CE QUI RESTERA

Le projet Salut, moi c'est Zian! Aussi connu sous le pseudonyme de 'Zian Studios' sur les internets. Ça fait plusieurs années que je réalise du contenu audiovisuel, mais depuis deux ans maintenant, je professionnalise de plus en plus la production de mes projets et c'est pour cela que j'ai besoin de ton aide aujourd'hui. L'année dernière, mon équipe et moi avons tourné Not About Me, un long-métrage sur le sujet de la transidentité et qui est désormais disponible sur Youtube. Nous avions déjà fait une cagnotte, et elle nous avait beaucoup aidé à concrétiser notre projet, mais cette fois, les enjeux sont encore plus grands et par conséquent, les moyens aussi. Le montant fixé ici n'est pas le prix que nous coûtera le long-métrage, le budget de ce dernier sera bien plus important que ça, évidemment, mais il s'agit néanmoins d'une aide précieuse et nécessaire que tu peux nous apporter. La somme est déjà haute, mais tu n'es pas obligé de mettre un montant défini, c'est selon ton envie et tes moyens! Alors si tu veux soutenir un projet (amateur mais pas trop) pleins d'ambitions, n'hésite pas! Synopsis et note d'intention Depuis plusieurs années, Gaspar monte une pièce de théâtre avec sa troupe. Obsédé par son désir de perfection et de minutie, son travail empiète de plus en plus sur sa vie de couple avec Lola, vendeuse à plein temps dans une épicerie, désirant vivre de sa musique. Elle enchaîne les tremplins et les concerts mais, pressée par le temps et le besoin de revenus fixes, elle se résigne peu à peu à abandonner son rêve. De son côté, Victor, meilleur ami d’enfance de Gaspar, est soumis à la matérialité de la société. Il lui faut de l’argent, et le moyen le plus efficace qu’il a trouvé pour s’en faire est de s'enrôler dans le trafic de drogue. Mais en parallèle, une étrange affaire de meurtres de jeunes femmes commence à venir troubler son affaire. Deux thèmes sont à retenir de ce film: art et relations humaines. Intrinsèquement liés, l’objectif est ici d’établir des correspondances entre l’aspect éternel de la création et la finalité de la vie, entre la perception que l’on a du monde et comment celle-ci se traduit dans les relations interhumaines. La névrose est, elle aussi, un aspect primordial que je souhaite aborder ici, la tendance des Hommes à l('auto)a destruction, au pessimisme et à l’animalité. Ce dernier point est par ailleurs central, en cela que tous les personnages du film sont à un moment confrontés à l’animalité humaine, aussi bien venant d’autrui que d’eux-mêmes, et aussi à la matérialité de l’existence, malgré leur tentative évidente d’y échapper. L’art exerce cette échappatoire, ce but “noble” auquel Gaspar voue littéralement sa vie, après lequel court Lola, et que Victor a totalement abandonné. Ma vocation est aussi d’aller droit au but. Il ne s’agit pas de dissimuler ou d’embellir, mais de montrer ce qui est. Le langage, la sexualité, la violence, n’ont pas pour volonté d’être cachés, au contraire, ce film parle de l’Homme et de ce qu’il connaît. Le spectateur ne le regarde pas pour se changer les idées, mais plutôt pour être plongé et noyé dans la réalité qui l’entoure. En ce sens, le mot “cru” est ce qui pourrait le mieux désigner la tendance de ce projet: “se dit d'une lumière, d'une couleur que rien n'atténue ; violent, brutal”. Mon but est de mettre le projecteur sur les coulisses, sur ce que l’on ne veut pas révéler, notre part d’ombre, mais aussi nos rêves et nos ambitions, et comment tout ceci finit par s’entremêler pour ne former qu’un. Proposer un travail sur l’art est l’un des aspects évidents du projet, qui oscille entre les genres, du théâtre à la musique, et ce, par le biais d’un produit filmique mais il s’agit surtout d’explorer la création dans toutes ses acceptions, voire de permettre une relecture de certains topos, à mesure que le scénario évolue avec ses personnages. Ce film, comme toute œuvre cinématographique, résonne comme une échappatoire. On veut fuir la réalité. Comme ses personnages, à travers l’art, le sexe, la drogue, tout ce qui peut nous faire oublier. Mais ce film n’est pas là pour faire oublier, il est là pour rappeler.