Biographie d'un esclave qui a fait le voyage du retour.
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Il est des hommes dont le récit de la vie emplit les livres d'histoire. Il en est d'autres qui, sitôt après leur mort, tombent dans l’oubli. <strong>Ayouba ben Souleyman</strong> est de ceux-là. Depuis plus de deux siècles et demi sa vie est restée relativement méconnue et n’a fait l’objet d’aucune publication en dehors de quelques ouvrages de spécialistes, tous en langue anglaise.</p>
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Pourtant, sa vie est incroyable. Simple imam de village au Bondou (dans l'actuel <strong>Sénégal</strong>), il n’aspirait qu’à une vie paisible parmi les siens. En 1731 il fut capturé sur les rives de la Gambie alors qu'il venait lui-même d'échanger deux captifs contre du bétail. Il fut vendu à un négrier anglais contre un pistolet et se retrouva alors entraîné dans un périple qui allait le conduire aux trois sommets du <strong>commerce triangulaire</strong>, des steppes du Boundou aux rives de la Tamise en passant par les plantations de tabac du Maryland.</p>
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A Londres, il rencontra la famille royale au cours d’un dîner. Le président de la <em>Royal Society</em> (l’équivalent de l’académie des sciences en France) l’employa à traduire des manuscrits arabes et des médailles. Son savoir lui ouvrit les portes de la <em><strong>Gentlemen Society</strong>,</em> un club d’érudits dont firent parti Alexander Pope et Isaac Newton.</p>
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Quatre ans après sa capture, il réussit toutefois à retourner dans son pays natal. Mais son retour épique ne signifiait pas pour autant la fin de ses aventures...</p>
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<strong><u>LE PROJET :</u></strong></p>
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Je suis professeur des écoles en région parisienne depuis six ans et jamais je n'aurais imaginé écrire un livre. Pourtant j'adore lire. La plupart des mes livres de chevet sont des récits de voyages ou des romans historiques. C'est d'ailleurs en lisant un livre sur l'histoire de l'Afrique que j'ai découvert, dans une note de bas de page, Ayouba ben Souleyman. L'histoire de cet homme m'a tout de suite intrigué. Son rôle ambigu d’<strong>acteur et de victime</strong> de la traite confère à sa vie un intérêt particulier pour quiconque souhaite étudier les causes profondes et les ressorts de ce crime que fut la traite atlantique. J'ai d'abord entreprit une recherche sur internet, et commandé quelques livres. </p>
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Chaque découverte appelait une nouvelle recherche. J'ai écumé la bibliothèque du musée du quai Branly, passé des heures aux archives nationales penché sur le lecteur de micro-films, attendu pendant des jours des documents commandés à la <em>British Library</em> et aux archives de la <em>Royal african company</em>... A mesure que la quantité d'informations collectée grossissait, l'idée de les compiler dans un livre faisait son chemin</p>
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Après plus de trois ans de recherches, je me suis lancé dans l’écriture du livre. Le premier jet était plutôt austère. J'avais le souci de la rigueur historique et mon livre ressemblait plus à un rapport universitaire qu'à un <strong>récit vivant</strong>. C'est ma femme, Samira, qui m'a encouragé à réorienter mon projet pour l'amener où il est aujourd'hui.</p>
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Il m'a semblé important de reproduire dans le livre des facs-smillés de <strong>documents manuscrits</strong> originaux:</p>
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-Le traité établissant l'alliance entre le roi Samba - ami d'enfance d'Ayouba - et le fort français de Saint-Joseph.</p>
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-Trois lettres écrites par Ayouba après son retour en Afrique.</p>
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Ces documents rares sont les témoins de ce que fut la traite négrière. Pour entretenir la <strong>mémoire</strong> ils doivent pouvoir être consultés en dehors du cercle restreint des spécialistes. </p>
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<u><strong>Date de parution prévue:</strong></u><strong> </strong>Mai 2016</p>
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<strong><u>Caractéristiques techniques du livre :</u></strong></p>
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Format : 14,8 x 21 cm</p>
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Nombres de pages : 180</p>
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Contient 6 illustrations, 2 cartes et 4 fac-similés de documents manuscrits</p>
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Si la somme est dépassée, je pourrai imprimer plus de livres, faire appel aux services de professionnels pour la réalisation de la couverture, la rédaction d’un dossier de presse, etc…</p>