Nouvel album de Bogostyle "Freedom"

<p>En 2018, Bogostyle quitte le S&eacute;n&eacute;gal pour venir enregistrer son prochain album en France. Il fera la rencontre du producteur Gymkhana qui travaillera &agrave; apprivoiser le style d&#39;Oumar &quot;Bogostyle&quot; Diop&nbsp; et &agrave; y apporter sa touche &eacute;lectronique et organique. Rapidement, Bogostyle rencontrera des musiciens locaux et montera le groupe &quot;Bogostyle and the Rising band&quot;. En exil pour avoir cri&eacute; tout haut ce que le peuple pense tout bas, Bogostyle s&#39;inscrit dans la tradition du Rap/Reggae militant et conscient. Loin de ses proches et arm&eacute; d&#39;un courage sans faille, il reste en connexion avec l&#39;actualit&eacute; politique et artistique de son pays tout en d&eacute;couvrant celle d&#39;une Europe tiraill&eacute;e. Aujourd&#39;hui l&#39;album est quasiment termin&eacute;, il ne reste plus que le coup de pouce du public et des m&eacute;lomanes.</p> <p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/591338/maxresdefault-1556882392.jpg" width="100%" /></p> <p><strong>Oumar Diop alias Bogostyle</strong> a plus d&#39;un rythme dans son sac. En moins de deux, Bogostyle change de style, passant du slam au reggae et du groove au funk. Musicalement polyvalent, ce Saint-louisien d&#39;origine a un r&eacute;pertoire vari&eacute; et harmonis&eacute;, n&#39;h&eacute;sitant pas &agrave; chanter en quatre langues diff&eacute;rentes (wolof, bambara, fran&ccedil;ais et anglais). Bogostyle entra&icirc;ne son public dans un monde de paix et lui donne envie de l&#39;accompagner en choeur dans ses refrains. &nbsp;<br /> F&eacute;ru de musique, Bogostyle explique sa passion : &ldquo; J&#39;ai toujours trop aim&eacute; la musique. J&#39;&eacute;coutais aussi souvent la musique mandingue &agrave; la radio, ma grand-m&egrave;re adorait d&#39;ailleurs la musique mandingue. J&#39;ai grandi en plus dans une maison o&ugrave; il n&#39;y a que des musiciens : mon p&egrave;re &eacute;tait guitariste, son fr&egrave;re &eacute;tait jouer de clavier, mon autre oncle est batteur...&rdquo;<br /> C&#39;est en 1994, &agrave; l&#39;&acirc;ge de 17 ans, que la carri&egrave;re du jeune chanteur commence &agrave; d&eacute;coller. &ldquo; J&#39;&eacute;tais dans un groupe qui s&#39;appelait For and Black, on a d&eacute;but&eacute; au quartier nord de Saint-Louis. Quand on a commenc&eacute; &agrave; faire du rap, ce n&#39;&eacute;tait pas au d&eacute;part du s&eacute;rieux. On faisait seulement des repr&eacute;sentations dans les &eacute;coles et dans les quartiers&rdquo;, raconte le trentenaire. Reconnu au festival du Hip Hop de Saint Louis (Rapandar), Bogostyle encha&icirc;ne ensuite les concerts dans les bo&icirc;tes de nuit. Cette ann&eacute;e-l&agrave;, il r&eacute;alise m&ecirc;me un duo avec le fran&ccedil;ais Seul 2 Seul. &nbsp;<br /> Il y a 7 ans, le rappeur s&eacute;n&eacute;galais remporte le prix D&eacute;couverte RFI, avec Didier Awadi du Positive Black Soul. La chanson qui l&#39;a fait gagner ont &eacute;t&eacute; compos&eacute;s par Bogo. Cette musique est ensuite diffus&eacute;e sur toutes les ondes s&eacute;n&eacute;galaises, ce qui lui permet de faire reconna&icirc;tre son talent.&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p>