Soutenons "Sois un homme mon fils", le One-man show décalé de BOUCHTA
<p>Depuis 50 ans, Richard Martin se bat pour le Théâtre Toursky qu'il a fondé à Marseille, dans l'un des quartiers les plus défavorisés d'Europe. Il ouvre vaillamment une porte sur le monde, conduisant une véritable odyssée culturelle. </p>
<p><strong>Le TOURSKY est un lieu à part, connu dans le monde entier ! </strong></p>
<p><strong>Richard Martin est un homme rare !</strong> Courageux, engagé corps et âme, il affirme dans ses créations sa vision d'une société plus démocratique et plus juste où la culture est à la portée de tous. </p>
<p>Fils d’immigrés algériens installés à Marseille, <strong>Bouchta</strong> grandit dans l’une des premières cités HLM. Il y connaît les joies de l’accession à un appartement neuf, les ruses de la débrouille… Mais il est le onzième enfant de la famille, « différent » des autres. Commence alors une quête d’identité douloureuse… Mêlant les rires aux larmes chaque jour, il cherche en permanence à dépasser ses difficultés. </p>
<p>Je le rencontre par hasard. Il me propose de l'aider à écrire son histoire. Nous y passons un été entier. Je le publie chez l'Harmattan où je dirige la collection Antidote(s) destinée à donner des coups de projecteurs sur des personnes animées par l'intelligence de la vie. Et le livre est publié en février 2017.</p>
<p>Bouchta passe depuis toujours devant le Théâtre Toursky, situé à quelques pas de chez lui. Il y entre un jour, son livre sous la main. Richard Martin et son épouse, Françoise Delvalée, sont là. Il leur offre son livre. Coup de coeur réciproque, belle rencontre ! Richard Martin et Françoise Delvalée lui offrent de réaliser son rêve : monter sur les planches, devenir acteur parmi les acteurs, et raconter son histoire. </p>
<p>Il entre en résidence au Théâtre Toursky, dirigé par Richard Martin. La magie opère ! Le spectacle est prêt pour le Festival d'Avignon Off de cette année. Il est également programmé en novembre et décembre 2019 à l'Espace Léo Ferré du Théâtre Toursky.</p>
<p>Le spectacle est né : <strong>SOIS UN HOMME MON FILS. U</strong><strong>n one-man-show décapant. </strong>Devant nous, Bouchta, désopilant, explosif, tendre, émouvant, sort de sa coquille, se régénère et nous offre sa <em>Cage aux folles</em> version couscous.</p>
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<strong>Avec son humour naturel décapant, BOUCHTA combat les tabous, l’intolérance, l’homophobie, les mariages forcés... et nous fait rire là où ça fait mal. </strong></p>
<p>Le rire est une réponse au tragique. C’est l’antidépresseur idéal. Le réel reste le réel, mais mis en scène, il devient une revanche sur le destin. <strong>Immigration, intégration et homosexualité, avec cette création choc, Richard Martin s’empare d’un sujet brûlant d’actualité. </strong></p>
<p>Sous la direction bienveillante et constante de Richard Martin, Bouchta le saltimbanque est né. Le conte magique devient réalité.</p>
<p>Mais les mauvaises fées en ont décidé autrement. Pour la seconde année consécutive, le Théâtre Toursky se voit retirer par la Ville de Marseille 85 000 euros sur le montant de sa subvention... 3 mois seulement avant le fin de son exercice fiscal. Par communiqué de presse de la Ville, le Théâtre Toursky apprend que la Ville veut diligenter un audit pour vérifier si "le projet culturel du Toursky est en adéquation avec le projet culturel de la Ville". </p>
<p>Evidemment la suppression de cette subvention met en difficulté la création de Bouchta <em>Sois un homme mon fils</em>. Chronique d'une mort annoncée ! </p>
<p>Le Théâtre Toursky est donc entré en résistance active au nom des valeurs de la démocratie, de l'éducation populaire et du brassage culturel comme leviers de la réconciliation sociale.</p>
<p>Voilà pourquoi je soutiens la résistance du Théâtre Toursky, la création théâtrale de Richard Martin, et particulièrement le spectacle de Bouchta.</p>
<p>Je crois absolument que nous sommes là au cœur d'une problématique profonde de notre réalité sociale en mutation : la culture dans la Cité, au plus près des citoyens, est un levier de résilience essentiel pour chacun autant qu'un levier de transformation positive de la société. A notre tour, activons ces leviers !</p>
<p>J'appelle au financement solidaire du spectacle de Bouchta afin que la création théâtrale puisse continuer à vivre librement et que l'odyssée culturelle du Toursky perdure, nous embarquant tous dans son formidable navire, avec ses grands spectacles internationaux et ses nouveaux talents. </p>
<p><strong>Participer au financement du one-man show de Bouchta, c'est soutenir la création émergente qui donne leur chance aux nouveaux talents. C'est défendre un théâtre qui interroge, qui explore, qui rêve, qui rallume les soleils confisqués, qui ne désespère pas d'espérer. </strong></p>
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<h2><strong>QUI ES-TU BOUCHTA ?</strong></h2>
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<p><img alt="" src="http://harmattan-chantal-hincker.fr/wp-content/uploads/2017/03/photo-bouchta.jpg" style="width: 400px; height: 269px;" /><strong><em>"Je suis un homme au passé-composé féminin. J’appartiens au troisième genre, celui qui n’a pas trouvé sa place dans les diverses constitutions européennes des droits de l’homme, et qui pourtant existe depuis tout temps. Nommer enfin, c’est faire exister en pleine lumière."</em></strong></p>
<p><strong><em>Bouchta Saïdoun, Je voulais devenir un homme, éditions l'Harmattan, 2017</em></strong></p>
<p>Bouchta vit dans les quartiers Nord de Marseille. Né dans un milieu très pauvre, avant- dernier enfant d'une fratrie de douze, il est d'un naturel humoriste et combatif. Perdu dans ses observations d'un monde d'adulte qu'il juge très tôt incohérent, élevé par des soeurs aimantes, rudoyé par des frères violents, il cherche qui il est. À chaque anniversaire, il se dit que la vie lui a réservé un gâteau de misère, mais, lui, veut en faire un gâteau de fête. Il y réussit grâce à son humour décapant dans la vie, dans son livre, dans son spectacle. </p>
<p>Avant de devenir artiste résident de la Compagnie Richard Martin au Théâtre Toursky, il a été <em>le</em> <em>beau-frère</em> dans le film éponyme d'Hassène Belaïd. Puis il a été directeur de casting et dialoguiste pour la série <em>Aïcha</em> de Yamina Benguigui. Enfin, il a été quelques temps référent de Radio Nova à Marseille où il a croqué des scènes vivantes de son quartier Nord dans la matinale d'Edouard Baer . </p>
<p>Nous souhaitons tous, autour de lui, que son one-man show <em>Sois un homme mon fils</em> lui consacre une carrière de comédien afin de lui offrir son gâteau de fête. </p>
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<h2><strong>LE MOT DE RICHARD MARTIN… </strong></h2>
<p><img alt="" src="https://www.lautremag.news/wp-content/uploads/2017/04/richard-martin-960x640.jpg" style="width: 400px; height: 267px;" /><em><strong>Directeur du Théâtre Toursky, Comédien et Metteur en scène</strong></em></p>
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<p><em><strong>Dans cette pièce, l’humour tutoie le drame</strong> parce que je crois que c’est avec beaucoup de légèreté qu'on atteint la profondeur, et avec de la pudeur qu'on touche à la lucidité. L’exercice du comédien se révèle périlleux car, suspendu à un fil, il oscille constamment entre l’humour et la gravité sur des sujets encore tabous dans notre société. </em></p>
<p><em><strong>J’ai voulu que cette pièce nous questionne, nous interroge, nous bouscule.<br />
Cette pièce est une partition singulière</strong>, aux multiples héritages. Cette pièce est l’histoire d’un homme, d’une famille, d’une société. </em></p>
<p><strong><em>Le sujet est d’une actualité brûlante à tous niveaux – mœurs, société identité –</em></strong><em>, et soulève des questions d’immigration, d’intégration et d’homosexualité. </em></p>
<p><strong><em>Si la pièce dénonce, j’ai voulu garder un œil bienveillant sur une histoire de vie racontée sans fard et sans détours. </em></strong><em>Une histoire de vie brute, sans retouche, avec la seule volonté de faire entendre la voix d’un homme derrière lequel se cache un artiste. Un artiste qui affirme son identité dans la résilience artistique. </em></p>
<p><strong><em>Cette pièce n’impose rien. Cette pièce ne moralise pas. Non, cette pièce propose un spectacle inédit, d’une sagesse décalée. </em></strong></p>
<p style="text-align:right">Richard Martin</p>
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<h2><strong>POURQUOI SOUTENIR "SOIS UN HOMME MON FILS"…</strong></h2>
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<p><em><strong>« La misère n’est pas une fatalité avec laquelle tout le monde s’arrange finalement. Il faut d’abord compter sur soi-même, se battre pour en sortir, ne pas baisser les bras. La société devrait mettre un point d’honneur à donner une chance à ceux qui veulent s’en sortir. » </strong></em>Bouchta Saïdoun, <em>Je voulais devenir un homme</em> (L'Harmattan, 2017)</p>
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<strong>Avec ce spectacle, c’est à Bouchta que le Théâtre Toursky a décidé de donner cette chance. À sa douleur, son rire, sa force, son talent.</strong></p>
<p><strong>Nous espérons au plus fort qu’avec votre soutien, nous pourrons mettre en lumière son histoire et la partager avec vous. En 2019, il jouera au : </strong></p>
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<li><strong>Festival Avignon OFF </strong><br />
Du 5 au 28 juillet > 20h50<em> • Relâche les 10, 17 & 24 juillet</em><br />
Théâtre du Chien qui Fume • 75 rue des Teinturier 84000 Avignon<br />
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<li><strong>Théâtre Toursky - Marseille</strong><br />
Du 12 novembre au 31 décembre <em>• Relâche les 24 & 25 décembre</em><br />
Théâtre Toursky • 16 passage Léo Ferré 13003 Marseille</li>
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<p>Nous faisons le vœu de vous embarquer dans cette aventure et de partager avec vous les joies de ce spectacle haut en couleur, en émotion, plein de rire et de tendresse.</p>
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<p><strong>Dans un contexte de restrictions et coupes budgétaires brutales, les aides institutionnelles à la création se font peau de chagrin au détriment des nouveaux talents. </strong></p>
<p><strong>Pas question pour autant de baisser les bras ! Le Toursky poursuivra, passionnément et farouchement, sa mission de découverte et de diffusion de talents émergents. Bouchta est l'un de ces talents. Nous voulons porter haut et fort son message, sa souffrance, parfois sa désespérance, mais aussi défendre son humour insolite, décapant, ses éclats de rire. Pour cela, nous avons besoin de vous.</strong></p>
<p><strong>La collecte est créditée directement au Théâtre Toursky. </strong></p>
<p>Avec un premier palier fixé à 15 000 euros, le Théâtre Toursky pourra financer... </p>
<ul>
<li>l’écriture de la pièce</li>
</ul>
<p><img alt="" src="https://svgsilh.com/svg_v2/1293329.svg" style="width: 100px; height: 83px;" /></p>
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<li>la résidence artistique de Bouchta au Théâtre Toursky pendant 7 mois</li>
</ul>
<p><img alt="" src="https://cdn.pixabay.com/photo/2014/04/03/00/38/house-308936_960_720.png" style="width: 100px; height: 100px;" /></p>
<p>Une fois ce palier atteint, la collecte continuera en espérant réunir des fonds supplémentaires pour aider le théâtre à financer...</p>
<ul>
<li>les décors, les lumières, les costumes</li>
</ul>
<p><img alt="" src="https://svgsilh.com/svg_v2/34758.svg" style="width: 100px; height: 51px;" /></p>
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<li>les frais de production</li>
</ul>
<p><img alt="" src="https://cdn.pixabay.com/photo/2017/01/20/11/04/icon-1994566_960_720.png" style="width: 100px; height: 100px;" /></p>
<ul>
<li>son passage au Festival Avignon Off cet été (location du théâtre, frais artistiques et techniques, communication, diffusion…)</li>
</ul>
<p><img alt="" src="https://yt3.ggpht.com/a/AGF-l7_cxsLvKEoopq2LMsoHzeZRGU_DWxIWCzlg=s900-mo-c-c0xffffffff-rj-k-no" style="width: 100px; height: 100px;" /> <img alt="" src="https://appli.spectacle-snes.org/wp-content/uploads/profiles/175/Logo-CQF-2017.jpg" style="width: 100px; height: 32px;" /></p>
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<ul>
<li>la reprise de la pièce à l’automne qui restera 2 mois à l’affiche au Théâtre Toursky.</li>
</ul>
<p><img alt="" src="https://culturo.fr/medias/image/ADPA_042_7063866990/14552333560_046_pa13.png" style="width: 100px; height: 96px;" /></p>
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<h3><strong>RÉPARTITION DES FINANCEMENTS…</strong></h3>
<p>Sur un budget total de 80 000 € :</p>
<p><img alt="" src="http://harmattan-chantal-hincker.fr/wp-content/uploads/2019/06/r%C3%A9partition-financements-toursky-last.jpg" /></p>
<ul>
<li><strong>51%</strong> sont financés nos fonds propres ;</li>
<li><strong>9%</strong> par des subventions (SACD, ADAMI) ;</li>
<li><strong>22%</strong> par du mécénat (Alris, Calypso, Françoise Delvalée) ;</li>
<li><strong>18%</strong> par vos dons.</li>
</ul>