Botoù-koad > court-métrage / short film > 17min

Financez le premier film de fiction sur la punition du symbole en Bretagne !

Visuel du projet Botoù-koad > court-métrage / short film > 17min
Réussi
75
Contributions
23/01/2015
Date de fin
8 080 €
Sur 8 000 €
101 %

Botoù-koad > court-métrage / short film > 17min

<p> { Klikkit<strong> <a href="http://www.kisskissbankbank.com/nl/projects/botou-koad-court-metrage-short-film-17min" target="_blank">amañ</a></strong> evit lenn ar bajenn e brezhoneg - war ur bajenn Néerlandek. }</p> <p>  </p> <p> <em>"<strong>Ce projet est très beau, il faut absolument le faire. Vous avez tout mon soutien et toutes mes amitiés</strong>"</em></p> <p>  </p> <p> <strong><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Coline_Serreau" target="_blank">Coline Serreau</a></strong></p> <p>  </p> <p> <em>"<strong>Magnifique projet sur le respect de la différence, la beauté de la différence mais aussi l'âme de l'Homme. Matyas a tout pour porter à bien ce film et nous le faire partager. Soutenez-le maintenant</strong>"</em></p> <p>  </p> <p> <strong><a href="http://www.jplusb.fr" target="_blank">Béatrice et Jean-Paul Jaud</a></strong></p> <p>  </p> <p>                            <img alt="Message_de_matyas-1416590833" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140140/message_de_matyas-1416590833.jpg"></p> <p>  </p> <p> « <strong>L’âme d’un peuple vit dans sa langue</strong> ». (Johann Wolfgang Von Goethe)  </p> <p>  </p> <p> <i>Il y a quelques mois, j'ai signé avec Pierre M</i><i>athiote, <strong>producteur de </strong></i><em><strong><a href="http://www.cinergie-productions.fr" target="_blank">Cinérgie Productions</a> pour réaliser le film de fiction "Botoù-koad" (</strong>terme breton qui signifie "chaussures en bois")<strong>, que j'ai moi-même écrit. </strong>Il traite de la <strong>punition par le symbole dans les écoles bretonnes</strong> au cours du XXe siècle (action de porter un sabot autour du coup si l'on parlait breton)<strong>.</strong> J'ai appris le breton grâce à l'organisme </em><strong><a href="http://www.stumdi.com" target="_blank">Stumdi</a></strong><em>, et j'ai pris un tel plaisir d'apprendre la langue de mes grands-parents, <strong>une langue si riche et si belle,</strong> que j'ai besoin maintenant d'aller plus loin.</em></p> <p>  </p> <p> <i>Nous avons </i><i>démarré </i><i>nos démarches de financemen</i><i>ts et voici qu'une autre étape arrive, nous en sommes à la <strong>planification du tournage au printemps 2015</strong>. Pour y arriver nous avons besoin de nouveaux partenaires. Il</i><i> me parait tout aussi important que Botoù-koad - et la trilogie dans laquelle il se situe - soit portés par un mouvement.</i></p> <p>  </p> <p> <i>Nous avons pris la mesure des sujets </i><i>dont</i><i> </i><i>ce film traite (l<strong>a démocratie, les droits des peuples minoritaires, le bilinguisme, les punitions à l'école et en famille, les connaissances ancestrales, le changement dans la société…</strong>) et de l'accueil favorable qu'il trouve, alors que nous voyons des crises toujours plus profondes secouer nos existences sur cette planète. </i></p> <p>  </p> <p>     <img alt="Mat-camera-1416646951" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140273/mat-camera-1416646951.jpg"></p> <p>  </p> <p> <i>Plusieurs télévisions se sont </i><i>engagées </i><i>et de nombreux partenaires se montrent favorables à la réalisation du film "Botoù-koad" (Chaussures en bois). </i><i>Un immense merci à tous ceux qui se mobilisent pour ce projet, ils témoignent à quel point ils pensent que ce film </i><i>doit être fait</i><i>.</i></p> <p>  </p> <p> <i>La mobilisation par cette collecte sera une preuve supplémentaire qu'il est temps de <strong>proposer un nouveau paradigme</strong> dans l'horizon sociétal linguistique.</i></p> <p>  </p> <p> <i>Je prends la mesure de cette responsabilité et du contexte dans lequel ce film s'inscrit. C'est donc avec une grande joie que je vous invite à participer à la réalisation de ce film !</i></p> <p>  </p> <p> <a href="http://matyasreal.wordpress.com" target="_blank">Matyas Le Brun</a></p> <p>  </p> <p>      </p> <p>                            <img alt="Posons_le_contexte-1416590855" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140141/posons_le_contexte-1416590855.jpg"></p> <p>  </p> <p> Tout autour du monde a eu lieu, au cours du XXe siècle, une colonisation des peuples pour des raisons propres à chaque continent et chaque région. <strong>La punition du symbole</strong> a été utilisée pendant plus d'un siècle pour mener à bien une politique d'assimilation au résultat souvent efficace, avec des conséquences non moins dramatiques. <strong>L'humanité perd encore en moyenne une langue tous les mois.</strong> Ces langues contiennent des spécificités linguistiques rares concernant le territoire sur lequel elle est utilisée, la nature, les objets, etc... qui sont perdues à jamais.</p> <p>  </p> <p> Mais avant tout, <strong>c'est une façon de voir le monde qui se perd.</strong> La mondialisation est vectrice d'une uniformisation qui supprime les différentes visions de l'humain et de tout ce qu'il nomme, définit et en comprend.</p> <p>  </p> <p>     <img alt="Photos-2-1416593039" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140193/photos-2-1416593039.jpg"></p> <p>  </p> <p> «<strong>La langue est le gouvernail du corps</strong>». (Aménhémhat)</p> <p>  </p> <p> Comme chez les <strong>Sàmis</strong>, chez nombre de <strong>tribues natives </strong>américaines, au pays de <strong>Galles</strong>, en <strong>Irlande</strong>,en <strong>Wallonie</strong>, dans toute <strong>l'Afrique</strong> coloniale, au <strong>Japon</strong> et en <strong>Amérique latine</strong>, «Ar vuoc'h» comme on l'a appelé en Bretagne, a contribué à l'extinction de la langue bretonne, appelée Brezhoneg. Cette punition consistait à faire porter autour du cou un objet par un enfant (une pierre, un bout de papier, une ardoise, un sabot...) pendant la classe, <strong>s'il était surpris à parler breton, langue interdite</strong>.</p> <p> Il devait <strong>dénoncer un autre élève</strong> pour s'en débarrasser et ne pas être le dernier à l'avoir à la fin de la journée sous peine de punition (se laver la bouche au savon ou avec l'eau du tableau, balayer ou nettoyer la classe, être mis au coin, etc...). Le film s'appelle «Botoù-koad» car en breton cela signifie «<strong>chaussures en bois</strong>», c'est à dire "sabot", un des outils utilisés par l'éducation nationale jusque dans les années 60 pour éteindre le breton.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Breton-1902-062b-1416592159" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140177/Breton-1902-062b-1416592159.jpg"></p> <p>                                 </p> <p>  </p> <p> Loin d'être un dialecte (mais en réalité qu'est-ce qu'un dialecte ?) ou un patois (avec tout le symbolisme négatif qu'il contient), le brezhoneg est une langue de racine celtique qui se distingue grandement du français. Nous pourrions ainsi comparer le français et le breton comme l'on pourrait le faire avec le norvégien et le russe : <strong>ce sont deux langues aux constructions bien distinctes qui représentent deux réalités différentes.</strong></p> <p>  </p> <p> J'ai donc décidé d'écrire un film, produit par <strong><a href="http://www.cinergie-productions.fr" target="_blank">Cinérgie Production</a> </strong> qui parlerait de ce sujet, aussi douloureux soit-il. C'est un <strong>devoir de mémoire </strong>par lequel il faut passer pour comprendre, être reconnu et surtout aller de l'avant avec une langue dont les locuteurs <strong>disparaissent chaque jour. </strong>(<strong><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Breton" target="_blank">le breton sur wikipédia</a></strong>).</p> <p>  </p> <p> Ce film se passe en Bretagne, mais traite de sujet universels et donc peut être vu à l'international et particulièrement par des peuples autochtones ou minoritaires qui ont subi ce méfait. Quelque soit le pays, il y a eu domination d'un peuple sur un autre. On pourrait dire aussi d'une idée sur une autre.</p> <p>  </p> <p> Botoù-koad soulève également une question contemporaine sur le rôle et l'efficacité des punitions auprès des enfants (à l'école et en famille). L'utilisation de la punition est encore centrale dans l'éducation et nous semblons peu sûr de pouvoir s'en passer ou de trouver des alternatives efficaces. Des écoles proposent des alternatives (<strong><a href="http://montessori-france.asso.fr" target="_blank">Montessori</a></strong>, <strong><a href="http://www.steiner-waldorf.org" target="_blank">Steiner</a></strong>, <strong><a href="http://www.livingschool.fr/fr/" target="_blank">Living School</a></strong>,<strong> <a href="http://www.freinet.org" target="_blank">Freinet</a></strong>,<strong> <a href="http://www.summerhillschool.co.uk" target="_blank">SummerHill</a></strong>). </p> <p>  </p> <p>    <img alt="Photos-1416652879" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140299/photos-1416652879.jpg"></p> <p>  </p> <p> Ce film soutient que la différence est source inépuisable d'enrichissement. Aussi nombreuses soient les langues sur cette planète, <strong>elles méritent toutes d'être respectées,</strong> par le simple fait qu'elles existent.</p> <p>  </p> <p> Le lancement de la collecte pour la réalisation de ce film assure donc que ce thème sera porté par une équipe qui a une compréhension du sujet et souhaite voir des débats plus concrets aboutir.</p> <p>  </p> <p> &gt; Imaginons <strong>la joie</strong> des personnes qui peuvent guérir ce traumatisme en comprenant ce qui leur est arrivé.</p> <p> &gt; Imaginons <strong>la compréhension</strong> des jeunes générations que cette langue interroge, loin de toute victimisation.</p> <p> &gt; Imaginons <strong>les décisions prises </strong>par les politiques pour reconnaître et agir pour la réhabilitation des langues opprimées.</p> <p> &gt; Imaginons <strong>la créativité</strong> qui peut émaner de l'utilisation de nouveaux outils qu'apporterait ce changement.</p> <p> &gt; Imaginons <strong>un bilinguisme assumé</strong> et naturel dans les familles ou à l'école.</p> <p>  </p> <p> <strong>Imaginons des racines solides pour les enfants.        </strong></p> <p>  </p> <p>                                <img alt="L_histoire_du_film-1416590871" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140143/l_histoire_du_film-1416590871.jpg"></p> <p>  </p> <p> De nos jours, en Bretagne. Une mère dépose son fils de 7 ans chez son grand-père, qui vit seul, reclus dans une maison en pierre au milieu de la forêt. Si le grand-père a accepté de garder son petit-fils, il refuse néanmoins de lui parler car ce dernier ne lui parle qu'en breton, langue dans laquelle le grand-père a grandi mais dont les souvenirs lui sont inconfortables.</p> <p>  </p> <p> Durant le week-end, les souvenirs d'école reviennent, et avec eux la douleur de toute une génération : l'interdiction de parler breton. La guérison se fera au fur et à mesure de leurs échanges, emprunts de la violence d'une assimilation dont ils sont les héritiers.</p> <p>  </p> <p> D’après une histoire vraie (ou plusieurs).</p> <p>  </p> <p>      <img alt="Bk-illu-arbre-2-1416602931" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140237/bk-illu-arbre-2-1416602931.jpg"></p> <p>  </p> <p> (Dessin extrait du story-board - <a href="http://www.animenbretagne.com/L-annuaire--1554-1130-0-1.html" target="_blank">Johanna Bessière</a>)</p> <p>  </p> <p>                                 <img alt="Pourquoi_ce_film-1416590885" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140144/pourquoi_ce_film-1416590885.jpg"></p> <p>  </p> <p> Nous croyons fortement au pouvoir du cinéma. Mais loin de vouloir déclencher une quelconque avancée politique, nous souhaitons à travers ce film <strong>rendre hommage et témoigner </strong>de cette génération volée qui a subi une assimilation linguistique, de manière consciente ou inconsciente.</p> <p>  </p> <p> J'ai compris cela lors de mes longs séjours chez les éleveurs de rennes Sàmi dans le grand Nord. Cette expérience (que j'ai retracée dans des films ou livres, <strong><a href="http://matyasreal.wordpress.com" target="_blank">voir ici</a></strong>), m'a fait comprendre beaucoup sur ma culture car les similitudes étaient frappantes. J'y ai compris pourquoi enfant je demandais à ma grand-mère : <strong>"pourquoi parles-tu une langue que je ne comprends pas ?".</strong> Elle me répondait à chaque fois : <strong>"ce n'est plus une langue que nous allons utiliser, maintenant c'est le français qui est important". </strong>Petit, avec ma famille, nous comptions pourtant nos "parts" d'identité bretonne : "nous sommes 1/5 français et 4/5 breton" nous disaient mes parents.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Pcubre029cy00014-1-1416592123" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140176/PCUBRE029CY00014-1-1416592123.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>Aujourd'hui encore, </strong>j'ai rencontré de nombreux ancien(ne)s qui témoignent de cette époque en en parlant ou en réagissant en <strong>rejet envers leur langue maternelle</strong> : réaction qui montre que ces personnes ont été intellectuellement convaincues du bienfait de l'abandon de leur langue maternelle mais que la blessure est encore ouverte.</p> <p>  </p> <p> <strong>Touché par ces témoignages, </strong>j'ai compris que le sujet de <strong>l'utilisation du symbole était tabou</strong>. Les tabous rongent de l'intérieur alors que la transparence libère. C'est pour cette raison principale que le film Botoù-koad a été créé.</p> <p>  </p> <p> Pouvons-nous <strong>changer de paradigme</strong> et développer une vraie <strong>écologie saine des langues</strong> ? Pouvons-nous comprendre <strong>le besoin de racines</strong> de nos enfants, pour qui l'identité est un concept flou ? Peut-on <strong>accepter qu'un peuple vive sa langue</strong> sans le considérer comme sectaire, communautariste, réactionnaire, terroriste, nationaliste, indépendantiste ?</p> <p>  </p> <p> <strong>Peut-on accepter l'autre dans sa différence ?</strong></p> <p>  </p> <p> C'est un défi à relever et le film Botoù-Koad ne victimise personne mais cherche à guérir le passé pour aller de l'avant. C'est tout l'enjeu de l'humanité aujourd'hui.</p> <p>  </p> <p>   <img alt="Th_mes_et_structure-1416590936" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140148/th_mes_et_structure-1416590936.jpg"></p> <p>  </p> <p> Les grands thèmes sont les suivant : </p> <p> - Les mémoires <strong>intergénérationnelles</strong> et collectives.</p> <p> - La <strong>non-transmission</strong> d'une langue dans le cercle familial.</p> <p> - Le <strong>réveil</strong> des nouvelles générations qui portent une conscience différente.</p> <p> - La <strong>matérialisation</strong> d'un objet en symbole de peur.</p> <p> - Le <strong>lien</strong> de la langue entre une mère et son enfant et ses représentations.</p> <p> - <strong>L'assimilation</strong> d'un peuple pour entrer dans une majorité.</p> <p> - Le <strong>rôle et l'efficacité des punitions </strong>pour les enfants.</p> <p>  </p> <p> La structure est divisée en 2 temps : </p> <p> - Une période <strong>contemporaine</strong> avec le grand-père et son petit-fils.</p> <p> - Une période du <strong>grand-père jeune</strong> en prise avec ses difficultés de langue à l'école.</p> <p>  </p> <p> La narration oscille entre ses 2 périodes pour ensuite connaître un point de résolution pour les personnages.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Bk-board-2-1416591564" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140165/bk-board-2-1416591564.jpg"></p> <p>  </p> <p> (Dessins extrait du story-board - <a href="http://www.animenbretagne.com/L-annuaire--1554-1130-0-1.html" target="_blank">Johanna Bessière</a>)</p> <p>  </p> <p>    <img alt="Date_et_lieu_tournage-1416591239" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140157/date_et_lieu_tournage-1416591239.jpg"></p> <p>  </p> <p> Le tournage est prévu pour le printemps 2015 dans le centre Bretagne.</p> <p>  </p> <p> D'un coté dans un musée-école pour la période du début XXe et une ferme en pierre près de la forêt pour la période contemporaine. </p> <p>  </p> <p>     <img alt="Musee-de-l-ecole-rurale-en-bretagne_billboard-1416592356" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140181/Musee-de-l-ecole-rurale-en-Bretagne_billboard-1416592356.jpg"></p> <p>  </p> <p>                                       <img alt="Musee-ecole-rurale-1416592371" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140182/Musee-ecole-rurale-1416592371.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>     <img alt="Vieille_ferme-1416592338" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140180/vieille_ferme-1416592338.jpeg"></p> <p>     <img alt="Photos-3-1416601251" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140221/photos-3-1416601251.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>                                                 <img alt="Une_trilogie-1416590895" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140145/une_trilogie-1416590895.jpg"></p> <p>  </p> <p> Après la rédaction de Botoù-koad,<strong> d'autres sujets sur la langue bretonne</strong> prennent la forme de scénarios et l'idée d'une trilogie prend forme. « Komzit », est donc une trilogie de 3 courts-métrages avec comme point commun la langue bretonne, mais traitée de 3 points de vue différents sur <strong>3 scénarios différents.</strong></p> <p>  </p> <p> L'idée principale est de traiter de sujets contemporains afin de permettre une meilleure compréhension de l'histoire de la langue bretonne et des <strong>répercussions aujourd'hui encore visibles.</strong></p> <p>  </p> <p> Les métrages forment à eux trois 1 seul film en 3 parties, il pourra donc être diffusé à la télévision et sur DVD (avec bonus) et utilisé dans les écoles en Bretagne en tant que support pédagogique.</p> <p>  </p> <p> La trilogie est une occasion pour moi de réaliser plusieurs courts-métrages avant de passer à la réalisation d'un long-métrage.</p> <p>  </p> <p> Les 2 courts-métrages suivant traiteront du <strong>bilinguisme</strong>, de la <strong>diaspora</strong> bretonne, de la <strong>guerre</strong> 14-18, d<strong>'Alzheimer</strong> chez les peuples minoritaires, des <strong>néo-bretonnants</strong>.</p> <p>  </p> <p> L'arbre est présent dans les 3 films. D'une part car il est une mémoire du travail artistique et utilitaire du bois chez les bretons (meubles, sabots, outils et objets du quotidien). L'arbre fait aussi référence à la considération de l'arbre dans la culture celte ancestrale. Sa représentation liant les racines aux branches est forte de symboles pour les 3 films. </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Arbre-celtique-1416653835" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140302/arbre-celtique-1416653835.jpg"></p> <p>    <img alt="Pourquoi_un_film_et_pas_un_docu-1416590913" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140146/pourquoi_un_film_et_pas_un_docu-1416590913.jpg"></p> <p>  </p> <p> Choisir de faire de Botoù-koad un film et non un documentaire vient de la volonté d'apporter une dimension supplémentaire à l'aspect informatif du documentaire. <strong>La fiction permet une réelle compréhension du sujet tout en projetant les spectateurs dans une situation à laquelle ils peuvent s'identifier. </strong>C'est donc un atout pour traiter un sujet aussi sensible.</p> <p>  </p> <p> Des films de fiction ont changé le cours de l'histoire :</p> <p> - «Indigènes» de Rachid Bouchareb a permis aux combattants non-français de la guerre d'Algérie d'obtenir les mêmes pensions que celles des combattants français.</p> <p>  </p> <p> - «Le chemin de la liberté» de Philip Noyce a sucité la reconnaissance de l'Etat australien envers les aborigènes, aujourd'hui reconnus officiellement «premiers habitants d'Australie».</p> <p>  </p> <p> Bien d'autres exemples existent et le pouvoir du cinéma se situe également à ce niveau. </p> <p>  </p> <p>                      <img alt="Un_film__co-produit-1416590952" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140149/un_film__co-produit-1416590952.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>Le film sera éco-produit. </strong>En effet, aujourd'hui le milieu du cinéma est extrêmement <strong>énergivore</strong>. Les biens consommables sont utilisés sans compter. Il me parait donc important de pouvoir être en accord avec des valeurs qui<strong> tendent à devenir la norme.</strong></p> <p>  </p> <p>    <img alt="Ecoprod_une1-1416602754" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140235/ecoprod_une1-1416602754.jpg"></p> <p>  </p> <p> Un collectif institutionnel a créé <strong>l'organisme de conseil «EcoProd» sur le site <a href="http://www.ecoprod.com" target="_blank">ecoprod.com</a> </strong>afin de promouvoir et d'accompagner des projets de films. Il serait donc intéressant de mettre en place des dispositifs qui contribuent à une gestion éthique de la matière. <strong>Recycler, économiser, réutiliser deviennent des maîtres mots.</strong></p> <p>  </p> <p> Un poste (salarié ou stagiaire) sera créé pour permettre de mener à bien ce dispositif.</p> <p>  </p> <p>                  <img alt="Combien_coute_le_film-1416590978" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140150/combien_coute_le_film-1416590978.jpg"></p> <p>        </p> <p>  </p> <p> Un film tel que Botoù-Koad coûte au total 100 000 €, c'est notre budget qui comprend les salaires, les transports, les costumes, la décoration, le matériel vidéo et sonore, la nourriture, les charges salariales.</p> <p>  </p> <p> Vos contributions pourraient donc nous permettre de compléter grandement les subventions - dont nous attendons les réponses. Rien n'est donc encore sûr d'obtenir la totalité de la somme. Nous voulons le faire et nous le ferons, même si nous n'arrivons pas à rassembler les 100 000 €. Dans ce cas, vos dons seront encore plus précieux pour réaliser ce film dans de bonnes conditions.</p> <p>  </p> <p> Il faut savoir que financer un court-métrage relève aujourd'hui d'un parcours du combattant ! C'est un vrai défi car les télévisions n'ont plus de créneaux pour leur diffusion, les cinémas encore moins et réaliser son premier film demande la confiance des partenaires, souvent réticent par peur du risque et manque de budget, les budgets “cultures" réduisant de plus en plus dans les collectivités. Le processus de financement est souvent incertain.</p> <p>  </p> <p> Mais nous avons confiance et relevons le défi !</p> <p>  </p> <p> BUDGET DETAILLE : </p> <p>  </p> <p> - Droits artistiques = 3 500 €</p> <p> - Personnel artistique (acteurs) = 3 950 €</p> <p> - Personnel (équipe) = 31 060 €</p> <p> - Charges sociales = 22 593 €</p> <p> - Décors = 1 400 €</p> <p> - Costumes = 2 450 €</p> <p> - Maquillage = 400 €</p> <p> - Déplacement, restauration = 4 650 €</p> <p> - Moyens techniques = 1 682,9 €</p> <p> - Matériel son = 2 582,25 €</p> <p> - Machinerie = 135 €</p> <p> - Post-production = 7 265 €</p> <p>  </p> <p> Sous total H.T 1 = 85 870 €</p> <p> Sous total H.T 2 = 88 875 €</p> <p>  </p> <p> <strong>Total = 103 983 €</strong></p> <p>  </p> <p>    <img alt="Pourquoi_ce_prix_l_-1416590995" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140151/pourquoi_ce_prix_l_-1416590995.jpg"></p> <p>  </p> <p> Un court-métrage peut coûter beaucoup moins cher en utilisant les ressources à portée de main. Avec une petite caméra ou un téléphone, on peut aujourd'hui faire un film.</p> <p>  </p> <p> <strong>Notre intention est d'aller vers un professionnalisme, une qualité égale à celle des longs métrages de fiction. </strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="Comment_distribu_-1416591211" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140155/comment_distribu_-1416591211.jpg"></p> <p>  </p> <p> Le film sera diffusé sur les télévisions qui ont pris part au projet.</p> <p>  </p> <p> Mais aussi :</p> <p>  </p> <p> - Des projections en <strong>festival</strong> de court-métrage, festivals bretons ou internationaux.</p> <p> - Des projections dans les <strong>écoles</strong> qui souhaitent s'en servir comme outil pédagogique.</p> <p> - Des projections au sein <strong>d'associations</strong> et <strong>cinémas</strong> en Bretagne qui souhaitent le diffuser.</p> <p> - Autres médias, sur <strong>internet</strong> ou télévisés, qui souhaiteront diffuser le film.</p> <p> - Une production de <strong>DVD</strong> rassemblant les 3 courts-métrages de la trilogie est envisagée.</p> <p>  </p> <p>      <img alt="Salle_cin_ma-1416600859" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140218/salle_cin_ma-1416600859.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <em>Pour en savoir plus sur Matyas, auteur-réalisateur de Botoù-koad :</em> <strong><a href="http://matyasreal.wordpress.com" target="_blank">matyasreal.wordpress.com</a></strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Mat-portrait-neige-1416646976" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140274/mat-portrait-neige-1416646976.jpg"></p>

À quoi servira la collecte

<p>  </p> <p>     <img alt="Pourquoi_un_financement_participatif-1416591007" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140152/pourquoi_un_financement_participatif-1416591007.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Nous sommes en attente de réponses concernant les partenaires et les subventions possibles, mais nous avons admis qu'une aide supplémentaire – en cas de validation des dossiers – <strong>sera indispensable pour obtenir l'objectif de qualité que le producteur et moi-même nous sommes fixés.</strong></p> <p>  </p> <p> Si les démarches de recherche de subventions et de partenariats s'avèrent infructueuses, alors <strong>cette collecte sera déterminante pour sa réalisation</strong> et sans cette participation, il nous sera plus difficile de mener à bien ce projet.</p> <p>  </p> <p> L'utilisation de la collecte :</p> <p>  </p> <p> <strong>1- Dans le cas d'un complément (si nous nous approchons du budget prévu)</strong></p> <p>  </p> <p> - Logement de l'équipe (acteurs, administrateurs, techniciens, restaurateurs, ...)</p> <p> - Emploi d'assistants et stagiaires pour constituer une équipe plus large et donc plus efficace.</p> <p> - Location de matériel de cinéma (Talkie-Walkie, tentes,...)</p> <p>  </p> <p> Total = 8 000 €</p> <p>  </p> <p> <strong>2- En fonction des subventions obtenues (si nous sommes loin du budget prévu)</strong></p> <p>  </p> <p> - Salaires.</p> <p> - Transports.</p> <p> - Moyens techniques.</p> <p> - Post-production.</p> <p>  </p> <p> Total = 8 000 €</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Le financement participatif sera une <strong>sécurité</strong> pour entamer le projet coûte-que-coûte, en cas d'arrivage tardif des financements. <strong>Nous sommes convaincus qu'un tel film doit être mis en oeuvre et nous ferons tout pour qu'il se fasse. </strong></p> <p>  </p> <p> Nous pensons qu'un certain nombre de personnes sera fortement intéressé par ce film et , c'est aussi l'avantage du financement participatif, <strong>plus nous serons nombreux à croire à ce projet, plus il sera «porté» par une communauté et bénéficiera d'un soutien moral nécessaire à sa réalisation. </strong></p> <p>  </p> <p> Si le CrowdFounding sur KKBB remplit son objectif, <strong>c'est autant de voix qui clament pour que les choses changent</strong> et cela signifie aussi que vous portez en vous ce besoin de racine et de démocratie à l'échelle du contexte contemporain : local autant que global. <strong>Nous n'avons plus les mêmes perspectives aujourd'hui qu'avant et il convient de l'exprimer haut et fort.</strong></p> <p>  </p> <p> Ainsi, en tant qu'auteur-réalisateur du film, j'en appelle à toute la <strong>communauté bretonne</strong>, aux <strong>amoureux de la Bretagne</strong>, à ceux qui <strong>portent ou vivent la culture bretonne</strong>, à ceux qui ont <strong>soif de démocratie</strong>, à ceux qui ont <strong>besoin de reconnaissanc</strong>e, à ceux qui <strong>vivent au quotidien la différence</strong> et enfin à toutes les personnes qui <strong>se sentent concernées de près ou de loin par le sujet du film afin de se mobiliser pour que nos voix soient entendues.</strong> Ce film porte les germes de demain et la mobilisation qu'il suscite est un pas de plus vers un nouvel horizon, une écologie linguistique partagée et comprise. </p> <p>  </p> <p> C'est une mémoire à inscrire pour qu'elle ne se reproduise plus.</p> <p>  </p> <p>      </p> <p>     <img alt="L_argent_au_dela_de_l_obj-1416591026" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/140153/l_argent_au_dela_de_l_obj-1416591026.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Si la collecte dépasse les 8 000 € : </p> <p>  </p> <p> - Emploi d'une personne pour la prospective environnementale.</p> <p> - Réalisation du Making Of.</p> <p> - Préparation d'un documentaire qui sera dans les bonus du DVD de la trilogie.</p> <p> - Augmentation des salaires de l'équipe.</p> <p> - Financement pour les impressions et envois de DVD aux diffuseurs.</p> <p>  </p>

Contreparties

10 €

  • 10 contributions
Dek = Un grand merci !

Livraison estimée : septembre 2015

20 €

  • 38 contributions
Dek + ugent = votre nom dans les remerciements + une invitation à l'avant-première du film !

Livraison estimée : septembre 2015

40 €

  • 14 contributions
Ugent + daou-ugent = un lien pour voir le film avant sa sortie

Livraison estimée : septembre 2015

60 €

  • 6 contributions
Daou-ugent + tri-ugent = une invitation à venir assister au tournage !

Livraison estimée : septembre 2015

100 €

  • 2 contributions
Tri-ugent + kant = le dvd dans votre boîte aux lettres !

Livraison estimée : septembre 2015

300 €

Kant + tri-c'hant = votre nom dans le générique !

Livraison estimée : septembre 2015

700 €

Tri-c'hant + seizh kant = nous organisons une projection du film spécialement pour vous en présence du réalisateur !

Livraison estimée : septembre 2015

1 000 €

Seizh kant + mil = vous recevez un premier montage du film et vous nous donnez votre avis + vous passez la soirée avec l'équipe du film après la projection d'avant-première !

Livraison estimée : septembre 2015

2 000 €

Mil + daou vil = votre nom apparait comme co-producteur au début du film + vous êtes présent avec nous lors du tournage et du montage du film pour donner votre avis + vous recevez un cadeau surprise !

Livraison estimée : septembre 2015

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