Auberge La Libellule - Aidez les jeunes filles victimes de violences sexuelles

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Visuel du projet Auberge La Libellule - Aidez les jeunes filles victimes de violences sexuelles
Réussi
65
Contributions
29/07/2021
Date de fin
7 000 €
Sur 6 000 €
117 %

Nos engagements

Auberge La Libellule - Aidez les jeunes filles victimes de violences sexuelles

En 18 ans d’existence, l’auberge de jeunes filles du centre La Libellule n’avait jamais été aussi remplie. En Bolivie, depuis l’arrivée du Covid et du confinement, la violence intrafamiliale a augmenté de façon alarmante et spécialement les cas d’enfants et d’adolescentes victimes d’abus sexuels. L’équipe exclusivement féminine qui s’occupe de ces filles et adolescentes désemparées se relaie jour et nuit, toute la semaine, pour les accueillir, les assister et les défendre juridiquement. Elle leur donne un lit, une assiette bien remplie, de l'espace pour jouer, des tables pour étudier, mais aussi et surtout beaucoup d'attention et d'affection, car c'est ce dont ces jeunes victimes ont le plus besoin. a A côté de ça, il faut aussi accompagner ces filles et adolescentes à l’hôpital, aux services d’assistance sociale de la ville et auprès des instances juridiques qui poursuivent leurs agresseurs. Ces dernières années, La Libellule autofinançait une partie de ces activités grâce aux bénéfices de sa fabrique de céréales et de biscuits artisanaux. Elle sollicitait aussi de l’aide extérieure surtout pour financer le réfectoire. Mais avec la crise sanitaire actuelle, les ventes de céréales et de biscuits ont fortement diminué car on vendait surtout aux écoles qui aujourd'hui fonctionnent en distanciel. Et au contraire, les besoins, eux, n'ont cessé d'augmenter. C’est pour ça que nous faisons appel à vous. Car aujourd’hui, l’auberge du centre La Libellule ne s’en sort plus et ce alors que ses services sont plus demandés que jamais. Nous avons vraiment besoin de votre aide pour pouvoir boucler 2021. Educación y futuro Educación y Futuro (EDYFU) est une organisation non-gouvernementale bolivienne née en 1994 et officiellement reconnue en 1997. Son objectif premier était d'aider les familles défavorisées de la périphérie de Tarija en développant avec elles des projets de soutien à l'éducation des enfants car elle sait que l'éducation est l'unique façon de sortir du cercle vicieux de la pauvreté. Pour cela, EDYFU a ouvert deux centres sociaux en 2003 et 2006. D'abord La Libelula et ensuite le centre Amanecer. Outre l'auberge des filles que nous voulons aider ici, ces deux centres offrent aussi de nombreux autres services dont ces enfants ont un besoin urgent : quatre classes de soutien scolaire, un programme de parrainage scolaire, deux crèches pour aider les mamans devant aller travailler, deux réfectoires sociaux, des classes de formation professionnelle en électricité et en jardinage, 40 potagers urbains pour les familles victimes de l'exode rural et une unité productive qui fabrique du muesli et des biscuits artisanaux afin de financer au moins partiellement toutes ces activités. Concrètement, comment fonctionne cette auberge d'urgence pour filles et adolescentes victimes de violences sexuelles ? L’auberge d’urgence du centre La Libellule est ouverte toute l’année 24 heures sur 24. Au départ ce centre d’accueil a été conçu pour accueillir 16 jeunes filles de 6 à 16 ans, mais depuis l’apparition du Covid 19 en mars 2020 il doit en héberger nettement plus, 22 actuellement. Car avec les confinements, les pertes d’emploi et la détresse des familles, les abus sexuels et les violences faites aux enfants n’arrêtent pas d’augmenter. Une fois ces violences détectées, les victimes entrent à l’auberge à la demande des Service de Protection de l’Enfance. La durée de leur séjour varie alors de quelques semaines à plusieurs mois, selon les cas. Cela dépend de plusieurs facteurs. Des séquelles physiques et psychologiques gardées par l’enfant abusé, de la durée du suivi psychologique dont elle aura besoin, des risques de récidives de la part de l’agresseur (lorsque celui-ci n’a pas pu être arrêté) et de la situation familiale de la mineure en vue d’une éventuelle (et souhaitable) réinsertion familiale. Concrètement, si les parents ont perdu la tutelle de leur fille (généralement parce que la justice les juge coupables de négligences graves) il faut alors trouver une autre famille d’accueil pour l’enfant, par exemple chez une tante, chez les grands-parents ou chez un autre membre de sa famille élargie. Cela demande normalement plusieurs mois. Mais si cette réinsertion dans la famille élargie s’avère elle aussi impossible, alors les services sociaux de la ville devront placer l’enfant dans un home permanent où ils resteront jusqu’à leur majorité. a Lorsqu’une fille victime de violences sexuelles arrive à l’auberge, le personnel doit d’abord l’écouter, la rassurer et l’accompagner, pour essayer de l’aider à surmonter les traumatismes subis. La psychologue et les éducatrices se chargent de cette tâche ainsi que du suivi scolaire de chaque enfant et également de l’accompagnement des familles. Le personnel doit encadrer le groupe des bénéficiaires de façon permanente, aussi bien la journée que pendant la nuit et également les WE. Pour cela l’équipe organise toutes sortes d’activités, avec l’aide des volontaires s’il y en a. Des jeux, du sport, de la danse, mais aussi des ateliers autour de thématiques comme l’estime de soi, l’hygiène, l’entraide, la solidarité. L’équipe de l’auberge est également présente jour après jour pour l’aide aux devoirs dont ces jeunes filles traumatisées ont bien besoin. Et pour les accompagner lors des tâches domestiques comme la lessive, la vaisselle, le nettoyage des chambres, etc. Cet accompagnement et cette écoute permanente permettent généralement aux filles que nous hébergeons de retrouver un certain équilibre émotionnel et aussi une vie sociale au sein d’un nouveau cocon « familial ». Il les aide également à tourner la page, à tisser de nouveaux liens affectifs exempts de peur et de violence, et à se responsabiliser vis-à-vis des responsabilités qui leur incombent comme la scolarité et le rendement scolaire. Parallèlement, une avocate présente à l’Auberge guide et assiste les familles pour les poursuites judiciaires intentées contre l’agresseur. En effet tout abus sexuel contre une mineure donne automatiquement lieu à des poursuites contre l’agresseur, même si les démarches que cela implique sont souvent longues et compliquées. Notre objectif est double à ce propos : condamnation pour l'agresseur et indemnisations pour la victime. Cela fait maintenant 19 ans que l’auberge La Libellule assiste ainsi les enfants victimes de violences à Tarija, en coordination constante avec les services sociaux de la ville, la Juge de l’Enfance et la Defensoría de la Ninez y Adolescencia (le Service de Protection de l’Enfance). Mais la survie de notre action est aujourd’hui en grand danger, directement compromise par un manque de fonds qui nous empêche de garantir le fonctionnement de notre auberge jusqu’à la fin de l’année. Même notre fabrique de céréales qui finance normalement une partie des frais de l’auberge est aujourd’hui fermée car les écoles qui lui achètent ses produits doivent aujourd’hui fonctionner en mode distanciel. Quant aux Services Sociaux avec lesquels nous travaillons, ils s’efforcent de nous aider en finançant un salaire, mais cette aide est tout à fait insuffisante pour assurer le fonctionnement de l’auberge. C’est pour cela que nous avons décidé de faire appel à votre aide. S’il vous plait aidez-nous à maintenir ouverte notre auberge, car si demain nous devions la fermer, les jeunes filles que nous hébergeons n’auraient plus aucun refuge pour échapper à leurs agresseurs. a

À quoi servira la collecte

Notre objectif est de récolter 6.000 € pendant ce mois de juillet. Cet argent nous permettra de maintenir l’auberge en fonctionnement jusqu’à la rentrée scolaire de février 2022. Ensuite à partir de cette date nous espérons pouvoir rouvrir notre fabrique de céréales et recevoir de nouveaux subsides des pouvoirs publics de Tarija. Il faudra donc tenir 6 mois avant d’arriver à cette échéance et c’est pour ça que nous faisons appel à vous. Car fermer l’auberge signifierait de véritables drames pour toutes les filles que nous accueillons. Les postes de dépenses seront les suivants : fonctionnement du réfectoire pour l’alimentation, personnel minimum pour l’encadrement quotidien, frais d’hygiène et de santé, vêtements de 2de main, factures d’eau et d’électricité, Internet pour les classes virtuelles, transport aux hôpitaux et instances judiciaires, assistance et suivi des familles. Par exemple : 25 euros = Frais d'hygiène pour 1 fille de l'auberge pendant 3 mois 50 euros = Alimentation d’une fille de l'auberge pendant 1 mois complet 100 euros = Financement de l’alimentation de 2 filles de l'auberge pendant 1 mois complet 200 euros = Dépenses médicales pour 5 fillettes de l’auberge pendant un mois 400 euros = Crédit internet, matériel scolaire et aide aux devoirs pour toutes les filles de l'auberge pendant un mois (classes virtuelles avec un enseignant)

Contreparties

25 €

  • 9 contributions
Frais d'hygiène pour 1 fille de l'auberge pendant 3 mois

50 €

  • 23 contributions
Alimentation d'une fille de l'auberge pendant 1 mois complet

Alimentation de 2 filles de l'auberge pendant 1 mois complet

100 €

  • 15 contributions
Alimentation pour 2 filles de l'auberge pendant 1 mois

200 €

  • 5 contributions
Dépenses médicales pour 5 filles de l'auberge pendant 1 mois complet

400 €

  • 3 contributions
Crédit internet, matériel scolaire et aide aux devoirs pour toutes les filles de l'auberge pendant un mois (classes virtuelles avec un enseignant)

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