Don't You Remember Me ?
Le montant de la cagnotte est de 2500€ mais pour couvrir les frais réels qui sont de 2970€ (comme détaillé plus bas), le dépassement est encouragé :) Don’t you remember me est un moyen métrage de fin d’étude écrit et réalisé par Augustine Garcia. Le film est porté par une équipe de jeunes commédien.ne.s et cinéastes motivé.e.s et ambitieux.se.s . Il est le résultat de plusieurs mois de travail et concrétise la fin du parcours universitaire de la réalisatrice. Cette cagnotte est lancée afin de vous faire participer au financement de ce projet qui lui tient particulièrement à coeur. LA REALISATRICE : Bonjour à toutes et tous ! Je m’appelle Augustine Garcia, j’ai 22 ans et je réalise mon premier moyen-métrage dans le cadre de ma formation en Master Cinéma « Création - Réalisation » à l’université Paris 8. Il s’agit de mon premier film à budget, les précédents étant auto-produits. Passionnée de cinéma d’auteur depuis très jeune, je me suis rapidement intéressée à la réalisation de petits films avec mes propres moyens techniques (avec les moyens du bord). Après le lycée, j’ai étudié une année en Information et Communication à Chambéry puis je suis partie rejoindre la capitale pour une licence de Cinéma à l’Université Paris 8. Durant ces 3 années de Licence, j’ai réalisé plusieurs films expérimentaux, un documentaire d’une vingtaine de minutes, et quelques essais artistiques dont un film en Super 8 que j’ai écrit, réalisé et développé au laboratoire de Paris 8 (cf. le lien du film In dreams? : https://youtu.be/jdcD71U0K4c) Je pense être une jeune artiste ambitieuse, créative et appliquée dont l’univers poétique et onirique est fortement inspiré de grands artistes que j’admire tels que Jean Cocteau, David Lynch, Alejandro Jodorowsky et David Bowie (pour n’en citer que quatre). FICHE TECHNIQUE : Titre : Don’t you remember me ? Réalisation et scénario : Augustine Garcia Genre : fiction expérimentale Langue : français, anglais Durée : 30 minutes Tournage prévu : 18 au 30 octobre 2023, Paris et Vitrolles. LE SYNOPSIS : Marguerite est une jeune fille rêveuse et créative. Dans sa chambre, un tableau occupe tout l’espace et tout son temps : elle peint les yeux fermés un paysage désertique. Lors de son cours de modèle vivant, elle rencontre Louise, la jeune fille qui pose nue pour l’atelier. A la fin du cours, Louise surprend Marguerite et lui annonce quelque chose d’étrange avant de repartir rapidement en laissant Marguerite dans un état de fascination intense. Le lendemain, Marguerite ajoute au milieu du paysage le regard de Louise. Puis, nerveuse et agacée de son obsession grandissante pour ce désert et Louise, elle met en joug un pistolet face au regard peint et tire une balle dans son tableau. Pendant la nuit, elle se lève et s’arrête devant la toile trouée. Elle caresse l’impact de la balle, puis déchire peu à peu la toile pour s’y introduire. Marguerite passe de l’autre côté. Elle se retrouve dans le désert qu’elle avait peint. Là s’enchainent plusieurs aventures surréalistes, jusqu’à ce qu’un coup de feu retentisse. LE PROJET : Ce projet de film me tient particulièrement à coeur car c’est le fruit de 4 années d’apprentissage à l’Université. J’ai écrit le film en avril 2022 pour candidater au Master Cinéma Création et Réalisation de Paris 8. J’ai été acceptée sur mon scénario. Chaque étudiant.e doit réaliser le film qu’iel a écrit. La première année nous avons principalement retravaillé l’écriture du scénario. En parallèle, j’ai investi l’aspect concret du film : les lieux de tournage, l’équipe technique, les décors/costumes, etc. J’ai écrit un dossier complet concernant l’avancée du projet durant l’année scolaire (vous pouvez me le demander à l'adresse suivante : augustine.garcia.walecha@gmail.com) NOTE D’INTENTION : Ce film d’une trentaine de minutes est une invitation au rêve, à la légèreté et l’étrangeté de la vie. J’essaie d’illustrer l’état de déréalisation à travers le prisme de la fascination et de l’obsession. Le personnage principal, Marguerite, a une fascination intense pour deux choses : le lieu et la fille. Elle peint les yeux fermés un paysage désertique dans lequel elle semble se projeter. Elle chérie ce lieu, le ressent au plus profond d’elle, comme une intuition. A cela s’ajoute la fascination intense pour une jeune fille qu’elle rencontre lors de son atelier de modèle vivant : Louise. Mon film raconte comment notre expérience du réel est influencée par nos obsessions. Je puise mon inspiration dans des expériences personnelles durant lesquelles ma perception de la réalité semble trouble. Ces expériences, définies comme état de déréalisation, sont associées au terme de « pathologie dissociative ». J'ai envie de m'éloigner de ce terme psychiatrique stérile et pessimiste afin d'en investir artistiquement certains aspects doux et poétiques. J'ai choisi d'explorer cette impression d'être parfois de l’autre côté, dans un autre monde, une autre réalité, être à la fois ici et ailleurs. Dans le film, la frontière entre le réel et l’imaginaire est très floue. Lorsque Marguerite passe à travers le tableau, elle est éveillée et consciente de ce qu’elle est en train d’effectuer. Elle vit dans la réalité qu’elle perçoit et qu’elle expérimente. Ce tableau est sa réalité, son obsession et son désir. Franchir le tableau dans le réel est une manière d’exprimer l’évasion. Le médium audiovisuel me permet de donner matière et d’exploiter le sujet avec onirisme. Concernant l’aspect technique, visuel et auditif, je souhaite faire des plans longs et lents ressemblant à des tableaux, créant un espace de flottement où Marguerite prend le temps d’observer son tableau et ce qui l’entoure. Les couleurs seront chaudes, orangées, les tenues colorées. La seule « musique » est extradiégétique : un son atmosphérique ressemblent au bruit du vide, de l’espace, qui revient à plusieurs reprises donnant une aura mystique aux images et permettant de plonger le.a spectateur.ice dans une bulle d’étrangeté, le.a mettre dans un état de suspension où le réel n’est plus à définir. ESTHÉTIQUE DU FILM : références et moodboard : Mes références sont diverses. Paris, Texas est le film dont l'ambiance artistique et émotionnelle se rapproche le plus de mon film. Pour la mise en scène et l’esthétique visuelle je souhaite créer une ambiance particulière : expérimenter une forme libre, des images colorées, un jeu de caméra et un montage à la fois lent et saccadé. Je pense au film Les petites marguerites qui, dans l’esthétique et le jeu même des actrices, m’inspire à créer avec une forme de liberté et de spontanéité. En travaillant sur le moodboard du film, j’ai décidé de donner à mon film un goût particulier : l’esthétique et l’esprit des années 70s m’inspire beaucoup. Cela sera visible dans la colorimétrie, dans le design de la chambre de Marguerite et dans le comportement du personnage lui-même. Ci-dessous le moodboard de la chambre de Marguerite puis de ses tenues. Des films comme Mystery Train et Zabriskie Point font partie de mes références. LIEUX DE TOURNAGE : Le film est tourné la moitié à Paris : une chambre, un atelier de d’artiste et un laboratoire photo. Nous tournerons également plusieurs scènes en extérieur dans les rues de Montmartre. L'autre moitié se déroule dans un lieu désertique aux alentours de Vitrolles (13127). Je suis partie dix jours en repérage à la fin du mois de mars 2023 et j'ai visité plusieurs lieux avant de choisir celui de Vitrolles. Ci-dessous un petit aperçu du lieu. CASTING : Voici les actreur.rice.s principales du film. Iels ont chacun.e une riche expérience à même d’enrichir le projet. Alani SOULETTE STOFATI dans le rôle de Marguerite Habituellement derrière la caméra en réalisation, Alani obtient le premier rôle d’un court métrage en 2019. Dans cette lancée elle participe à divers projets audiovisuels en tant que comédienne, lui offrant ainsi une réelle vocation pour le jeu. Elle décide d’intégrer l’école de théâtre des Cours Florent en 2022. Mélina POUCHOUX dans le rôle de Louise Mélina est une jeune comédienne talentueuse diplômée de l’Ecole du Jeu (2017-2020). Depuis sa sortie d’école elle joue pour différentes compagnies de théâtre dont la Compagnie de la BigCity et son excentrique adaptation du Roi se meurt de Ionesco. Elle a également joué dans quelques courts-métrages et elle écrit actuellement son premier projet cinématographique. Franck SAUREL dans le rôle du cowboy Artiste pluridisciplinaire, Franck Saurel intègre la troupe du Théâtre du Soleil dirigé par Ariane Mnouchkine en 1999 à l’âge de 21 ans. Il se forme dans différents domaines : le clown, la danse contemporaine, urbaine et latine, le combat et la cascade, le mat chinois, la Commedia Dell Arte, le cirque, etc. Franck travaille avec différentes compagnies de théâtre de rue comme Délit de Façade et le Transe Express. Il tourne régulièrement dans différents courts-métrages. Récemment, il est à l’affiche du premier long métrage réalisé par Ellie Foumbi Mon Père, le Diable sélectionné et programmé pour la Biennale de Venise en septembre 2021 et remporte le prix du public au festival Tribeca de New York en juillet 2022. EQUIPE TECHNIQUE : Chef opérateur : Swann Assayag. Swann est un très bon ami de l’université que je connais depuis ma première année de licence. Il est actuellement en L3 cinéma. J’ai choisi de travailler avec lui en tant que chef opérateur car Swann est un photographe merveilleusement talentueux. Il travaille à l’argentique et expérimente beaucoup de formes visuelles. J’aime ses références artistiques (Wong Kar Wai par exemple) et son univers plastique. Ci-dessous quelques un de ces travaux photographiques. Assistante réalisatrice : Audrey Quesnel. Elle a tourné de nombreux films en tant que réalisatrice, assistante réalisatrice et scripte sur des projets professionnels et étudiants. Elle travaille aussi le stop motion. C’est une personne sérieuse et organisée. Chargée de production et assistante réalisatrice : Gabrielle Lusson Caméra : Quentin Dublange (étudiant à l'IAD) Lumière : Aloïs Melon assisté par Nikola Stefanovic (Paris 8) Scripte : Baltazar Farguier (Paris 8) Son : Nadim Gabsi-Bernard (Paris 7) Décoration : Gaïa Adrix (école La Cambre, Bruxelles) assistée de Mara (étudiante aux Beaux-Arts de Paris) HMC : Apolline Blanc (étudiante en école de mode EIDM) Régie : Gabrielle (régisseuse générale), Lison Lecardinal, Théa Lafontaine et Romanée Jacquet (toutes à Paris 7).