Vengeance par Salvatore Ceraolo
A l’origine, Vengeance vient de plusieurs idées ; la première, mon amour pour le cinéma extrême, l’influence majeure étant celle du thriller noir à la coréenne époque 2010 ; la deuxième, raconter une histoire avec des thématiques, certes dures, mais qui méritent d’être évoquées ; et pour finir l’envie de dérouter, casser des codes et des préjugés pour tenter de faire réfléchir sur ce que l’on voit mais aussi, et surtout, ce que l’on fait. Vengeance. Ce mot est souvent associé à la colère ou encore à la douleur. Dans son ambiguïté, il est délicat de l’associer au bien ou au mal. Comment en juger précisement ? Quelle est finalement la limite du bien et du mal dans une société où la justice, les forces de l’ordre et parfois même l’opinion publique font preuve de partialité ? Quand tous se laissent détourner d’un jugement sans préjugés, sans traces de fausses valeurs liées à l’éducation ou encore aux traditions ? Vengeance vient ici questionner notre notion de bien et de mal, de justice, d’éducation ou même de traumatisme. Posons-nous ensemble les questions qui dérangent et déstabilisent. Vengeance sera le produit d’une équipe tournée vers ce même besoin de faire bouger les choses mais avant tout j’ai, à titre personnel, l’envie de choquer. Un moyen rapide et universel provoquant les réactions et les sentiments les plus vifs. Car en effet, il est souvent bien trop tard quand nous décidons de réagir, et la société elle-même prend encore trop de temps à évoluer et valoriser les droits les plus fondamentaux de toute vie humaine. Se doit-on d’agir même si la morale est contre nous ? C’est sur cette thématique que s’appuie Vengeance. Une des nombreuses réponses, ni juste, ni coupable, a inspiré ce court-métrage. Comme dit plus haut, souvenez-vous que la limite entre le bien et le mal est fine, peut-être même personnelle. Il n’y a dans ce court métrage aucune morale, mais un simple questionnement. Tous les personnages sont fictifs. Je suis le réalisateur de Vengeance, Salvatore Ceraolo. Comme dit précédemment, je suis un passionné de cinéma, depuis très jeune. Ce que j’aimais surtout, c’était les histoires. Compliquées, simples, tortueuses ou classiques. Peu m’importait tant qu’elles étaient bien racontées. J’ai donc écrit. Toutes sortes d’histoires, les classiques zombies, le post-apocalyptique, les histoires de fantômes… Ensuite, je me suis amusé à filmer avec mes premiers téléphones portables. Rien de concret, seulement un rêve de passionné. Pour reprendre une célèbre phrase : « un film s’écrit trois fois, au scénario, au tournage et au montage ». J’ai donc fait mes études en post-production et en réalisation pour acquérir suffisamment de connaissances théoriques et pratiques pour me lancer dans la réalisation de mon premier court-métrage, Vengeance.
La collecte servira exclusivement pour le défraiement, la régie, le transport, la location de la salle de tournage et le maquillage pour les blessures, plaies et le faux sang.