Un documentaire pour l'Arménie

L'Arménie est menacée, nous voulons témoigner avant qu'il ne soit trop tard.

Visuel du projet Un documentaire pour l'Arménie
Réussi
380
Contributions
15/04/2023
Date de fin
30 046 €
Sur 20 000 €
150 %

Un documentaire pour l'Arménie

En route vers un nouvel objectif de 30.000 € Après avoir atteint notre premier objectif de 20.000 €, nous sommes désormais certains de financer le documentaire dans une version minimale. Nous voulons poursuivre l'opération de financement participatif afin de donner à notre projet une qualité et une audience maximales grâce à un complément de 10.000 €. Ce financement permettra d'atteindre un total de 30.000 € et ainsi d'améliorer le documentaire à différents niveaux : Achat de nombreuses images d'archives (coût env. 2000 €). Création d'une cartographie et animation 3D (coût env. 2000 €). Mixage son, bruitages et prise de son en studio professionnel (coût env. 2000 €). Tournage lors de la conférence du 16 mars au Sénat et interviews des personnalités présentes (Sylvain Tesson, Pascal Bruckner, Erik Orsenna, Bernard Kouchner, Costa Gavras…). L'appel des ces autorités morales donnera encore plus d'écho à notre projet (coût environ 2000 €). Composition d'une musique originale (coût environ 2000 €). Voir budget prévisionnel mis à jour en bas de page. Conférence au Sénat le 16 mars 2023 Le 16 mars dernier, élus et intellectuels ont voulu alerter sur « l’épuration ethnique et religieuse » an cours dans le Haut-Karabagh, enclave arménienne en Azerbaïdjan. Un événement initié par l'écrivain Olivier Weber et Bruno Retailleau, Président du groupe d'information internationale sur le Haut-Karabagh. Les écrivains Pascal Bruckner, Sylvain Tesson, Erik Orsenna, l'ancien Ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner, et de nombreux intellectuels, écrivains, politiques ou diplomates étaient réunis pour alerter l'opinion autour de la tragédie en cours dans le Haut-Karabagh. L'Arménie est en danger Le petit pays qu’est l’Arménie est en danger. Et demain sa culture millénaire risque de disparaître dans un Caucase convoité par les nouveaux empires. En 1915, la Turquie a profité de la première guerre mondiale pour accomplir un génocide contre le peuple arménien. En 2023, le monde a les yeux rivés sur l'Ukraine, indifférent au danger qui menace à nouveau l'Arménie, qui fut le premier royaume chrétien au monde. Trois écrivains, Sylvain Tesson, Pascal Bruckner et Olivier Weber, se mobilisent pour sensibiliser les opinions face à un drame annoncé. L'Artsakh (ou Haut-Karabakh), terre sacrée des Arméniens, est menacée de destruction à court terme par les armées d'Azerbaïdjan et de Turquie. Le territoire arménien lui-même, pourrait être attaqué dans les prochaines semaines. Avec l'écrivain et grand reporter Olivier Weber, nous voulons partir au plus vite pour réaliser un documentaire afin d'informer et d'alerter sur cette situation. Nous demandons votre soutien dans le but de partir, dans les plus brefs délais, pour témoigner du danger qui menace le peuple arménien. Les circuits de production classiques de documentaires nécessiteraient des mois de préparation, et surtout nous voulons que ces images soient en libre accès le plus vite possible. Il faut multiplier les moyens d'alerter l'opinion publique sur l'urgence de la situation. Notre projet est soutenu par La Guilde, ONG créée en 1967 , qui promeut les valeurs de fraternité à travers le monde, ainsi que par la fondation Odysseus 3.1. Détails techniques du projet Documentaire de 52 minutes Réalisation Christophe Raylat et Olivier Weber Narration Olivier Weber Images Florent Kolandjian et Christophe Raylat Montage Christophe Raylat Deux tournages en février et en avril 2023 Mise en ligne mai 2023 Sous la menace d'un nettoyage ethnique Plus que jamais, l’Arménie se retrouve confrontée à de vieilles menaces. L'enclave du Haut-Karabakh, appelée Artsakh par les Arméniens, a été intégrée à l'Azerbaïdjan au moment de la création de l'URSS en 1920. Cet ensemble de vallées du Caucase, difficiles d'accès, a toujours été une terre sacrée pour le peuple arménien. Jusqu'à la chute de l'Union Soviétique, l'enclave a bénéficié d'une forte autonomie. Mais celle-ci a été remise en question par l'Azerbaïdjan au moment de son indépendance, en 1991. L'Arménie a alors été contrainte de prendre les armes pour sauver le Haut-Karabakh. Ce fut le début d'une guerre de trois ans qui a conduit à la victoire arménienne et à la création d'un véritable état du Haut-Karabakh. Pendant 26 ans, l'enclave a vécu paisiblement et a développé des liens étroits avec la diaspora arménienne à travers le monde, malgré des tensions régulières le long de la ligne de front. En 2020, l'Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie, a attaqué massivement le Haut-Karabakh. Un tiers du territoire a été annexé. Depuis décembre dernier, un blocus a été mis en place par l'Azerbaïdjan, toujours soutenu par la Turquie. L’objectif est de vider le Haut-Karabakh de sa population. Les 150 000 habitants vivent désormais sous la menace d’une invasion totale qui pourrait prendre la forme d'un véritable nettoyage ethnique. Note d'intention Un siècle après le génocide arménien de 1915, le premier du XXe siècle et qui s’est soldé par 1,5 million de morts sous le glaive turc, la petite république du Caucase aux trois millions d’habitants, plus vieille nation chrétienne au monde, craint l’enfermement total, avec d’un côté la Turquie d’Erdogan et de l’autre une pétro-dictature en désir de reconquêtes territoriales, l’Azerbaïdjan de l’autocrate Aliev, dont l’armement sophistiqué est financé par les puits de pétrole. Sans compter sur la Russie, qui n’est désormais plus une alliée. La perte du Haut-Karabakh, écrasé sous un orage de drones et avec notamment la chute de Chouchi, la Jérusalem des Arméniens, signifie à la fois la fin d’un rêve et le renouveau d’une grande crainte. Depuis, des dizaines de milliers de réfugiés arméniens ont afflué dans la république voisine. Et pourtant, cette enclave perdue -dont il reste cependant une poche montagneuse- représente un joyau pour les Arméniens du monde entier, de la Californie à l’Australie, qui vénèrent son histoire et ses monastères millénaires. Le voyage consistera en des allers-retours entre l’Arménie et les abords de l’enclave, dans laquelle nous tenterons d'entrer. Nous rencontrerons les réfugiés d’un Haut-Karabakh « en exil », dans les villages montagneux de la frontière. Un voyage pour décrypter ce nouveau « Grand Jeu » pour reprendre l’expression de Kipling, alors que la petite république du Caucase se trouve au cœur de plusieurs des tensions qui traversent le monde, la renaissance des anciens empires, les routes de la Soie et l’islamisme. Car l’Arménie et son prolongement, le Haut-Karabakh, se situent à la confluence des nouvelles puissances, la Russie, la Turquie et l’Iran qui toutes les trois sont devenues ou redevenues expansionnistes. À l'image du "grand frère russe", longtemps protecteur de son indépendance, mais qui, cette fois-ci, a baissé les bras, autant pour des raisons de négociations avec les deux autres puissances que pour ménager l’Azerbaïdjan, riche en hydrocarbures et située sur les nouvelles routes de la Soie, celles dessinées par la Chine au prix de 1100 milliards de dollars, et celles entreprisent par la Turquie d’Erdogan pour créer un espace turcophone. Avec les dernières conquêtes de l’Azerbaïdjan, la Turquie pourrait disposer d’un corridor allant d’Istanbul à Kachgar, en Chine, traversant uniquement des zones turcophones. Les observateurs s'accordent sur le fait qu'Erdogan et Poutine ont signé une sorte de pacte pour se partager la région. En 2020, la Turquie a ainsi lancé l’assaut en pilotant les troupes azerbaïdjanaises et en recrutant plus de 2000 djihadistes venus en Syrie. De son coté, Poutine a fermé les yeux sur ce recyclage d’islamistes, et a attendu le dernier moment pour apporter sa protection à l'Arménie. Entre temps, le conflit avait fait plus de 6500 morts et le Haut Karabakh avait perdu un tiers de son territoire. Les deux néo-empires russe et turc, en friction sur trois terrains et non des moindres, la Syrie, la Libye et le Caucase, ont choisi le pragmatisme plutôt que l’affrontement, quitte à céder du terrain de-ci de-là. La nouvelle offensive contre l’enclave montagneuse du Haut-Karabakh sonne ainsi comme un signal d’alarme pour l’Arménie, qui n’avait pas vu le coup venir. La république a cru en effet que Moscou serait le dernier rempart contre l’islamisme. Poutine est conscient en effet de la ligne de faille qui sépare la Russie et l'Occident chrétien du monde musulman, avec une Arménie aux avant-postes. Mais il n’a pas voulu dissuader l’Azerbaïdjan de passer à l’offensive et a préféré jouer le jeu des marches de l’empire, en s’imposant par la négociation davantage que par l’oukase ou l’intervention armée. C’est désormais l’avenir du Caucase qui se joue, et la pérennité de la culture arménienne, l’une des plus anciennes de cet Orient. Une région du monde qui subit de plein fouet la realpolitik des nouveaux rapports de force mondiaux. En Arménie l'histoire balbutie tragiquement et plus que jamais, son peuple est en danger. Les deux auteurs du film Olivier Weber est écrivain et voyageur. Il a notamment publié Le Barbaresque, L’Enchantement du monde, J’aurai de l’or, Le Faucon afghan et La Mort blanche. Plusieurs de ses livres ont été adaptés au cinéma et à la télévision. Il est lauréat du Prix Joseph Kessel, du Prix Albert Londres, du Prix de l'Aventure, du Prix Amerigo Vespucci, du Prix des Romancières et du Prix du Livre Européen et Méditerranéen. Longtemps reporter de guerre pour la presse française et britannique, il a séjourné avec une quinzaine de mouvements de guérillas et a couvert une vingtaine de conflits armés, de l’Afghanistan à l’Érythrée, du Sud-Soudan au Cambodge et à l’Irak. Il a été ambassadeur de France itinérant de 2008 à 2013, en charge de la lutte contre la traite des êtres humains et des droits de l’homme. Il est l’auteur de plusieurs documentaires pour la télévision et le cinéma. Ses livres ont été traduits dans une dizaine de langues. Christophe Raylat mène depuis trente ans un parcours de réalisateur en parallèle d’activités éditoriales. Après avoir été journaliste pendant quinze ans, successivement rédacteur en chef de Montagnes Magazine, fondateur de Trek Magazine et de Roadbook Media, il a dirigé les éditions Guérin-Paulsen pendant cinq ans. Il a notamment été l’éditeur de Jean-Christophe Rufin (Immortelle randonnée), Sylvain Tesson (Berezina), Erik Orsenna et Isabelle Autissier (Passer par le nord) ou de Yann Queffelec (L’homme de ma vie). Il se consacre désormais totalement à l’écriture et à la réalisation de documentaires. Passionné de grands espaces, il travaille régulièrement avec les écrivains Sylvain Tesson, avec qui il a signé plusieurs films pour Arte, France Télévision et le National Geographic, et Cédric Gras, en tant que co-auteur, dans le cadre de plusieurs séries pour Arte. Il vit près de Chamonix où il a co-fondé et préside le Chamonix Film Festival. CV réalisateur 2023 Série de deux films pour Arte sur la question de l’eau en Asie centrale le long des fleuves Syr Daria et Amou Daria. Co-écrits avec Cédric Gras 2022 Trilogies, avec Benjamin Védrines, Léo Billon et Seb Ratel 2022 Miquelon, une île face au réchauffement climatique (Ministère de la transition écologique 4x26’ + 1x52' France Télévision) 2022 Fedchenko, le glacier oublié (48’), Avec Cédric Gras et matthieu Tordeur 2021 Claude Jaccoux, une vie de guide (Montagnes-TV, 52’) 2021 Les heures suspendues, avec Sylvain Tesson (UshuaiaTV, 23’) 2021 La Haute Route (Ushuaïa TV, 52’) 2020 Sur les rivages de la Mer Blanche, co-écrit avec Cédric Gras (Arte, 52’) 2020 Les Ailes de Patagonie, avec Sylvain Tesson (National Geographic, Voyage, 52’) 2019 Dans le sillage d’Ulysse avec Sylvain Tesson (Arte, Ushuaia TV, série de 5 x 26’) 2018 Les îles Éparses avec Sylvain Tesson (France Ô, Voyage, 52’) 2018 Oural, à la poursuite de l’automne, co-écrit avec Cédric Gras (Arte, Ushuaia TV, 52’) 2017 Octobre blanc, Sylvain Tesson sur les sommets de la révolution (Arte, Ushuaia TV, 52’).

À quoi servira la collecte

Notre premier objectif a été atteint, un immense merci à vous toutes et tous pour votre générosité. Nous sommes désormais certains de financer le documentaire dans une version minimale. Nous allons toutefois poursuivre l'opération de financement participatif afin de d'offrir à notre projet une qualité maximale. Achat de nombreuses images d'archives (coût env. 2000 €). Création d'une cartographie et animation 3D (coût env. 2000 €). Mixage son, bruitages et prise de son en studio professionnel (coût env. 2000 €). Tournage lors de la conférence du 16 mars au Sénat et interviews des personnalités présentes (Sylvain Tesson, Pascal Bruckner, Erik Orsenna, Bernard Kouchner, Costa Gavras…). L'appel des ces autorités morales donnera encore plus d'écho à notre projet. (coût environ 2000 €). Composition d'une musique originale (coût environ 2000 €). Plan de financement total du projet Budget version 1 avec premier financement kisskissbankbank et soutiens associatifs. Dans l'état actuel du budget, nous finançons le documentaire dans le cadre suivant : Deux tournages, un en février de 10 jours et un en avril de 10 jours. Véhicule, chauffeur et traducteur/fixeur. Nous circulerons dans les différentes zones sensibles et notamment sur la ligne de front dans le corridor de Latchine. Nous rencontrerons les témoins clés, depuis le Premier Ministre Nikol Pachinian, jusqu'aux simples soldats et aux habitants qui ont dû fuir le Haut Karabakh. Montage d'un documentaire et rémunération des techniciens pour finaliser le documentaire dans une version 1. Mise en ligne et en libre accès ce documentaire courant mai 2023. Devant le monastère de Dadi Vank (Haut-Karabakh), évacué en novembre 2020.

Contreparties

Lien en avant-première

30 €

  • 154 contributions
Vous recevrez un lien de visionnage avant la mise en ligne du film.

Livraison estimée : mai 2023

Invitations projections spéciales

50 €

  • 164 contributions
Invitations aux projections publiques prévues à Paris et Marseille.

Livraison estimée : mai 2023

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