Cañon de l'Espérance
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« Le <em><strong>Cañon de l’espérance</strong></em> est une association franco-bolivienne créée en mai 2010 par Carmen Sivila-Tessier.</p>
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L'association a pour but de promouvoir le partage, les connaissances et les savoirs faire avec un engagement solidaire et durable. Le principal but est de venir en aide à la population de Tupiza en Bolivie, ville dont Carmen est originaire. Le Cañon de l’espérance, basé à Marseille et à Tupiza, encadre plusieurs projets de développement solidaire et durable :</p>
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- Valorisation d’un potentiel agricole avec la culture d’oliviers et l’élevage de chèvre (fromage de chèvre, lait)</p>
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- Projet d’éco-tourisme</p>
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- Projet artisanat</p>
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Au cours de la période novembre 2011 – octobre 2012 le projet artisanat a connu à un essor avec la collaboration de l’association avec l’école de commerce EUROMED – Marseille (désormais KEDGE Business School). Quatre étudiants (COUPIN Mélanie, JEAN Frédéric, JONNARD-LARDANT Charlène, LEBERT Thibault) ont mis leur énergie et leurs compétences au service du projet en lui donnant un nouveau souffle.</p>
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C’est comme cela qu’en novembre 2012, le projet artisanat du Cañon de l’espérance a été élu Prix Spécial du Jury lors d’une cérémonie récompensant les meilleurs projets de l’année au sein de l’école EUROMED.</p>
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<strong><em>Mais qu’est-ce que le projet artisanat de Cañon de l’espérance exactement ?</em></strong></p>
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C’est un projet d’entreprenariat social qui a été établi selon la problématique suivante : comment permettre à un groupe de femmes boliviennes établi à Tupiza (Bolivie) de générer un revenu suffisant en développant la production et la commercialisation d’artisanat tricoté en laine d’alpaga ?</p>
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Le projet consiste donc à développer une ligne de vêtement/accessoires (bonnets, gants, écharpes...) en laine d'Alpaga en vue de la commercialiser localement (Tupiza), régionalement (Bolivie) et de l’exporter vers la France. Il a pour but d'aider des Boliviennes à gagner un salaire afin de subvenir à leurs besoins quotidiens, et ce en valorisant leur savoir-faire en couture, qui se transmet de génération en génération.</p>
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<strong><em>Comment s’organise ce projet ?</em></strong></p>
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Depuis novembre 2011, l’association travaille avec des étudiants d’EUROMED. Chaque année une nouvelle équipe est formée et doit s’assurer de la pérennité du projet. Nous suivons des objectifs stratégiques, de marketing, financiers, de pérennité du projet et sociaux. Par exemple, nous nous devons d’établir une qualité formelle du projet et cela passe en premier lieu par le dépôt de la marque Cañon. Parallèlement, nous avons établi un business plan qui s’est révélé positif puisque la conclusion que nous en avons tiré est la suivante : notre projet peut fonctionner ! Nous actualisons ce business plan au fur et à mesure de la collecte de nouvelles informations. Notre rôle est également de trouver des débouchés pour les produits afin que les femmes de la coopérative soient rémunérées.</p>
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L’été dernier, l’équipe étudiante 2012-2013 s’est rendue sur place à Tupiza pour pouvoir transmettre les bases du management aux 12 femmes formant la coopérative. Les étudiants ont également travaillé sur le design des produits. Voici des exemples de produits faits par les femmes :</p>
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L’objectif du projet sur le long terme est que la coopérative soit indépendante. </p>
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Cet été, la nouvelle équipe va également se rendre sur place. »</p>
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« Notre but est de récolter les fonds nécessaires pour pouvoir déposer la marque Cañon et améliorer le local où travaillent les femmes ainsi que leurs outils de travail </p>
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<strong>Montant</strong> : <strong>1425 euros</strong></p>
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- Dépôt de la marque : 225 euros pour 10 ans</p>
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- Achat de 3 machines à tricoter : 750 euros</p>
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- Achat de mobilier : 150 euros</p>
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- Outils pour tricoter : 150 euros</p>
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- Supports de communication pour faire connaitre le projet : 150 euros» </p>