AVAL SUS LA MONTANHA

"Aquelas montanhas, que tan nautas son, m'empachan de veire, mas amors ont son."

Visuel du projet AVAL SUS LA MONTANHA
Réussi
38
Contributions
18/04/2017
Date de fin
1 630 €
Sur 1 500 €
108 %

AVAL SUS LA MONTANHA

<p> <strong>Synopsis : </strong></p> <p> Dans une montagne froide, dans une maison enclavée par la forêt, vivent un père et sa fille. Marcèl, un homme bourru peu bavard et Jeanne, une jeune femme de 25 ans. Celle-ci va découvrir un cadavre enseveli sous la terre, et en tomber amoureuse.</p> <p> Ainsi, l'onirisme de sa relation va rattraper la réalité, garder la mort prisonnière pour découvrir la liberté. Marcèl découvre le secret.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Rsz_img_5886_copie-1489406443" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/402197/rsz_img_5886_copie-1489406443.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>Note d'intention : </strong></p> <p> Tourner dans la montagne noire, c'est marcher sur les traces des frères Larrieu, faire revivre l'occitan et faire revivre le cinéma par la pellicule. Un film sur «l'archaïsme» tourné de manière «archaïque».</p> <p>  </p> <p> Le court-métrage est une forme de film qui n'est pas facile à travailler, tout comme la pellicule 16mm ou la langue occitane. Pourtant, le mélange des trois peut s'inspirer de trois patrimoines différents, pour créer à nouveau une vision du monde, et des choses qui nous entourent, sentir la respiration de tout et chacun.</p> <p>  </p> <p> C'est une histoire poétique qui transforme le glauque en résurrection. Ré-humaniser la mort, déshumaniser le vivant.</p> <p> Questionner la barrière des libertés, le patriarcat, l'enfermement, la naïveté, l'inconscient, le deuil, la poésie, le froid.</p> <p> Que révèle l'objectivité d'une histoire, et la subjectivité ? Quelles représentations, quels symboles ? Penser l'art cinématographique comme un langage mouvementé. Définir une vision du monde personnelle pour d'autres pensées.</p> <p>  </p> <p> L'image de ce film doit être naturelle, mais l'esthétique est travaillée. Comprendre le mouvement des caméras (argentique et numérique), contre-dire l'intérieur de l'extérieur, adopter une danse grâce à la machine, un grain grâce à la pellicule que l'on ne trouve sur aucun support numérique. Un grain plus proche de la nature. Le lieu est important, le scénario a été écrit à partir de celui-ci.</p> <p>  </p> <p> Le son aussi doit marquer le contraste entre la maison et la forêt, un huit clos interne.</p> <p> La musique doit suivre des thèmes différents mais récurrents.</p> <p>  </p> <p> La rencontre avec le cadavre est une rencontre, qui se détache d'une idée de la mort, retrouver la tendresse, la douceur, l'innocence, la naïveté.</p> <p> Un père autoritaire, mais absent, l'enclavement, l'enfermement, situer la liberté dans l'obscène, la perversité dans l'inconnu du monde réel, qui se transforme alors en poésie, en couleur, en mouvements naturels et oublier l'interdit.</p> <p> Tenter de conserver quelque chose qui n'est plus.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Fenetre_ok-1489326944" height="299" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/401799/FENETRE_OK-1489326944.JPG" width="448"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Le ton : </strong></p> <p> La poésie, dans un univers d'enfermement (huit clos), un univers entre onirisme et réalité. La nature prédominante. Jouer entre l'intérieur et l'extérieur.</p> <p>  </p> <p> <strong>Le sens :</strong><strong> </strong></p> <p> La métaphore du patriarcat et de la découverte de la liberté. Qu'est-ce qui nous emprisonne et qu'est-ce que la liberté, où sont les limites et qui les crée ? Où se place l'imaginaire ? Et pourquoi rester dans ce qui nous enferme ?</p> <p>  </p> <p> <strong>L'effet : </strong></p> <p> Le questionnement, le déroutement, est-ce réel ou onirique ? L'oppression, l'étouffement, les limites de l'interdit. Le spectateur peut se sentir vaciller, se demander ce qu'il fait au milieu du politiquement incorrect, sentir le froid, sentir les odeurs du film.</p> <p>  </p> <p> <strong>Le sujet : </strong></p> <p> La soumission face au patriarcat, face au père, et l'échappatoire d'un autre monde, la mort, ré-humaniser la mort et déshumaniser le vivant. Trouver dans un quotidien monotone des résonances à des besoins différents, dont celui de manger et boire pour vivre, mais aussi celui de la liberté. Le rythme de la répétition est nécessaire au film, ce qui tourne en rond, et ce qui se perpétue, dans l'Histoire de nos sociétés et dans la vie de chacun, le traumatisme récurant, qui saute des génération mais est toujours présent.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Img_5903-1489326844" height="299" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/401798/IMG_5903-1489326844.jpg" width="449"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Les Acteurs:</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Jeanne Rocabert</strong> dans le rôle de Jeanne :</p> <p> Jeanne a fait une première Licence d'Histoire avant de passer au cinéma en tant que chercheuse. Originaire de Villeneuve sur Lot, elle s'essaye ici devant la caméra, et à l'occitan. Son caractère de nature très consciente et pied sur terre va ici devoir se transformer en naïveté insouciante. Jeanne a le don de porter des masques tous différents dans la vie, que l'on veut la voir tromper le spectateur et l'émouvoir au cinéma.</p> <p>  </p> <p> <img alt="13506_10206589196074695_883545196263221973_n-1489324101" height="300" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/401775/13506_10206589196074695_883545196263221973_n-1489324101.jpg" width="300"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Michel Tauvignac</strong> dans le rôle de Marcèl:</p> <p> Michel est quelqu'un que je connais depuis petite. C'est la personne la plus joviale que je connaisse, et pourtant, il a accepté de tenir le rôle de Marcèl. Originaire de l'Ariège, il vit à Puivert, et travaille encore en tant que maçon. Il a également participé à des tournages de films dans la région, entre construction de décors et machinerie pour des réalisateurs comme Bertrand Tavernier ou James Ivory.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Img_6068-1489324172" height="276" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/401776/IMG_6068-1489324172.jpg" width="417"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>L'équipe technique: </strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Ingénieur Son / Mixeuse / Monteuse son / Compositrice :</strong> Naïma Delmond, jeune musicienne fraîchement sortie d'une licence de musicologie, spécialité son à Rouen, est entrée cette année à l'ENSATT de Lyon. Une ouïe fine, pleine d'interprétations nécessaires au projet. Nous nous sommes rencontrées dans l'Aude, au cours de danse contemporaine du conservatoire, ce qui nous à permis ensuite de créer notre petit groupe de musique, 16 Feet Under Ground.</p> <p>  </p> <p> <strong>Chefs Opérateurs : </strong>Charles Lesur et Maxime Sabin, deux anciens élèves de Louis Lumière, ayant pu travailler en argentique sur plusieurs projets.</p> <p>  </p> <p> <strong>Assistant mise en scène :</strong> Léo Courbon, après avoir fait un BTS et une prépa dans le centre de la France, nous nous sommes rencontrés à Paris 8 au cours de notre Licence et avons pu travailler ensemble sur différents projets de film. Également technicien en image, Léo est fascinant et fasciné par le cinéma, qu'il tente d’apprivoiser.</p> <p>  </p> <p> <strong>Chef décoratrice, costumière, accessoiriste et maquilleuse :</strong> Joséphine Rebena, grande polyvalence pour un grand esprit. Elle dessine des plans parfait, 5 minutes chrono en main, elle construit, habille, maquille, déplace, installe tout pour que l’œuvre soit complète. Ses idées justes et perspicaces ont du talent.</p> <p>  </p> <p> <strong>Régisseuse générale :</strong> Adélia Ferreira vit à Carcassonne, avec mon père. Avant de nous rencontrer, elle vivait à Castans, dans le lieu que nous allons filmer. Aujourd'hui elle s'est très gentiment portée volontaire pour aider le film à voir le jour.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Img_6005-1489326990" height="298" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/401800/IMG_6005-1489326990.jpg" width="447"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Tournage et post-production :</strong></p> <p> Le tournage se déroulera sur 10 jours pendant le mois de mai, à Castans dans le département de l'Aude et la région Occitanie (Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées). Pour ce qui est de la post-production, c'est à dire le développement de la pellicule 16mm ainsi que la numérisation pour le montage, elle pourra se faire si les fonds sont collectés, et s'étalera sur environ 2 mois (de juin à juillet).</p> <p> Toutes les contreparties seront envoyées en juillet, à la sortie du film, et pour la première projection privée.</p> <p>  </p> <p> <strong>Perspectives:</strong></p> <p> Le film sera autant une sortie de diplôme qu'une entrée en master ou en école, dans sa continuité. Mais également, j'aimerais pouvoir promouvoir ce court-métrage dans des festivals, dans la région, à Paris et ailleurs, faire découvrir de (presque) nouveaux paysages, ou les montrer différemment. Les frères Larrieu ont déjà marché dans Castans, je ne veux pas seulement avancer sur leurs pas mais continuer, tout comme eux d'éveiller la beauté de ces lieux et leurs histoires, pour ce projet, une histoire fictive. Mais j'espère pouvoir tourner, et tourner encore dans la région et le département, pour connaître tous les recoins de verdure et de paysages qui se cachent. Si le film passe en festival, j'aimerais aussi pouvoir payer toute l'équipe, au vœux miraculeux que ce projet récolte par la suite un peu de fond, pour que nous puissions travailler sur des projets divers, en étant jeunes, et être rémunérés.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Img_6027-1489327042" height="300" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/401801/IMG_6027-1489327042.jpg" width="451"></p> <p>  </p> <p> <strong>Les avancements du projet : </strong></p> <p> Vous serez tenus informés régulièrement des avancés du projet, par des petites vidéos, l'affiche du film, ainsi que des photos inédites du lieu du tournage sous tous ses aspects météorologique ! Et en plus, des photos de l'équipe qui vous remercie pour votre participation tant importante !</p> <p>  </p> <p> Vous pouvez également suivre le projet sur sa page facebook : https://www.facebook.com/celeste.galliot.dollet.11/?fref=ts</p>

À quoi servira la collecte

<p> <strong>Pourquoi l'argent ?</strong></p> <p>  </p> <p> - L'achat de pellicule 16mm.</p> <p> 4 bobines de 300 soit 25 minutes de film à 155 euros la bobine : au total 620 euros.</p> <p>  </p> <p> - La location de matériel : caméra 16mm – machinerie – lumière, et une machine à fumée pour le brouillard.</p> <p> 500 euros pour un matériel de base, si nous avions plus, nous pourrions emprunter une meilleure caméra, ainsi qu'une machinerie plus professionnelle.</p> <p>  </p> <p> - La régie : manger et dormir pour une équipe de 12 pendant 10 jours.</p> <p>  </p> <p> - Le déplacement en camion depuis Paris avec le matériel.</p> <p> 500 euros pour la location d'un véhicule et les frais d'essence et d'autoroute</p> <p>  </p> <p> - La commission Kiss Kiss Bank Bank (8%)</p> <p>  </p> <p> Et si nous avions plus, nous pourrions bénéficier d'un matériel de meilleure qualité, d'une plus grande équipe, et de pellicule supplémentaire; ce qui nous permettrait d'avoir un film encore plus réussi !</p> <p> Et petit plus, payer l'équipe !</p> <p>  </p> <p> Si la récolte atteint son but, elle sera émise sur le compte de Céleste Galliot-Dollet, qui produit et réalise le film.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Img_6034-1489327485" height="301" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/401807/IMG_6034-1489327485.jpg" width="451"></p>

Contreparties

5 €

  • 1 contribution
Un grand merci de toute l'équipe par voie postale + votre nom au générique !

10 €

  • 10 contributions
Un grand merci de toute l'équipe par voie postale + votre nom au générique + une invitation à l'avant-première du film !

20 €

  • 4 contributions
Un grand merci de toute l'équipe par voie postale + votre nom au générique + une invitation à l'avant-première du film + un badge aux couleurs du film !

30 €

  • 5 contributions
Un grand merci de toute l'équipe par voie postale + votre nom au générique + une invitation à l'avant-première du film + un badge aux couleurs du film + l'affiche dédicacée par toute l'équipe !

50 €

  • 8 contributions
Un grand merci de toute l'équipe par voie postale + votre nom au générique + une invitation à l'avant-première du film + un badge aux couleurs du film + l'affiche dédicacée par toute l'équipe + le DVD du court-métrage !

75 €

  • 1 contribution
Un grand merci de toute l'équipe par voie postale + votre nom au générique + une invitation à l'avant-première du film + un badge aux couleurs du film + l'affiche dédicacée par toute l'équipe + le DVD du court-métrage + un repas avec la réalisatrice !

100 €

  • 5 contributions
Un grand merci de toute l'équipe par voie postale + votre nom au générique + une invitation à l'avant-première du film + un badge aux couleurs du film + l'affiche dédicacée par toute l'équipe + le DVD du court-métrage + un repas avec la réalisatrice + un tirage argentique d'une photographie de votre choix, dédicacée par l'équipe, pièce unique !

200 €

    Un grand merci de toute l'équipe par voie postale + votre nom au générique + une invitation à l'avant-première du film + un badge aux couleurs du film + l'affiche dédicacée par toute l'équipe + le DVD du court-métrage + un repas avec la réalisatrice + un tirage argentique d'une photographie de votre choix, dédicacée par l'équipe, pièce unique + la chemise du cadavre ou le T-Shirt de Jeanne (au choix) !

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