À LA DÉRIVE

Synopsis K, un jeune homme introverti, fugue de chez son père, dans l’espoir de retrouver sa mère, qu’il n’a jamais connu. Sans le sou, il fait la rencontre d’Aydan, commercial itinérant et excentrique, qui lui propose son aide. Leur voyage les mènera jusque dans une galerie d'art tenue par Roxanne, femme dont le nom est inscrit sur une vieille lettre que K a retrouvé chez son père. Type : Court-métrage de fiction, 30 minutes Genre : Drame familial, Road-movie Dates de tournage : Du 15 août au 29 août 2024 Lieu : Paris, Région parisienne, Normandie Equipe technique : Environ 16 personnes Présentation de l’équipe technique : Le film est réalisé par Nikolaï Sabatier qui profite de son année de césure en stage dans une boîte de production à Paris (Iconoclast Films) pour réaliser ce court métrage. Grégoire Chéhère, étudiant en Master 2 de Réalisation et Création à l’Université Paris 8, est assistant réalisateur et directeur de production. Chloé Benoit, directrice de la photographie, est étudiante à l’ENS Louis Lumière. Elle est accompagnée par Émile Bradel, chef-électricien également étudiant à l’école Louis Lumière ainsi que par Elie Bissery, première assistante caméra. Arthur Perin, étudiant à l'ESEC, est le scripte sur le projet. Enfin Mickael Diaz, étudiant à Louis Lumière est l'ingénieur du son du film. Présentation de l'équipe artistique : Directrice de casting : Anita Botet Artistes peintres : Darya Maroz et Ambre Jordery. Avancée du projet A l'heure actuelle, nous travaillons sur les repérages des lieux et des décors ainsi que sur la finalisation de la constitution de l'équipe. Par la suite, nous travaillerons sur la post-production, le montage, le montage son, le mixage ainsi que l'étalonnage, pour achever le projet courant début de l'année 2025. Références visuelles Note d'intention Sur l'île de Don Det au Laos, les animaux sont laissés en liberté. On y croise alors de nombreux chiens errants. Un chiot abandonné et affamé s'approcha de deux mâles en train de se prélasser. Attiré par leur chaleur qu'il identifia sans doute à celle de sa mère, il s'approcha du premier pour essayer de le téter. Surpris, ce dernier s'éloigna. Le chiot s'approcha alors du second, qui ne fut pas aussi clément. Il le repoussa violemment, puis lui donna un coup de patte sur le museau. Ce chiot abandonné, c'est le point de départ de l'histoire de K. À sa naissance, il a été abandonné par sa mère. Désormais jeune adulte à la carrure harmonieuse, il fugue de chez son père pour partir à la recherche de sa mère. D’abord torturé par de profonds doutes existentiels, il fait la rencontre d’Aydan. Rayonnant de vitalité, il est en tout point contraire à lui et peut être vu comme un personnage mystique, sorte d’ange-gardien pour K. Le troisième personnage est Roxanne, une femme d’une cinquantaine d’années qui a eu une place mystérieuse dans le passé du père de K. Bien que la question évidente qui se pose est celle de sa maternité ou non vis-à-vis de K, c’est un troisième chemin que ce dernier emprunte finalement. Si le film aura un traitement réaliste, un certain nombre d'objet et de personnages lui donneront une teinte mystique, en raccrochant le personnage à son passé ou à un ailleurs : la lettre retrouvée, une pierre à la forme mystérieuse, des tableaux aux formes plus ou moins abstraites, des surfeurs aux loins. Les décors auront également une place prépondérante : une forêt vivifiante, une plage pleine d'espoir, une galerie d'art à la blancheur onirique. Enfin, le film s’ouvre sur un tableau inachevé, et la bascule tragique du film, celle de la rencontre entre K et Roxanne, se joue au sein d’une galerie d’art, face à un tableau. Cette présence d’œuvres dans le film traduit une volonté d’interroger et d’impliquer le spectateur de façon organique. Je souhaite le plonger au cœur des tableaux comme pour dévoiler crument l’intériorité des personnages, dans leurs questionnements et leurs infinies vulnérabilités. Entre K et Roxanne, l’art sera prétexte à la rupture des conventions sociales et le terrain idéal au dévoilement subtil de l’intimité. J’ai ainsi fait appel à deux artistes- peintres, qui s’occuperont de réaliser des œuvres sur-mesure pour le film. A travers ce court-métrage d'une trentaine de minutes, nous voulons traiter du concept de maternité. Même si dans un premier temps, c'est l’absence de mère qui caractérise le personnage de K, faire ce film est une manière de témoigner qu’en dépit d’un amour maternelle, cette vie a offert à K le monde et les autres comme un refuge, un rempart à la solitude.