Maraîchage dans les Alpes de Haute Provence
<p>Bonjour citoyen !</p>
<p>Peut être me connais-tu ou peut être pas. Quoi qu’il en soit je te remercie de prendre le temps (cette précieuse denrée) de lire ces quelques lignes.</p>
<p>Sache que si tu n’as pas le temps de lire tout mon blabla, tu peux aller directement au résumé, en fin de présentation.</p>
<p>Savais-tu qu’en France, en à peine 70 ans, la part d’agriculteurs dans la population active est passée de 30% à 2% ?</p>
<p>Première donnée intéressante : 1/3 de nos ancêtres agriculteurs, tu as donc probablement des origines rurales. Blague à part, ce constat est plus qu’alarmant.</p>
<p>A l’heure où le réchauffement climatique et ses causes sont connues de tous (même des sceptiques), le grand coupable est la mondialisation excessive. Il semble donc que dans un avenir proche on ne pourra plus compter sur un pays du bout du monde pour assurer nos besoins.</p>
<p>Mais alors il faudra les assurer seul. Peut-on vraiment demander à 2% de la population de sécuriser notre besoin le plus primaire : se nourrir ?</p>
<p>Pour l’instant nous avons de la chance, car le peu d’agriculteurs qui restent, qui se sont accrochés, sont du genre coriace !</p>
<p>J’admire depuis des années ces gaulois réfractaires et suis irrémédiablement attiré par cette vie de production. On ne m’a jamais vraiment présenté le monde agricole comme une option de carrière, comme s’il s’agissait d’une caste, à part : «Il faut être né dans une ferme », « c’est un métier très dur, ils n’ont jamais de vacances », et je vous livre les plus soft…</p>
<p> Cette attirance m’a conduit dans le lycée agricole de Carmejane, pour étudier la faune et la flore sauvage. Une formation passionnante qui a scellé mon attachement à nos montagnes, champs et forêts.</p>
<p>L’escalade, le canyonning et l’alpinisme sont les autres passions de ma vie et tu n’auras pas manqué de faire le lien avec la première.</p>
<p>Je suis donc naturellement devenu guide de canyon, profession que j’exerce depuis 5 ans. La crise sanitaire comme élément déclencheur, j’ai décidé de franchir le pas et de m’inscrire à une formation de maraîchage biologique, à Carmejane bien sûr !</p>
<p>J’arrive au terme de cette riche année et j’en sors gonfler à bloc !!</p>
<p>Mais, l’aventure ne fait que commencer, le diplôme ne suffit pas. Il me faut maintenant trouver des terres à exploiter. Démarche longue, parfois plusieurs années, où la patience est mise à rude épreuve.</p>
<p>Pour ne pas perdre les connaissances accumulées durant l’année, j’ai cherché un moyen de pouvoir commencer à gratter la terre le plus tôt possible. Je me suis tourné vers des amis agriculteurs pour savoir s’ils auraient une parcelle à prêter ou louer et… bingo ! Me voilà avec un terrain dans un des plus beaux endroits du monde. Je joins quelques photos pour vous prouver ma bonne foi !</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/740944/4393f209-482c-4287-b696-583fef9f3143.jpg" width="100%" /></p>
<p>Voilà le plan :</p>
<p>Plusieurs ami(e)s se sont installé(e)s sur une grosse surface dès le début et ont regretté ce choix. J’ai prit le parti de commencer crescendo à mi-temps sur une parcelle de 3000m2 dont la moitié sera vraiment mise en culture.</p>
<p>Cette décision présente pour moi 2 avantages : étaler les investissements dans le temps et me bâtir une solide expérience pour la continuité du projet.</p>
<p>La méthode que j’appliquerai est directement inspirée de Jean Martin FORTIER le « jardinier-maraîcher » québécois, dont le modèle me semble (en partie) transposable à ma situation. Les grandes idées du système étant de travailler sur planches permanentes et de densifier au maximum les cultures pour produire le plus possible sur une petite surface.</p>
<p>Pour les curieux voici un lien qui en dit plus, un exemple français de maraîchage bio-intensif : https://www.youtube.com/watch?v=_zXoUZoaa-M</p>
<p>2 serres tunnels seront également installées. Dans nos montagnes, c’est l’équipement indispensable du maraîcher. Elles permettent de gagner énormément en précocité. Et oui, on aime avoir des tomates un petit peu avant le mois d’août !</p>
<p> </p>
<p>Côté matos, on est à l’économie ! Beaucoup d’outils à manche, j’en possède déjà certains, mais il me faudra en acquérir d’autres (les plus chers, bien entendu), comme le mythique « Pouss-Pouss » qui permet de désherber de belles surfaces presque sans effort. Ainsi qu’une campagnole, qui est une sorte de grelinette sur roues qui casse les mottes et décompacte le sol.</p>
<p>L’activité sera presque essentiellement concentrée l’été avec une réduction progressive de la production jusqu’à Noël.</p>
<p>Bien sûr, il ne suffit pas d’un bon sol et d’y planter des légumes. Tout ce petit monde va avoir soif !</p>
<p>Coup de bol, il y a une source à 20m de la parcelle ! Mais… nous sommes dans une région où la gestion de l’eau est une problématique majeure. Mes ressources seront donc limitées à 3-4 m3 par jour (ce qui ne fait pas beaucoup). J’ai donc opté pour une irrigation presque à 100% en goutte à goutte, qui permet une gestion drastique de l’utilisation d’eau.</p>
<p>Nous avons maintenant des légumes arrosés sur une jolie parcelle… Il va être indispensable de protéger mes jardins de nos voisins mammifères : chevreuil et sanglier.</p>
<p>Je n’aime pas particulièrement me barricader, mais là, pas le choix. Je connais le spot, mes courgettes ne tiendraient pas 1 nuit là-haut.</p>
<p>Si je résume sous forme de liste :</p>
<p>2 serres tunnels d’occasion = 5€/m2 soit 200m2 x 2 = 2000€</p>
<p>Petits matériels (pouss-pouss, campagnole, divers outils à manche…) = 2000€</p>
<p>Pompe et réseau d’irrigation = 1500€</p>
<p>Grillage de type Ursus = 800€</p>
<p>Toile tissée d’occultation sur 800m2 = 1000€</p>
<p>Serre à semis bio-climatique artisanale = 800€</p>
<p>2 cuves de 1000L = 200€</p>
<p>Charges opérationnelles (graines, voiles, plants, terreau…) = 1500€</p>
<p>Semoir manuel 1 rang = 600€</p>
<p>Motoculteur BCS + outils = 8000€</p>
<p>C’est là que tu interviens l’ami. Je suis malheureusement pauvre en argent et le matériel, bien que je sois minimaliste, coûte cher.</p>
<p>Ton soutien m’est donc indispensable pour lancer l’activité, d’où la création de ce financement participatif.</p>
<p>J’autofinance une partie du projet et espère t’avoir convaincu de m’aider à payer le reste.</p>
<p>Bien sûr, je ne t’oublie pas ! Avec ton don tu peux t’offrir une place dans une aventure canyonning avec ton guide préféré !!! Ce n’est pas génial ??</p>
<p>Mais au fait le canyonning c’est le truc avec le bateau c’est ça ??</p>
<p>Le mieux c’est que je te mette quelques photos pour que tu puisses te projeter (pas trop fort quand même).</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/740945/fd6dd04b-f7e7-44d7-8be2-817dfa9f725e.jpg" width="100%" /></p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/740946/a320e28f-286b-464e-9c5e-b9927806bf08.jpg" /></p>
<p>Je mets en ligne un agenda sur lequel tu pourras t’inscrire à la journée que tu veux.</p>
<p>Si le canyon ce n’est pas ton truc, ce n’est pas grave tu peux quand même m’aider, c’est très satisfaisant et j’enverrai des nouvelles régulières de la ferme à mes bienfaiteurs. De plus tu auras droit à un magnifique panier de légumes à venir récupérer à la ferme.</p>
<p>Le site demande un fonctionnement par pallier. J’ai donc classé par ordre de priorité les investissements à faire :</p>
<p>PALLIER I : objectif = 5000€</p>
<p>Serres, Irrigation, Protection, petits matériels</p>
<p>PALLIER II : objectif = 7000€</p>
<p>Charges opérationnelles, Semoir</p>
<p>PALLIER III : objectif = 9000€</p>
<p>Serre à semis, Cuves, Toiles tissées</p>
<p>Je laisse de coté le motoculteur pour l’instant car c’est un investissement lourd. Il facilite grandement la vie du maraîcher, mais je peux me permettre de faire du tout manuel les premières années.</p>
<p>Je l’envisagerai seulement si tout le reste est payé.</p>
<p> </p>
<p>Résumé pour ceux dont la vie est très chargée :</p>
<p>QUOI ? Maraîchage sur petite surface (3000m2)</p>
<p>COMMENT : Concept du « jardinier-maraîcher</p>
<p>OU : Vaunaves, dans la vallée des Duyes (04)</p>
<p>POURQUOI : Par passion principalement, mais aussi car nous manquons d’agriculteurs.</p>
<p>QUI : Un jeune du coin qui a la patate (élu meilleur jeu de mot 2021)</p>
<p>COMBIEN : Plusieurs paliers pour financer une partie du matériel nécessaire (5000€ – 7000€ – 9000€)</p>
<p>CONTRE QUOI : de 10 à 20€ à paniers de légumes ; de 50 à 500€ à sorties canyon avec votre serviteur qui est également guide de canyonning</p>
<p>Et voilà, il y a plus qu’à ! Si tu as la moindre question sur le projet n’hésite pas à la poser, je répondrai à tout.</p>
<p>Merci de ta participation et à bientôt dans les champs !</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/740948/401c645a-998c-4d55-bebc-404fe6c457f8.JPG" width="100%" /></p>
<p>PALLIER I : objectif = 5000€</p>
<p>Serres, Irrigation, Protection, petits matériels</p>
<p>PALLIER II : objectif = 7000€</p>
<p>Charges opérationnelles, Semoir</p>
<p>PALLIER III : objectif = 9000€</p>
<p>Serre à semis, Cuves, Toiles tissées</p>