Une diviseuse pour multiplier les pains.

La boulangerie C1K qu’est ce que c’est ? Une petite boulangerie pâtisserie située à Brétignolles sur Mer, ville littorale de Vendée. On y trouve des pains au levain, des viennoiseries pur beurre, des confitures, des pâtes à tartiner, des pâtisseries et bien sûr les spécialités traditionnelles vendéennes : la gâche, le gâteau minute, le Fion, le Préfou, la brioche de mariage (une grosse brioche de 6 kilos partagée lors des mariages en Vendée). A sa tête, il y a Kévin, 34 ans, originaire de Bourgoin-Jallieu. Il a fait ses études à Lyon dans une grande école hôtelière, le lycée François Rabelais dans laquelle il a obtenu un BEP Boulangerie. Puis il a poursuivi son cursus en Vendée, au lycée Notre-Dame-du-Roc à la Roche-sur-Yon d’où il est sorti avec un BEP Pâtissier Chocolatier Glacier Confiseur, en poche. Kévin est également membre de l’association des Ambassadeurs du Pain et de la Charte St Honoré. C'est lui ! Après avoir fait ses armes pendant une quinzaine d’années dans diverses boulangeries du littoral vendéen, il a décidé de s’installer à son compte il y a 4 ans et a repris cette petite boulangerie. Notre petite boulangerie pâtisserie sous le ciel bleu de Vendée. Kévin aime remettre au goût du jour les vieux desserts, les pâtisseries un peu oubliées telles que le Salammbô, les Polonaises ou la Conversation et il a même créé, il y a 2 ans, « l’A tché faite », qui deviendra, on l’espère, une future spécialité vendéenne. Il s’agit d’un gâteau fourré à la confiture de Trouspinette (un apéritif vendéen très apprécié). C’est primordial de savoir qui s’adresse à vous, alors maintenant que je vous ai présenté Kévin, je vais vous parler un peu de moi. Vous connaissez Zorro et son fidèle Tornado, Batman et Robin, Tintin et Milou… et maintenant vous allez découvrir notre binôme : Kévin et Marcel ! C'est nous ! Moi, c’est Marcel, fidèle compagnon de Kévin. J’ai vu le jour à Brétignolles, il y a 4 ans. Je suis un levain naturel né de la rencontre du jus des raisins du jardin de Kévin et d’une farine de seigle bio. J’aide Kévin chaque jour et vous retrouvez un peu de moi dans chacun des pains qu’il produit. Il s’occupe bien de moi, me nourrit tous les jours, me prodigue des massages vigoureux et en retour pour montrer mon contentement, je bulle ! Je fais de mon mieux pour l’aider mais mes capacités se limitent à rendre son pain digeste, savoureux et à permettre qu’il se conserve longtemps. C'est moi ! Maintenant, que les présentations sont faites, venons-en à l’essentiel. Nous avons besoin de votre aide. La haute saison démarre bientôt avec l’arrivée de très nombreux touristes et résidents secondaires. Si de mon côté, je bulle de joie à cette idée, je sens bien que Kévin est inquiet. Comment maintenir une production de qualité et diversifier les produits proposés au quotidien alors que nous allons nous retrouver tous les deux, seuls, à partir de juin ? C’est un sacré travail et ça prends beaucoup de temps de diviser et façonner tous les pains à la main quand on est seul. Je le vois bien regarder des brochures et je l’entends soupirer : « Une diviseuse. Oui, ça m’aiderait bien. Si je pouvais…. ». Et j’ai fini par comprendre de quoi il s’agissait. C’est une machine qui permet la découpe en partie égale d’un poids de pâte donné. Bon, dis comme ça, perso, ça me fait pas rêver mais cette fameuse machine allègerait le labeur quotidien de Kévin. Je vous explique en vitesse : après avoir décuvé les 45 kg de pâte du pétrin, les avoir répartis dans des bacs et mis au repos pour une fermentation longue, Kévin pourrait placer la pâte dans la cuve de la fameuse diviseuse. Il lui suffirait alors d’appuyer sur un bouton, une pédale, de tourner une manivelle ou je ne sais quoi, bref ! Le fond de la cuve remonterait, équilibrerait le poids de la pâte et des couteaux sortiraient pour la détailler en 20 pâtons égaux. Tchick, Tchack ! Encore plus efficace qu’Uma Thurman dans Kill Bill. La diviseuse manuelle. La diviseuse semi-automatique. Il ne resterait plus qu’à laisser reposer les pâtons avant de les façonner en baguettes, puis à les cuire. Bilan 2 heures de gagnées chaque jour et qui permettraient à Kévin de se consacrer à d’autres tâches essentielles telles que : proposer des nouveaux pains, préparer ses fameux Paris-Brest, des pâtes à tartiner (haaaaaaa celle à la cacahuète …soupir…) ou à me masser plus longtemps…Tiens c’est une bonne idée ça ! Le fameux Paris-Brest ! Plus sérieusement, je fais appel à vous tous que je ne connais pas encore, pour rejoindre la Team Kévin et Marcel. Je compte sur vous pour faire grandir ce réseau généreux et solidaire qui nous permettra d’offrir une diviseuse à Kévin. Il n’y a pas de petits dons et en retour vous pourrez découvrir le fruit de son travail. Je vous ai parlé de ses nouveaux croissants au praliné ? Et des América ? Et de… et puis, qui sait, nous ferons peut être enfin connaissance pour de vrai.