel Poulet son père puis de Laurent Rannou. Récompensé par un premier prix d’instrument l’année de son baccalauréat, puis admis à l’Université des Arts de Berlin (UDK) en 2006, il engage ses études supérieures sous l’enseignement du Quatuor Artemis et de Martin Löhr, qui accroit encore sa fascination et son exigence face à la vocalité du violoncelle et aux couleurs insoupçonnées de sa sonorité. Licence en poche, et son intérêt pour la musique ancienne allant crescendo, il se rend à Genève et découvre le violoncelle baroque. Dès lors, il ne quitte plus les cordes en boyau, et consacre en 2013 son mémoire de master aux techniques historiques de leur fabrication. De retour en France, il travaille rapidement au sein d’ensembles spécialisés comme Correspondances, Pygmalion, Cappella Mediterranea, Le Poème Harmonique, Les Arts Florissants, Jupiter, et entres autres Le Petit Trianon dont il est un membre fondateur. Sollicité régulièrement pour jouer la basse continue, il s'est produit de nombreuses fois en binôme avec William Christie, avec lequel il nourrit une grande complicité musicale. Il s’est également produit en soliste sous la baguette de ce dernier avec les Arts Florissants dans le concerto en ré majeur de Joseph Haydn, notamment dans la grande salle de la cité de la musique à Paris. Sa discographie compte à ce jour plus d’une trentaine d’enregistrements allant du répertoire soliste à l’opéra . Il a terminé son cursus de perfectionnement dans la classe de David Simpson en 2017 et joue un violoncelle anonyme est-européen de la fin du dix-huitième siècle. Désireux de rendre accessible à de jeunes musiciens aux ressources limitées un panel d’archets baroques de qualité, il crée, en pleine pandémie 2020 et parallèlement à son premier stage d'archèterie chez Craig Ryder, la Boyausphère, petit parc instrumental pour adeptes des cordes en boyau, structure ouverte aux prêts qu’il entretient et développe bénévolement depuis ... Camille Castres : Architecte du patrimoine, dessinatrice et trésorière de la Boyausphère. Initiée au piano à l'âge de neuf ans puis au violon quatre ans plus tard, Camille Castres développe dès son plus jeune âge une attirance particulière pour la musique ancienne et les arts de l'image. Férue de photographie, ses premiers clichés pris sur un vieil argentique révèlent en elle une passion qu'elle conservera toute sa vie. Également curieuse de botanique et plus tard de viticulture et d'œnologie, elle passe son baccalauréat S option biologie et arts plastiques en 2007 et décide de se consacrer à l'Architecture, allant jusqu'à enchaîner deux masters à Marseille et Strasbourg de 2011 à 2014, le premier en Architecture, le second de spécialisation en Archéologie. Elle intègre ensuite peu à peu le monde professionnel, voyageant fréquemment en Gaule Narbonnaise, entre Bordeaux, Orange et Fréjus, mais aussi en Grèce et à Chypre. Insatiable dans son métier, elle poursuit son travail dans la restauration des Monuments Historiques en Beauce, à Chartres et ses environs, avant de consacrer une année au chantier de sécurisation et de reconstruction de la cathédrale Notre Dame de Paris. Encore non rassasiée d'étude, elle intègre la prestigieuse École de Chaillot pour consolider ses connaissances en architecture du patrimoine, nourrissant parallèlement sa passion pour la botanique et la reconstruction de jardins historiques, branche onirique de son métier. Trésorière de la Boyausphère, elle met aussi gracieusement au service de l'association ses talents de dessinatrice et de photographe. Sylvie Timbert : Claveciniste amateur, retraitée active et secrétaire de la Boyausphère. « Du plus loin que je me souvienne , j’ai toujours associé musique et passion . Mon père , qui m’a fait découvrir bien des chefs d’œuvre et les plus grands interprètes , était un fou de musique et ardent pédagogue . Il m’a transmis cette flamme pour l’art en général et , même si je me suis détournée de la pratique du piano après avoir obtenu un Prix de Conservatoire National et un Baccalauréat littéraire , la musique a souvent resurgi , à des moments-clés de ma vie . Je n’en ai jamais fait mon métier à proprement parler et les professions que j’ai exercées - responsable de formation dans la Fonction publique territoriale , puis directrice-adjointe de conservatoire , puis professeure agrégée d’Allemand et , en même temps , mère de trois enfants , se sont révélées trop chronophages pour laisser à une pratique instrumentale de qualité la place que je voulais lui assigner. Mais la musique était toujours présente : elle a accompagné mes amours et m’a procuré des émotions uniques , jusqu’au jour où l’écouter ne m’a plus suffi , car elle m’était essentielle . Alors , j’ai renoué d’abord avec le clavecin que j’avais découvert avec enthousiasme dans les années 80 . Puis mon désir de toucher au sens propre à d’autres répertoires et élargir mes sensations m’ont ramenée au piano et à la Musique de chambre . Je peux en effet être littéralement absorbée par un travail sur une suite de Bach, jurant qu’il n’y a rien de plus sublime et de plus jouissif et, quelques heures après, vibrer différemment mais aussi intensément en plongeant dans l’Ailleurs d’un Lied de Schumann ou d’un Trio de Fauré...» Pourquoi je soutiens le projet porté par La Boyausphère ? Parce que la beauté d’un vernis ou la courbe sensuelle d’un archet m’émeuvent . Parce que je suis profondément touchée par la puissance évocatrice des instruments à cordes . Parce que je trouve dans cette jeune Association une recherche d’harmonie et un élan de générosité ancrés dans mes valeurs . Parce que j’ai trop souvent entendu dire que la Musique savante était élitiste et réservée aux "héritiers". Parce que j’y vois une utopie réalisable : faciliter le chemin vers l’excellence à de jeunes musiciens en mettant à leur disposition des outils dignes de leur talent . La musique permet de faire venir le ciel sur terre ... encore faut-il s’en donner les moyens !