Article 378, court-métrage, thriller psychologique
<p style="text-align:center"><strong>Synopsis </strong></p>
<p style="text-align:center"><em><strong>" Dans un petit village, Nina Billoud 15 ans, disparaît de façon mystérieuse. Intriguée, son ancienne nourrice décide de mener l'enquête, tandis qu'aux yeux de tous, elle est la suspect n'1." </strong></em></p>
<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/622051/tumblr_mwbr7ehF3A1qhhxd4o1_500-1570433672.gif" width="100%" /></p>
<p style="text-align:center"><strong>Note d'intention d'équipe </strong></p>
<p style="text-align:center"> L’aventure commence à l’hiver 2017. Sophie Vacheron, productrice et porteuse du projet, veut un film de fin d’étude sur un sujet « qui compte ». Ne se sentant pas d’en être la réalisatrice, elle fait appel à Cyrille Régnier qui devient le premier réalisateur à se greffer au projet. Ensemble, ils décident de faire appel à Corentin Seillier pour en écrire le scénario. Clément Bonnard rejoindra l’équipe quelques temps plus tard. A ce stade, le projet n’était qu’une maladie : le Syndrome de Munchhausen par Procuration (ou SMpP).</p>
<h2 style="text-align:center"><em>Qu'est-ce que le Syndrome de Münchhausen par Procuration ? </em></h2>
<p> Selon le Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux (ou DSM-V), le SMpP se place dans la catégorie des « troubles factices imposés à autrui ». Il est présenté selon des critères diagnostiques tels que : </p>
<ul>
<li>Falsification de signes ou symptômes physiques ou psychologiques, ou induction de blessures ou maladies dans une autre personne dans le but d'induire en erreur. </li>
<li> Présentation d'une tierce personne comme malade, blessée ou fonctionnellement handicapée. </li>
<li> Persévérance dans la manipulation, même en l'absence de gains extérieurs observables. </li>
<li> Le comportement n'étant pas mieux expliqué par un autre trouble mental classifié. </li>
</ul>
<p> En clair, il s’agit d’une forme rare de maltraitance à l’enfant, où, dans 95% des cas les mères, inventent des maladies à leur enfant. Pouvant aller d’une simple grippe à l’ablation d’un rein, dans le but de monopoliser l’attention du domaine médical sur sa personne. La mère malade, souvent issue du personnel hospitalier, peut ainsi falsifier des relevés de prise de sang, inventer des symptômes et créer la douleur par des violences psychique, physiques et parfois sexuelles. Ainsi, comme l’enfant est mineur, la mère a tous les droits sur sa personne, y compris celui de choisir les traitements qui lui sont donnés, ou pas.</p>
<p> Il faut bien comprendre la complexité d’un tel syndrome. Même dans le DSM-V, le dernier critère diagnostique, « le comportement n’étant pas mieux expliqué par un autre trouble mental classifié », montre la rareté et la quasi impossibilité de le reconnaître. En effet, le médecin doit ainsi reconnaître les signes avant-coureurs de cette maladie. Mais comment différencier une maman poule d’une maman malade ? C’est dans cette simple question que se résume le Syndrome de Munchhausen par Procuration. Par exemple, il est arrivé dans un cas de divorce compliqué, que le père fasse croire la mère atteinte du syndrome pour récupérer la garde exclusive des enfants. Dans le médical et dans le droit, il y a les pro-Munchhausen et les sceptiques. </p>
<p> </p>
<h2 style="text-align:center">Pourquoi "par procuration" ?</h2>
<p>Pour comprendre le syndrome, il faut bien comprendre ce qu’il implique. Une mère emmène son enfant chez son médecin pour des douleurs au ventre, par exemple. Pour le médecin, la mère qui résume les symptômes de sa fille est tout à fait normal. Alors qu’ils sont peut-être faux, ou qu’elle les a créés à cause de coups répétés au même endroit. Le médecin peut remettre en cause les dires de la mère mais celle-ci cherchera un autre médecin, lui prescrivant les médicaments aux maux qu’Elle décrit. Si le médecin accepte de traiter l’enfant, alors la mère entame un processus de visites régulières, inventant de nouveaux symptômes ou réactions à chaque fois. </p>
<p>Pourquoi le médecin n’alerte-t-il pas la police ? Encore de nos jours, l’instinct maternel n’est encore que très peu remis en question. Cependant, le SMpP touche exactement cette conception de la famille que nous avons. Comment une mère peut infliger de tels sévices à son enfant, très souvent pendant des années, sans que personne ne s’en rende compte ? Tout le monde la considère comme la mère parfaite. Celle qui n’hésite pas à poser un jour ou ne pas aller travailler pour sa fille, celle qui est prête à traverser le pays pour un rendez-vous chez un spécialiste, celle qui est entièrement dédiée à son enfant. Nous percevons ici la première phase du « par procuration ». La mère. Mais, la seconde phase intervient au moment où le médecin croit la mère. Ainsi, le professionnel de santé devient également bourreau, à la même échelle que la mère. L’enfant n’a plus aucun secours, d’autant plus qu’il est souvent très absent de l’école, donc avec un cercle d’ami très restreint, voire inexistant. L’enfant se libérera de l’influence de la mère souvent aux environs de sa prise d’indépendance, vers 15-16 ans. Cependant, la majorité des malades restent dans le déni toute leur vie, persuadés d’avoir fait ça pour le bien de leur enfant. Le conjoint « sain », est un parent souvent effacé derrière la présence du « parent malade », souvent absent, n’apportant donc que très peu de soutien et se tenant bien écarté des choses de la médecine. Le déni du malade a d’ailleurs contaminé celui du « parent sain » car celui-ci en vient à défendre l’autre parent, ne reconnaissant que très rarement les accusations de maltraitance qui leur sont reprochées. Voici une troisième phase de la procuration.</p>
<h2 style="text-align:center">Et nous dans tout ça ? </h2>
<p>Nous ? Nous ne sommes que Sophie, Cyrille, Corentin et Clément qui racontons l’histoire de Nina, 15 ans découverte disparue un beau matin par sa mère. Nous ne cherchons qu’à raconter l’histoire de cette jeune fille, qui n’a pas eu d’autres moyens que de s’enfuir de la maison familiale pour échapper à l’emprise de sa mère. Aidée par Cathy, cette voisine représente la pression sociale qu’exerce les mères atteintes du SMpP. Nous ne voulons que représenter, à la manière d’un thriller psychologique, une maladie qui n’est pas encore assez connue. </p>
<p>C’est pourquoi, dans notre aventure, nous sommes guidés par Delphine Paquereau, auteure de "<em>Câlins assassins" </em>(publié le 24/03/2016 chez Max Milo), dont la mère est atteinte du syndrome. Cependant, il nous était hors de question de vouloir faire l’adaptation de son roman, mais bien d’inventer l’histoire d’une victime de cette maladie. Tout au long du court métrage, le point de vue assumé est celui du malade, c’est-à-dire la mère, nous présentant sa fille en parfaite santé comme à l’article de la mort sans ses médicaments. Et nous y croyons, comme son entourage. Pour finir, le climax révélant qu’Amélie est malade, change notre regard et nous découvrons la victime de ce syndrome, Nina, jeune fille dans la fleur de l’âge qui ne cherche que des réponses. </p>
<p>Notre volonté à tous les quatre n’est pas de dénoncer mais de prévenir. Nous ne cherchons pas les coupables mais évitons les récidives. En plus d’être un film de fin d’étude pour Sophie, Cyrille et Clément, il s’agirait également de faire diffuser ce film dans des festivals français et européens ainsi que de servir d’exemple visuel pour Delphine Paquereau pendant ses conférences. En effet, le film en est moins important que son message. </p>
<p>Aucun de nous n’est personnellement atteint par cette maladie. Cependant, pas besoin d’être atteint pour être touché. Nous avons tous les quatre des raisons différentes qui nous portent dans ce projet, la première commune étant de faire connaître cette maladie pour qu’elle soit plus connue dans le milieu médical, juridique et social. </p>
<h2 style="text-align:center">Comment nous aider ? </h2>
<p>Vous pouvez nous aider en faisant un don : </p>
<ul>
<li>D’argent (vous nous donnez les moyens de produire notre film) </li>
<li>De contacts (vous nous donnez les moyens de distribuer notre film) </li>
<li>De temps (vous nous donnez les moyens de faire connaître notre film) </li>
</ul>
<p style="text-align:center">Dans tous les cas, toute aide est bonne à prendre ! </p>
<p>Contactez-nous via l’adresse de notre porteuse de projet : sophie.vacheron@hotmail.fr</p>
<hr />
<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/622063/Capture_d__cran_2019-10-07___10.08.12-1570435746.png" width="100%" /></p>
<hr />
<h2 style="text-align:center"><strong>Le Casting </strong></h2>
<h4>Encore des surprises à venir au niveau du casting... </h4>
<h3 style="text-align:center"><strong>Mathilde CERF</strong></h3>
<p style="text-align:center">Nina Billoud </p>
<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/622078/52852252_2429870633908062_1951240287233769472_n-1570439668.jpg" width="100%" /></p>
<p> </p>
<h3 style="text-align:center"><strong>Isabelle LOUBAT </strong></h3>
<p style="text-align:center">Cathy VITTER</p>
<p style="text-align:center"> </p>
<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/622057/67743376_147002563068841_728496817850810368_n-1570434532.jpg" width="100%" /></p>
<p style="text-align:center"> </p>
<p style="text-align:center"><strong>Mehdi RAHIM-SILVIOLI</strong></p>
<p style="text-align:center">François Billoud </p>
<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/622058/69821244_10220316745696853_5675238045402529792_n-1570434632.jpg" width="100%" /></p>
<p style="text-align: center;"><strong>Lindsay BARRALON</strong></p>
<p style="text-align: center;">Amélie Billoud </p>
<p style="text-align: center;"><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/632326/46776439_1020147638187256_6857108458513104896_n-1574076717.jpg" width="100%" /></p>
<p style="text-align: center;"><strong>Jacques CHAMBON</strong></p>
<p style="text-align: center;">Commissaire Bonnard </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/632327/Capture_d__cran_2019-11-18___12.35.35-1574076967.png" width="100%" /></p>
<hr />
<p style="text-align:center"> </p>