Busan : Les traces du passé dans le présent

Les étudiants du Master CMW partent sur les traces du passé sud-coréen. Aidez-nous à donner vie à ce projet culturel !

Visuel du projet Busan : Les traces du passé dans le présent
Réussi
103
Contributions
15/04/2022
Date de fin
4 605 €
Sur 3 500 €
132 %

Busan : Les traces du passé dans le présent

Dans la continuité des échanges entre les universités Gustave Eiffel (Marne-la-Vallée) et Dong-Eui à Busan (Busans - Corée du Sud), nous avons besoin de vous ! Nous sommes heureux cette année de renouer avec un séjour qui nous tient particulièrement à cœur et qui a été mis à mal par l’épidémie de covid 19. Nous sommes 34 étudiants du Master Cultures et Métiers du Web (CMW) de l'université Gustave Eiffel. En collaboration avec les étudiants coréens du Film & Visual Media Technology Department de l’université Dong Eui à Busan, nous réalisons un documentaire interactif sur la place des traces du passé dans le présent en Corée du Sud. Le format retenu nous permet de vous proposer une expérience unique grâce à l'utilisation de différents médias (images, photos, textes, vidéos, ...), un scénario plus interactif et une lecture davantage personnalisée. A travers ce documentaire interactif, nous souhaitons vous offrir une immersion au coeur de la culture coréenne tout en questionnant le rapport des Coréens à leur passé. Moderne et dynamique, la Corée du Sud suscite un grand intérêt en Occident. Pour autant, en Corée plus qu’ailleurs, “le passé reste une plaie à vif, et le présent est inintelligible sans remonter le temps.” (Philippe Pons). Ce travail s’inscrit dans un projet plus large qui vise à construire, par briques successives, une plateforme permettant au plus grand nombre de découvrir de manière interactive le passé de la péninsule, et le rapport complexe que les Coréens entretiennent avec lui. Cette année, nous explorerons : • Yoon Hee-soon, Une femme guerrière en Corée-du-Sud Suite à l’assassinat de l’impératrice Myeongseong, commis par la Japon en 1895, de nombreux mouvements anti-impérialistes et milices apparaissent en Corée. Les femmes occupent une place importante dans ce soulèvement. En 1907, Yoon Hee-soon est à l’origine de la création de la première milice entièrement composée de femmes. Elle s’est battue jusqu’à sa mort, en 1935, puis elle est devenue une figure féminine emblématique du combat pour l’indépendance de la Corée.  A partir d’un livre retraçant le parcours de Yoon Hee-soon, nous voulons raconter son histoire de femme guerrière et interroger son influence actuelle, à l’heure où d’autres Coréennes cherchent à bousculer l’ordre patriarcal du pays. • Calligraphie coréenne / chinoise Importée de Chine au IIème siècle, la calligraphie coréenne prend une place importante dans l’éducation à partir du VIe siècle, puis ne cesse de s’adapter, depuis l’invention du hangeul par le roi Sejong au XVe siècle, jusqu’à aujourd’hui. A travers la pratique artistique de trois personnes d’une même famille et d’un maître calligraphe qui enseigne et dessine quotidiennement, nous chercherons à comprendre ce qu’exprime cette activité, ce qu'elle nous apprend de la Corée d’aujourd’hui et de son rapport au passé. • La bataille de Noryang et l'âge d'or de la Corée La bataille de Noryang (1598), qui a conduit l’amiral Lee à triompher de la marine japonaise, est bien connue de la plupart des Coréens. Reconstitutions de la bataille navale, stade de l’Amiral Lee, manuels scolaires (…) sont autant d’indices montrant l’importance que revêt cet événement. Mais que disent ces traces de la réalité de la bataille ? En quoi nous renseignent-t’elles sur l’image que les Coréens se font d’eux-même ? • Busan pendant la guerre, les réfugiés et "la dernière enclave du monde libre" En 1950, la vie et la physionomie de Yeongdo, un quartier de Busan qui fait face au port de la ville, ont été profondément bouleversées par l'installation de milliers de réfugiés qui fuyaient la guerre. En partant à la recherche de documents d'archive, de témoignages, en recourant à l'observation du quartier actuel, nous tâcherons de dépeindre les conditions de vie de ces familles. • Talchum, les masques et danses traditionnelles A l’origine, les talchum sont des masques coréens utilisés dans les villages pour les rituels chamaniques servant à purifier les maisons, offrir protection et assurer une bonne production agricole. Puis le talchum est devenu une danse populaire qui permettait aux paysans de se moquer des yangban (les nobles). Disparu pendant la colonisation japonaise, le talchum est réapparu sous l’impulsion des milieux étudiants dans les années 1980, et reste aujourd’hui très pratiqué lors des fêtes locales. Qu’est-ce que le Talchum nous raconte de la Corée d’hier et d’aujourd’hui. • KTX Comment l’histoire du KTX nous parle-t'elle de l‘aventure industrielle de la Corée du Sud ? En quoi en est-elle l'emblème ? Nous explorerons les multiples enjeux — diplomatiques, industriels, politiques, cullturels — de ce transfert technologique. • Hanbok Touristes déambulant dans le palais de Gyeongbokgung, clips d’idoles, dramas historiques… Le hanbok semble plus que jamais actuel. Mais quelles sont les significations de cet habit traditionnel, simple d’apparence, qui a traversé les siècles sans connaître de réelles transformations ? Symbole de l’identité nationale, mais aussi vecteur de l'hallyu ou encore marque de résistance sous l’occupation japonaise, le hanbok est plus complexe qu’il n’y paraît. • La pêche traditionnelle Laissant de côté cette grande ville qu’est Busan, notre regard s’est porté vers le large. Nous avons alors rencontré Yeongdo, l’île qui fait face au port et dont l’activité a longtemps été dominée par la pêche. Nous irons à la rencontre de ces petits pêcheurs et de leur écosystème, questionnant la place résiduelle de cette activité sur une île en proie à l’urbanisation et à l’essor de la pêche industrielle. • Architecture et urbanisme de Busan Parcourant des vues de Busan nous avions été frappées par la grande diversité des architectures, par ce qui, vu au prisme de notre regard européen, semblait un paysage bien peu lisiblle. Comment dès lors comprendre cette réalité urbaine complexe ? Au fil d’interviews, d’observations et de déambulations urbaines, recourant à des documents d’archive, nous interrogerons les principales étapes de la fabrique singulière de cette ville au long du XXe siècle. Participez et donnez tout son sens à ce projet en nous permettant d'être présents sur le terrain pour réaliser les tournages et prises de vues ! Vous confortez également l'association de deux universités séparées par près de 10 000 km, mettant ainsi en commun leurs compétences et leur savoir-faire. Nous avons besoin de vous pour cette fabuleuse aventure culturelle et humaine.

À quoi servira la collecte

Notre voyage en Corée du Sud est déjà financé. Cependant, la réalisation de ce documentaire interactif génère des frais annexes. Ils concernant principalement les transferts sur place (entre l’aéroport d’Incheon et la gare de Séoul ; entre Séoul et Busan. Et si nous atteignons 3 500 €, nous pourrions alors financer d’autres activités culturelles et diminuer le montant de notre contribution au séjour. Enfin, pour pouvoir vous remercier et confectionner les contreparties mais également rémunérer le site KissKissBankBank, nous aurons besoin de 3500€. Coralie, étudiante du master CMW et trésorière du projet, percevra l’intégralité de la collecte. Après déduction des contreparties, la somme sera répartie entre les groupes de travail. Pour ce séjour représentant une expérience interculturelle et pédagogique hors pair, plusieurs partenaires nous accompagnent : Film & Visual Media Technology Department de Dong Eui University (DEU) C’est le partenaire principal du master Cultures et Métiers du Web pour l’organisation de ce séjour. Un accord cadre a été signé à cet effet entre l’Université Gustave Eiffel et Dong-Eui University en juin 2013. Société Djehouti (RacontR) La société Djehouti met à disposition des équipes du Master CMW de l’UGE et du Film & Visual Media Technology Department de DEU sa plateforme de storytelling interactif, RacontR. Que vous soyez un proche des étudiants ou simplement un internaute curieux, votre don nous permettra de produire un contenu qualitatif, disponible gratuitement sur internet. A la fin de cette collecte, la somme récoltée nous aidera à faciliter le travail des équipes sur la péninsule sud-coréenne. Le paiement se fait par carte bancaire et il est complètement sécurisé. Si nous n’atteignons pas la somme totale pour le projet, la cagnotte sera remise à zéro et vous ne serez pas débité du montant que vous avez proposé. Vous êtes une entreprise, un professionnel ? Nous vous proposons d’être partenaire officiel du documentaire interactif. Votre logo apparaîtra donc sur le site web et dans les crédits. Si notre projet vous intéresse ou si vous avez une question à nous poser, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse mastercmwsite@gmail.com. Nous serions ravis de travailler avec vous.

Contreparties

Remerciements

1 €

  • 181 contributions
Nos remerciements les plus sincères

Remerciements personnalisés

5 €

  • 7 contributions
Remerciements personnalisés sur nos réseaux sociaux, accompagnés d'une illustration

Lot de cartes postales

10 €

  • 14 contributions
Lot de trois cartes postales, et contribution précédente

Porte clé

20 €

  • 20 contributions
Porte Clé à l'effigie de notre mascotte, et contributions précédentes

Mug

35 €

  • 3 contributions
Mug à l'effigie de la mascotte, et contributions précédentes

Souvenir surprise

60 €

  • 11 contributions
Souvenir surprise Corée, et contributions précédentes

Totebag

100 €

  • 2 contributions
Totebag à l'effigie de notre mascotte, et contributions précédentes

Box surprise

150 €

  • 2 contributions
Box surprise d'objets achetés en Corée (chaussettes, crèmes, masque de beauté, sachets de thé, amulettes), et contributions précédentes

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