Charles Rocher
<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/597081/Capture_d_e_cran_2019-02-23_a__11.12.52-1558616912.png" width="100%" /></p>
<p><strong>Chers amis, </strong></p>
<p><strong>Je m’apprête à lancer la fabrication d’un livre pour présenter la peinture de Charles Rocher : “Les paradis charnels de Charles rocher”. </strong></p>
<p><strong>Depuis plus de dix ans que je vis avec ces “Fenêtres sur le paradis”, leurs puissance et leurs beauté ne s’est jamais affaiblie et il m’a semblé important de créer un support pour présenter, introduire, voir initier un public à cette beauté. </strong></p>
<p><strong>Nous avons fait cela avec de petits moyens, en mettant la main à la poche et avec l’aide bénévole de nombreux amis et amoureux de la peinture de Charles Rocher. </strong></p>
<p><strong>C’est pour finir que nous vous sollicitons, afin que l’objet soit le plus beau possible. Nous partons sur une base de 1000 euros mais bien évidemment plus la somme augmentera, plus l’objet sera beau... Or dans ce projet, c’est avant tout de beauté dont il s’agit. </strong></p>
<p><strong>Andoni Iturrioz </strong></p>
<p><strong>PS : Je dois également spécifier que les dons sont symboliques... (et en rapport avec le prix de vente symbolique que pratique Charles Rocher pour ses tableaux...).<br />
Il existe une case "je donne ce que je veux" et dans la mesure des possibilités, tout don vaut un livre...</strong></p>
<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/597075/Capture_d_e_cran_2019-02-23_a__11.11.55-1558616404.png" width="100%" /></p>
<p>Extrait :</p>
<p>"J’ai rencontré Charles Rocher et sa peinture il y a dix ans, un soir de fête, dans une maison au milieu des champs glauques de la Beauce. Une ferme lumineuse en pleine terre fusillée et comme rangée en tranchées rouges à perte de vue. </p>
<p>Sa compagne d’alors, Véronique Gain, une amie chanteuse, excentrique mi-gitane mi-bourrasque et un joyau de cœur, me l’avait présenté comme un jardinier… Après un silence elle avait ajouté : « En fait, c’est un peintre. » </p>
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<p>Charles, silhouette longiligne et visage taillé au pinceau, à la fois doux et dur, regard pinçant, semblait toujours prêt à faire une connerie mais qu’il ne faisait pas… par générosité ou mansuétude… </p>
<p>Il avait les bras longs comme un vitrier portant une très grande vitre, seul, et qu’il ne pourrait jamais poser. C’était sa manière à lui de porter le poids du monde. </p>
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<p>Fort et fragile à la fois, il brûlait d’énergie et vibrait d’une sorte d’onde sourde qui battait l’environnement comme on battrait des cartes. Il était en perpétuel mouvement. </p>
<p>Incapable de s’asseoir pour discuter et prendre un verre avec nous, il déplaçait éternellement un bric-à-brac innommable, tout un fatras de récupération qu’il passait l’espace-temps à ordonner et désordonner à la fois. </p>
<p>Qu’il transporte de la ferraille, des briques, des tubes, des tuiles, des trucs non identifiables, des pierres ou de la terre d’un endroit absurde à un autre illogique, quelques jours plus tard la matière déplacée retrouvait son lieu d’origine avec peut-être quelques nuances invisibles en ce monde. </p>
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<p>C’était un cyclone incessant autour de la maison. La matière partait en toupie : une danse magique que l’on retrouve dans ses tableaux… </p>
<p>Parce qu’au centre de ce monstrueux maelström, Charles tombait sur une planche, un panneau de bois, de la vieille moquette, du papier ou parfois même une toile et il se mettait à peindre… "</p>
<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/597078/L1160339-1558616654.jpg" width="100%" /></p>
<p>La collecte et les photographies des peintures, le graphisme et la mise en page, ainsi que l'écriture ont été pris en charge par nos propres moyens ou par du travail bénévole... L'argent servira à l'impression du livre.</p>