ARCHISACCUPLASTIKOPHILIE - le livre

<p><em><strong>ARCHISACCUPLASTIKOPHILIE</strong></em></p><p>&nbsp;</p><p>C&#39;est ainsi que nous avons nomm&eacute; cette collection de sacs plastique figurant des architectures.</p><p>&nbsp;</p><p><em>Fich&eacute;s sur quelques centim&egrave;tres carr&eacute;s d&rsquo;une pellicule de poly&eacute;thyl&egrave;ne promise &agrave; l&rsquo;alimentation de gros incin&eacute;rateurs, les plus excellents b&acirc;timents de France et bien d&rsquo;autres encore, deviennent, sur ces pochons de pacotille, des merveilles insoup&ccedil;onn&eacute;es...</em></p><p>&nbsp;</p><p><iframe src="https://cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fplayer.vimeo.com%2Fvideo%2F266844901&amp;dntp=1&amp;src_secure=1&amp;url=https%3A%2F%2Fvimeo.com%2F266844901&amp;image=https%3A%2F%2Fi.vimeocdn.com%2Fvideo%2F697215677_1280.jpg&amp;key=8b7d8dd6504d41af9a77662672aabc2a&amp;type=text%2Fhtml&amp;schema=vimeo" scrolling="no" allowfullscreen="" width="500" height="281" frameborder="0"></iframe></p><p>&nbsp;</p><p><strong>&Eacute;ric Monin </strong>est professeur d&#39;histoire de l&#39;architecture &agrave; l&#39;&Eacute;cole nationale sup&eacute;rieure d&#39;architecture et de paysage de Lille. <u>Depuis 20 ans, il conserve pieusement tout sac plastique qui repr&eacute;sente un b&acirc;timent.</u> Au fil du temps, il a constitu&eacute; ainsi une collection tr&egrave;s particuli&egrave;re dont &eacute;merge une richesse impr&eacute;visible.</p><p>&nbsp;</p><p><em>UN TR</em><em>&Eacute;</em><em>SOR D&#39;ARCH</em><em>&Eacute;</em><em>OLOGIE</em></p><p>&nbsp;</p><p>Sa collection est un v&eacute;ritable tr&eacute;sor d&#39;arch&eacute;ologie, symbole d&#39;une &eacute;poque d&eacute;nu&eacute;e de conscience &eacute;cologique. Avec l&#39;aide de sp&eacute;cialistes de l&#39;architecture, il d&eacute;cide d&#39;exposer une s&eacute;lection de ses sacs, accompagn&eacute;e de textes. Pr&eacute;sent&eacute;s ensemble, <u>ces sacs plastique publicitaires exposent toute l&#39;invention graphique d&#39;une soci&eacute;t&eacute; de consommation</u> &ndash; qu&#39;ils ont servie assid&ucirc;ment.</p><p>&nbsp;</p><p><img alt="" width="100%" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/516133/36-1526310660.JPG" /></p><p>Eric Monin (&agrave; droite) avec quelques complices du projet <em>Archisaccuplastikophilie, </em>v&ecirc;tus de v&ecirc;tements litt&eacute;ralement sacciformes, lors des Journ&eacute;es du Patrimoine &agrave; Lille en 2015.</p><p>&nbsp;</p><p>En d&eacute;couvrant cette passion en 2016, la revue <em>Profane</em> lui consacre un article et photographie une s&eacute;lection de sa collection.</p><p>Pour aller plus loin, Cercle Profane &eacute;dite aujourd&#39;hui le livre qui pr&eacute;sente l&#39;ensemble des textes et les cinquante-neuf sacs, mis en image par la photographe Audrey Corregan.</p><p>&nbsp;</p><p><img alt="" width="100%" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/510487/couverture-A4_OK-1524822477.jpg" /></p><p>&nbsp;</p><p><em>INSOLITE ET D</em><em>&Eacute;</em><em>CAL</em><em>&Eacute;</em></p><p>&nbsp;</p><p>Un peu &agrave; contre-courant, <em>ARCHISACCUPLASTIKOPHILIE</em> propose de <u>briser les id&eacute;es re&ccedil;ues</u> qui voudraient qu&#39;un historien ne s&#39;int&eacute;resse qu&#39;aux nobles documents des archives constitu&eacute;es, pour accorder plus d&#39;attention &agrave; ce que les chercheurs anglo-saxons appellent les &laquo;&nbsp;&eacute;ph&eacute;m&egrave;res&nbsp;&raquo;.</p><p>&nbsp;</p><p><img alt="" width="100%" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/509653/5_copie-1524654343.jpg" /></p><p>&nbsp;</p><p><strong>Les historiens de l&#39;architecture </strong>r&eacute;unis pour l&#39;exp&eacute;rience ont accept&eacute; de revoir un corpus d&#39;&eacute;difices bien connus, ou non, intrigu&eacute;s par les bribes de texte m&ecirc;l&eacute;es aux images, la vari&eacute;t&eacute; des formes, la richesse des couleurs et la diversit&eacute; du trait d&#39;une cinquantaine de pochons &agrave; bretelles, &agrave; soufflets ou &agrave; poign&eacute;es rigides.</p><p>&nbsp;</p><p><strong>La photographe Audrey Corregan</strong> vit &agrave; Paris o&ugrave; elle alterne projets d&rsquo;expositions et projets de commandes. On peut voir son travail dans <em>Le Monde d&rsquo;Herm&egrave;s</em>, <em>M le magazine du Monde</em> et <em>Num&eacute;ro.</em> Elle a expos&eacute; au FOAM &agrave; Amsterdam, &agrave; Paris Photo et &agrave; la Photographers Gallery de Londres.<strong>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </strong></p><p>&nbsp;</p><p><img alt="" width="100%" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/510488/6-1524822511.jpg" /></p><p>&nbsp;</p><p><strong>Cercle Profane</strong> est &eacute;diteur de la revue semestrielle <em>Profane</em> consacr&eacute;e &agrave; l&rsquo;amateur, qu&rsquo;il soit artiste ou collectionneur. Cercle Profane commence une s&eacute;rie de livres pour d&eacute;velopper certains sujets d&eacute;couverts dans la revue, et poursuivre ainsi la mise en valeur des d&eacute;marches de celles et ceux qui aiment faire, qui aiment tout court, et qui trouvent un sens à la beaut&eacute;́ du geste, loin des tribunes officielles.</p>