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Six acteurs professionnels, un musicien compositeur - batteur - rappeur. C'est avec une équipe resserrée que nous nous ré-attaquons à Macbeth de Shakespeare. Pour cette adaptation contemporaine du mythe, le Théâtre du Nord (CDN de Lille) nous offre une résidence de création de près d'un mois et son soutien! C'est une étape importante pour la compagnie !</p>
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<strong>NOTRE MACBETH</strong></p>
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<img alt="Unknown-1452701485" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/267170/Unknown-1452701485.jpeg"> Orson Welles, <em>Macbeth</em>, (1948)</p>
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<u><strong>"Nous sommes nous encore jeunes dans l'acte" </strong></u>n'est pas tout à fait le <em>Macbeth</em> de Shakespeare. Dans notre fable à nous, il n'y a ni armures ni châteaux, ni épées, ni chevaux, il n'y a même pas vraiment de sorcières... Nous avons tenté de nous rapprocher de <em>Macbeth</em>, de nous l’approprier. De comprendre en quoi les personnages sont proches de nous, et la fable toujours à même de questionner notre société. </p>
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<em>rapprocher Macbeth de notre époque</em></p>
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Si le décor et les costumes ont changé, le pouvoir, l'ambition et la question des moyens employés pour gravir les échelons sociaux sont plus que jamais au coeur de nos obsessions inconscientes... Aujourd'hui, Macbeth est un jeune loup un peu énervé, un peu impatient, à qui on a dit qu’il pouvait être le chef. Il y pensait à peine. On le lui a répété. Il y a cru. Il nous fait penser à cet archétype féroce de la jeunesse doré. Un Patrick Bateman ou un loup de Wall street. Dans le monde de Macbeth, <em>lupus homini lupus</em>. Sous l’écorce de la bienséance couve une violence considérable. Il faut écraser - et écraser vite - pour ne pas être écrasé.</p>
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<img alt="Images-4-1452703360" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/267190/images-4-1452703360.jpg"></p>
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<em>"J'ai toutes les caractéristiques d'un être humain, la chair, le sang, la peau, les cheveux. Mais je ne ressens jamais d'émotion perceptible, si ce n'est l'avidité et le dégoût. Quelque chose d'horrible s'est passé en moi, et je ne sais pas pourquoi. Mes nuits sanglantes ont envahi mes jours. Je me sens au bord de la frénésie meurtrière. J'ai l'impression que ma santé mentale est sur le point de basculer.</em><strong>"</strong></p>
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<strong>Patrick Bateman - </strong>American Psycho</p>
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<em>Macbeth-adolescent</em></p>
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Le titre du spectacle est une citation de Macbeth à la fin de l'Acte III. C'est également le point de départ de notre adaptation. Il nous paraît intéressant de lire cette pièce du point de vue de la jeunesse. Macbeth est victime d'une ambition trop grande pour lui, de son indécision et de sa précipitation dans le crime. Il est à la fois enthousiaste, plein de feu, et fragile, indécis. Des troubles presque adolescents que nous pouvons comprendre, nous, au seuil de l'âge adulte. En racontant l'histoire de Macbeth nous tentons d'utiliser nos expériences comme des outils d'interprétation.</p>
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<em>Une histoire de clan</em></p>
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Macbeth, au fil de la pièce, devient fou, rongé par la perte de sens du monde et par la trahison qu'il a commis. Dans le mythe <em>Macbeth,</em> la loyauté et la fidélité sont des valeurs cardinales. Nous pouvons comprendre la valeur de ces liens et la profanation que peut constituer la trahison de son chef en transposant ces liens féodaux dans ceux qui lient une bande d'amis de longue date. C'est donc en travaillant sur la bande, le clan, l'appartenance à un groupe, la jalousie et l'amitié que nous pouvons nous rapprocher des problématiques féodales décrites par Shakespeare.</p>
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<img alt="13993688-1452706140" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/267226/13993688-1452706140.jpg"></p>
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<em>Trois souvenirs de ma jeunesse</em>, Arnaud Desplechin, 2015</p>
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<em>rapprocher Macbeth des spectateurs</em></p>
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En 2006, Arpad Schilling avait monté Hamlet en quadri-frontal avec trois acteurs. Il se servait des spectateurs présents pour incarner les figures absentes. Les trois acteurs interprétaient tous les rôles principaux, prouvant qu'il n'y a pas besoin de grandes machineries pour porter le texte de Shakespeare. Nous nous inspirons de sa démarche dont on peut voir quelques images ici : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=CX5bj2HFK-g" target="_blank">https://www.youtube.com/watch?v=CX5bj2HFK-g</a></p>
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Nous jouerons ce texte en quadrifrontal. Les spectateurs seront assis tout autour de la scène et, immergés dans ce récit du passé conté au présent, ils seront sans cesse pris à témoins et à parti. Macbeth, encerclé par les regards des acteurs et des spectateurs, tel « un ours qui a la meute à combattre » n’aura pas d’échappatoire possible...</p>
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<strong>L'EQUIPE ET LES PARTENAIRES</strong></p>
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TEXTE / WILLIAM SHAKESPEARE</p>
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TRADUCTION / ANDRE MARKOWICZ</p>
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ADAPTATION ET MISE EN SCENE / LISA GUEZ</p>
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SCENOGRAPHIE : PAUL CHARLOT ET OLIVIER GRIEU</p>
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COSTUMES/ BENJAMIN MOREAU</p>
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SON ET PERFORMANCE MUSICALE / ILIES MAHBOUB</p>
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AVEC / ULYSSE BOSSHARD, BAPTISTE DEZERCES, ARTHUR GUILLOT, VALENTINE KRASNOCHOK, MATHILDE PANIS, IANNIS HAILLET</p>
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DUREE ESTIMEE DU SPECTACLE : 1 H 50</p>
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Ce spectacle est une production de Juste avant la compagnie</p>
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PARTENAIRES :</p>
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<strong>Théâtre du Nord/ </strong>résidence de création</p>
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<strong>Les Fossés rouges /</strong> résidence de création</p>
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<strong>Ecole du nord / </strong>résidence de création</p>
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<strong>Collectif Curry Vavart-Le Marchal / </strong>résidence de création</p>
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<strong>Ecole Normale Supérieure /</strong> résidence de création</p>
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<strong>remerciements à</strong> : Olivier Grieu pour le temps passé sur la baignoire, Xavier Duthu pour les conseils lumières, Paul Charlot pour les conseils lumières et la scénographie, Clément Mercier pour Fréteval, le teaser et toutes les bonnes choses, Isa Mercure pour la bienveillance et le stockage du décor, Louis-Marie Hippolyte pour le temps passé sur le son, André Markowicz pour son texte, son soutien, ses lumières et ses sages conseils, Benjamin Moreau sans qui rien n'aurait ressemblé à rien, Cyril Viallon pour ses conseils chorégraphiques et sa folie, Mayorek pour les illustrations, Marie-Pierre et toute sa famille pour l'hébergement à Lille, Thierry Pariente pour ses conseils stratégiques, Victor Guillemot pour son temps et les magnifiques photos, toute l'équipe du théâtre et de l'Ecole du nord pour leur accueil. Bien d'autres merci sont encore à venir... </p>
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JUSTE AVANT LA COMPAGNIE</p>
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211 AVENUE MAURICE THOREZ / 94200</p>
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IVRY-SUR-SEINE</p>
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Tél : 06 29 87 37 12 (Lisa Guez) ou 06 51 70 61 16 (Baptiste Dezerces)</p>
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[email protected]</p>
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www.justeavantlacompagnie.com</p>
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<img alt="103__1_sur_1_-1451158087" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/263193/103__1_sur_1_-1451158087.jpg"></p>
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PHOTO DE REPETITION AU THEATRE DU NORD/ VICTOR GUILLEMOT</p>
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<img alt="105__1_sur_1_-1451158023" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/263192/105__1_sur_1_-1451158023.jpg"></p>
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PHOTOS DE REPETITION AU THEATRE DU NORD/ VICTOR GUILLEMOT</p>
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NOTRE TEASER, réalisé par les Fossés rouges</p>
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<a href="https://vimeo.com/139684588" target="_blank">https://vimeo.com/139684588</a></p>
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<strong>Extrait du texte, traduction André Markowicz </strong><strong>:</strong></p>
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« Répondez-moi, dussiez-vous rendre libres</p>
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Les vents furieux à l’assaut des Eglises,</p>
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Dût le ferment des vagues écumeuses</p>
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Engloutir toute trace de navires</p>
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Dût le blé vert être jeté à terre,</p>
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Les arbres se trouver déracinés</p>
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Les châteaux s’écrouler sur ceux qu’ils logent</p>
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Dussent les pyramides, les palais,</p>
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S’effondrer de la tête aux fondations </p>
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Répondez moi pour ce que je demande!"</p>
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<img alt="116__1_sur_1_-1451158156" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/263194/116__1_sur_1_-1451158156.jpg"></p>
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PHOTO DE REPETITION AU THEATRE DU NORD/ VICTOR GUILLEMOT</p>