COURT-MÉTRAGE "CAPTIF"

OBJECTIF 3000 !!!

Visuel du projet COURT-MÉTRAGE "CAPTIF"
Réussi
57
Contributions
13/04/2023
Date de fin
2 862 €
Sur 2 000 €
143 %

COURT-MÉTRAGE "CAPTIF"

Présentation L'idée de captif a germé en avril 2022, lorsque j'ai commencé à mettre de côté mes activités pour m'enfermer pendant des mois en bibliothèque, afin d'étudier assidûment l'art de la dramaturgie et de la mise en scène cinématographique. Le projet réunit aujourd'hui une équipe mêlée de professionels, semi-professionels et étudiants qui n'attendent que le tournage pour pratiquer leur passion. C'est pour nous une opportunité de nous perfectionner dans nos spécialités, mais surtout de faire nos premiers pas dans le cinéma de demain. Pour moi particulièrement, c'est une occasion unique de mettre en pratique mes nuits blanches d'apprentissage, et de concrétiser mes ambitions les plus lointaines. Pitch Dans un appartement haussmannien, Hugo, un jeune parisien qui s'efforce de ressembler à un ''lossa'' auprès d'Ambre, sa meilleure amie, se retrouve ébranlé par l'intrusion de Mystique, un jeune de son âge envoyé par son dealer pour assurer une transaction. Hugo doit se débarrasser de Mystique par tous les moyens, tout en tempérant sa fureur et en gardant secret son amour pour Ambre. Les personnages Hugo, 21 ans, est né à Neuilly et a grandi à Paris, dans le VIIIè arrondissement. Tourmenté par sa condition sociale, il camoufle son éducation élitiste et privilégiée derrière une étiquette ''street''. Paresseux, peureux, intelligent et sensible, il se cherche encore et fuit devant l'adversité. Mystique, 21 ans, est né à Créteil et y a grandi, dans le quartier du Palais. Il passe la majeure partie de son temps à rôder. Le rapport de forces étant au centre de ses codes de communication, Mystique est lucide sur la condition humaine. Impulsif, violent, sensible et sincère, ses émotions se laissent souvent aller aux montagnes russes. Ce caractère imprévisible le rend dangereux aux yeux des autres, il le sait et en joue pour se faire respecter. Ambre, 22 ans, vient d'une banlieue parisienne modeste des Hauts-de-Seine, et, à l'initiative de ses parents, évolue depuis le collège dans un milieu Parisien. Elle est très attachée à ses proches et recherche la stabilité. Cependant, elle se sort difficilement de son caractère provoquant et dominant, développé par l'adversité de sa récente adolescence. Tendre, affectueuse, maligne et égocentrique, elle a la tête sur les épaules et la main sur le cœur. Philippe, 50 ans, père d'Hugo, récemment célibataire, travaille dans le milieu de la culture depuis plus de vingt ans. Passionné d'art sous toutes ses formes et farouche universaliste, il est cultivé, sérieux, peureux et circonspect. Lettre aux donateurs "L'idée du film m'est venue d'une maturation de nombreuses expériences, observations et ambitions. C'est au collège, à l'internat, que j'ai été frappé la première fois par le comportement d'un camarade de chambre qui s’inscrit dans ce que je vais appeler « l'étiquette banlieusarde ». Ce qui m'avait alerté, c'était surtout le décalage entre ce paraître et les codes culturels dans lesquels on évoluait. Après avoir passé deux années de chambre commune à l'avoir analysé, ce comportement m'était familier, et sous son influence, je découvrais le rap. Le contenu dramatique des chansons de rap en général communique une personnalité, à travers une ou plusieurs histoires racontées. Et comme au cinéma, la dramaturgie convoque l'auditeur, le spectateur, à se projeter dans l'histoire en s'identifiant aux personnages. Il est là le biais ! Mon camarade était sous l'emprise de la force de la dramaturgie. « Gang », « bitch », « sale pute », les paroles aux consonances fortes et aux messages violents soutenues par le rythme incisif des instrumentales étaient devenues le rituel du soir, juste après les révisions. C'était le moment pour lui d'échapper à la sobriété de notre éducation. Il faut dire qu'elle manquait peut-être de nervosité, d'autant plus qu'à cet âge-là, le rapport de forces commençait à s'installer au centre des liens sociaux. J'ai recroisé cette étiquette comportementale partout où j'ai vécu. Depuis mon lycée, pourtant agricole dans le Béarn, jusqu'à mes études supérieures à l'ESRA Paris, en passant par les situations les moins propices, je retrouvais ce comportement chez des camarades, des connaissances, des amis, des proches, et parfois en moi-même. Jogging, doudoune, le regard sombre, la plupart se débattaient avec un accent inspiré des rappeurs mainstream tout en peaufinant un langage des signes stylisés, et se donnaient à fond pour s'endurcir au cannabis et à l'alcool. Le contraste entre leur coupe de cheveux découpée au rasoir avec leurs joues roses bien potelées ainsi que leur attitude nerveuse avec leurs corps un peu grassouillets révélait un artifice. Aujourd'hui, il m’apparaît souvent comme une protection, le camouflage d'une peur, d'une vulnérabilité, d'un vide. C'est aussi pourquoi il est un tabou. Tout le monde s'en moque, mais tout le monde le fait. Lors de mes études, je vivais dans des grands ensembles HLM à Créteil. Le grand vide qui sépare cet endroit de mon milieu scolaire s'imposa. Les cris des jeunes, des musiques, des motos, des bagarres, des sirènes et des insultes rythmaient les soirées et les nuits de mon quartier, quand la quiétude sous la protection d'une famille unie berçait les veillées des foyers tranquilles. En tissant des liens avec des jeunes de mon âge, je découvrais réellement une culture, dans son authenticité et sa nécessité. Derrière la ressemblance, incitée par le désir mimétique, la profondeur du fossé qui sépare ceux qui m'ont apporté cette culture de ceux qui me l'ont faite vivre, m'a donné le vertige. C'est la raison pour laquelle j'ai écrit ce court-métrage. Le drame m'est apparu comme le genre le plus communicatif pour vous faire partager mon ressenti. Je pousserai mes personnages dans leurs retranchements, pour en extraire la substance, afin qu'ils se livrent au spectateur par le prisme d'un regard sincère. J'ai arbitrairement choisi de situer l'intrigue autour d'une tonalité romantique, qui me permettra de prendre le parti de l'amour entre les individus comme réponse aux sentiments d'incomplétude de mes personnages." Equipe du film Réalisation : François Dalbavie Chef opérateur : Stanislas Sehil Premier assistant : Alix Kitane Maquilleuse : Fanny Millerand Directeur de production : Allan Dominique Chef opérateur son : Léo Blet Chef électro : Jeanne Christiaens Régisseuse : Liloo Le Baron Second assistant : Victor Letailleur Casting Hugo : Virgile Guillaumin Mystique : Namory Bakayoko Ambre : Maïlys Lacosse Philippe : ... ?

À quoi servira la collecte

Si la collecte n'arrive pas à son objectif, ne vous inquiétez pas, vous serez remboursés intégralement. Si en revanche elle dépasse notre objectif, nous pourrons tourner avec une meilleure caméra, payer nos techniciens et nos comédiens mais aussi louer des studios de montage et de mixage spécialisés. Nous voulons atteindre une qualité la plus professionnelle qui soit, afin de nous faire une place dans le cinéma de demain. Grâce à votre contribution, nous aurons les moyens financiers d'atteindre notre objectif, nous pourrons viser plus haut, pour conduire ce projet plus loin.

Contreparties

Merci beaucoup

1 €

  • 2 contributions
Nous vous remercions sincèrement pour votre participation.

Votre nom au générique

10 €

  • 16 contributions
Nous vous remercions de votre contribution en mettant votre nom au générique de fin.

Lien du film en avant première

20 €

  • 4 contributions
Nous vous enverrons un lien en avant-première pour visionner le film avant sa sortie "internationale". ;)

Photos du tournage

35 €

  • 6 contributions
Nous vous enverrons des photos du tournage, avec les contreparties précédentes.

Affiche du film signée

50 €

  • 13 contributions
Nous vous enverrons une affiche dédicacée de notre film en format poster, avec toutes les contreparties précédentes.

Livraison estimée : septembre 2023

Invitation en projection et/ou en festival de vos régions

100 €

  • 7 contributions
Nous vous inviterons à nos projections, mais aussi dans les festivals de vos régions où le film sera sélectionné, avec les contreparties précédentes.

Grand mécène

200 €

  • 2 contributions
Vous êtes notre grand mécène. Nous vous réservons une place particulière dans le générique, nous vous enverrons un DVD dédicacé du court-métrage, avec toutes les contreparties précédentes.

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