À quand l'Afrique ? - le film

C’est notre histoire. Ce film est une mosaïque, une réflexion, un cheminement.

Visuel du projet À quand l'Afrique ? - le film
Échoué
51
Contributions
04/06/2023
Date de fin
3 865 €
Sur 7 000 €
55 %

À quand l'Afrique ? - le film

C’est notre histoire. Ce film dessine une fresque peuplée de visages et de voix qui façonnent et racontent le paysage et le territoire. « Longtemps après, une fois le silence revenu sur la forêt, je vais retrouver des hommes et des femmes que plusieurs fois j’avais filmés. Nous sommes au cœur de l’Afrique, au centre du berceau des Bantous. Là où les seules richesses en dehors des hommes se trouvent dans le sol. Le bois, l’or, le diamant… » Un pays, un territoire tout entier vidé de ces ressources du sous-sol, mais dont la part enfouie refait surface à chaque instant. Ces personnages ont tous quelque chose à dire et un monde qui est encore en eux à montrer. Conçu comme un récit de voyage plutôt léger et poétique, le film est pourtant le fruit d’une inquiétude politique et d’un déchirement intime. Force d’une nostalgie sans nostalgie – affect dont on dit qu’il est l’Afrique même et tout son cinéma. La tristesse du retour, celle d’un pays ravagé par la guerre, est ici, avec aujourd’hui une nouvelle chance, un enjeu anti-passéiste et contemporain. J’ai fait ce film avec un sentiment d’urgence et de nécessité absolue. Il m’importe beaucoup de raconter et de montrer combien cette violence quotidienne est récente, qu'elle n’est ni innée, ni inexorable et que, bien au contraire, elle constitue une rupture ahurissante avec des siècles de coexistence. Il y eut certes des épisodes douloureux. Le sang a parfois coulé. À l'origine du film, il y a eu des rencontres avec les pygmés, les réfugiés, les forestiers, mon ami imam Souleyman, le professeur Ki-Zerbo, Simon Njami, Samuel Fosso, Mama Paka… Il y a aussi les voix de Maka Kotto, Alex Descas, Lilian Granda-Paez, Toty Rodriguez… C'est, pour citer le professeur Ki-Zerbo, "dire des choses que seule l’Afrique est capable de dire, prononcer des phrases que seule l’Afrique est capable d’articuler". C’est rechercher la beauté et l’humanité dans la forêt, la brousse, sur les fleuves… C’est se jeter en avant en caméra légère, contre la nostalgie voûtée pour un pays désenvoûté. Ce film, sur ces chemins, à travers ces territoires, ces paysages puissants mais aussi fragiles et les êtres que j’y ai rencontré, c’est parler de l’espoir de faire résonner une promesse d’apaisement sur le présent et un élan pour l’avenir, pour la jeunesse africaine. Ce monde ne se construira pas sans la jeunesse. Nous avons le pouvoir de le changer, dès aujourd'hui ! C’est un plaidoyer qui servira, nous l’espérons, à montrer un autre regard. Nous souhaitons que ce film soit le vôtre, un outil pour changer les choses, un mouvement où chacun pourra participer à la solution, pour un monde où les êtres humains et la nature vivent en paix. Nous voulons aider à bâtir un avenir pour l'Afrique. Le cinéma est un art, mais aussi un partage. Le public du film est le monde entier. Voir un film dans une projection en extérieur ou dans une salle obscure avec plusieurs centaines de personnes est une expérience. Se rassembler, débattre, échanger… l’occasion de réfléchir ensemble. NOS PARTENAIRES Né au Congo-Brazzaville en 1954 , David-Pierre Fila a fait des études supérieures en anthropologie à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Photographe de mode, il sera aussi correspondant de l’Agence Gamma en Afrique centrale et obtient en 1987 une bourse UNESCO pour un stage de cadreur à l’Institut des Hautes Etudes Supérieures de la Cinématographie à Moscou. À partir des années 1980, il multiplie les activités dans la production cinématographique : assistant de production ( Finzan de Cheik Oumar Sissoko), directeur de production (Un Héros de Zézé Gamboa), scénariste, et réalisateur (premier court métrage "Letero, le masque du sorcier" (1985) et premier long métrage "Matanga" (1995). Il a crée sa maison de production Les Films Bantu en 1994 au Congo Brazzaville. Plusieurs de ses réalisations traitent des problèmatiques d’environnement et de développement durable, notamment les films comme "Le dernier des Babingas" (1991) documentaire sélectionné au Festival de Cannes et primé dans plusieurs festivals, ou comme "L’eau, la terre, la forêt" (2004). Il développe ses thèmes aussi en photographie, comme avec "Les derniers forestiers" exposée à la Biennale des Rencontres africaines de la photographie à Bamako (2005). Biennale pour laquelle, il a aussi initié la thématique "Frontières" (2009). Une autre partie de ses réalisations est consacrée à la culture du Congo : "Tala Tala" (1992), "Zao" (2009), "Sur les chemins de la Rumba" (2015) documentaire qui a fait le tour du monde des festivals et a contribué à faire entrer la rumba congolaise au Patrimoine culturel immatériel de l'humanité de UNESCO, "Le sapeur" (2019) documentaire associé à son exposition-photos "Les sapeurs" sur une mode vestimentaire très populaire, "Fosso" (2021) documentaire sur le photographe Samuel Fosso présenté à la rétrospective qui lui était consacrée à la Maison Européenne de la Photographie à Paris.

À quoi servira la collecte

Trouver les moyens de réaliser des documentaires pour le cinéma est difficile. Même si plusieurs partenaires se sont déjà engagés, nous n'avons pas encore assez de moyens pour finir le film. Or, le temps nous presse. Ce film est le résultat de 10 ans de travail. Il reste à finir la post-production du film, c'est à dire les finitions du montage-image et du montage-son, le mixage, l'étalonnage, les traductions, les sous-titrages et la fabrication des masters de projection et de VOD. Nous espérons dépasser le montant initial de la collecte pour pouvoir être à la hauteur des ambitions du film. Ensemble, nous pourrons y arriver. Dans les contreparties, nous vous proposons de porter les couleurs du film avec un sac en tissu édition spéciale, de partager l'expérience du film avec des photos, de la VOD, une avant-première à Paris. etc… Dans tous les cas, la collecte doit permettre au documentaire de voir le jour d'ici fin 2023 ! Une question ? Ecrivez-nous ! aqlafrique@gmail.com Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram. Grâce à vous : cette aventure pourra être partagée ! Merci à tous d'être là et d'être qui vous êtes.

Contreparties

MERCI !

5 €

Vous aurez votre nom au générique

Livraison estimée : novembre 2023

+ CARTE VIRTUELLE

10 €

Vous aurez 1 PHOTO du film en carte virtuelle + la contrepartie précédente

Livraison estimée : juillet 2023

+ VOD « À QUAND L’AFRIQUE ? »

20 €

Vous aurez 1 lien VOD du film « À quand l’Afrique ? » + les contreparties précédentes

Livraison estimée : novembre 2023

+ VOD « RUMBA » ou « SAPEUR »

30 €

Vous aurez 1 lien VOD d’un de mes films précédents : «Sur les chemins de la Rumba» OU « Le Sapeur » + les contreparties précédentes

Livraison estimée : juillet 2023

+ SAC = pack VOYAGEUR

50 €

Vous aurez LE SAC en tissu édition spéciale « À quand l’Afrique ? » + les contreparties précédentes

Livraison estimée : juillet 2023

pack VOYAGEUR + PHOTO S

70 €

Vous aurez LE PACK « VOYAGEUR » + 1 PHOTO DU FILM 13x18 cm tirage papier de qualité

Livraison estimée : juillet 2023

pack VOYAGEUR + PHOTO M

100 €

Vous aurez LE PACK « VOYAGEUR » + 1 PHOTO DU FILM 30x40 cm tirage papier de qualité signé

Livraison estimée : juillet 2023

pack VOYAGEUR + PHOTO L + PROJO

200 €

    Vous aurez LE PACK « VOYAGEUR »  + 1 PHOTO DU FILM 40x60 cm tirage papier de qualité numéroté et signé + 1 INVITATION pour l’AVANT-PREMIÈRE à PARIS du film « À quand l’Afrique ? »

    Livraison estimée : novembre 2023

    Contrepartie star

    pack VOYAGEUR + PHOTO XL + PROJO

    500 €

      Vous aurez LE PACK « VOYAGEUR »  + 1 PHOTO DU FILM 50x70 cm tirage papier de qualité numéroté et signé + 2ème lien VOD d'un de mes précédents films + 1 INVITATION pour l’AVANT-PREMIÈRE à PARIS du film « À quand l’Afrique ? 

      Livraison estimée : novembre 2023

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