Dos à la mer dans le coffret des César 2016
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D’une durée de quatre-vingt minutes, tourné entièrement à La Rochelle en mars 2013, dans un noir et blanc de haut rang, "Dos à la mer" est un long métrage sorti en salle le 14 janvier dernier, d’abord en exclusivité parisienne durant trois semaines au Saint-André des Arts, puis dans une quinzaine de salles en régions.</p>
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Le film écrit (d’après son premier roman éponyme paru chez l’Harmattan en 2008) réalisé, produit puis distribué par Steve Moreau lui-même (à travers sa jeune société indépendante Les Films du Voilier) raconte l'histoire d'un père (Tonio Descanvelle) et de son fils de quatorze ans (Simon Voss) qui roulent vers la mer. Dernier voyage, dernière chance pour tenter de construire ce qui a été peu à peu détruit dans cette relation père-fils en totale perdition, jusqu'à ce que l'évidence leur ouvre, à l'un et à l'autre, le chemin de leur destin...</p>
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À travers cette confrontation, "Dos à la mer" parle de ces années cruciales du passage de l'enfance à l'adolescence, et de la difficulté à construire son identité au coeur d'une situation familiale complexe.</p>
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<img alt="Dos_a_la_mer_02__steve_moreau-1433154964" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/205043/dos_a_la_mer_02__steve_moreau-1433154964.jpg"></p>
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<u>Parcours de l’équipe</u></p>
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Simon Voss a été élève au cours Florent. « Dos à la mer » est son premier film de cinéma.</p>
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Tonio Descanvelle, après le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris entame une carrière théâtrale en jouant au côté d’acteurs tel que Michel Bouquet, Georges Wilson, Daniel Prévost ou Rufus. Au cinéma, ce seront Claude Zidi, Xavier Beauvois, Bertrand Tavernier, Olivier Dahan, Mathieu Kassovitz ou Abdelatif Kechiche qui lui confieront le soin de brosser des petits personnages dont lui seul a le secret. Mais c’est surtout Luc Besson qui lui fera régulièrement confiance de « Jeanne-d’Arc » à « Lucy » en passant par « Malavita », les « Minimoys » ou « Adèle Blanc Sec ».</p>
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Steve Moreau après une dizaine d’années comme technicien à l’image sur des films tels "Le dîner de cons" , "La placard", "tais toi" de Francis Veber, "Astérix et Obélix" de Claude Zidi, "Jeanne d'Arc" de Luc Besson, "Le Pacte des loups" de Christophe Gans, etc…, puis la réalisation et la production de courts métrages et documentaires, décide de se lancer dans l’aventure de son premier long métrage "Dos à la mer", film en partie autobiographique qui, par son sujet universel « la confrontation père-fils » s’adresse à tous les publics, comme ont pu le confirmer les débats très enrichissants qui ont suivi certaines projections (à Paris et en régions)</p>
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<img alt="Dos_a_la_mer_08_steve_moreau-1433155023" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/205044/dos_a_la_mer_08_steve_moreau-1433155023.jpg"></p>
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<u>La presse nationale</u></p>
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"... Dos à la mer nous plonge au coeur des relations conflictuelles entre cet "incompris" qu'est Léo, superbement interprété par Simon Voss, et ce père pas comme les autres, libertaire parfois noyé dans ses vapeurs d'alcools et sa solitude d'adulte, campé avec beaucoup d'humanité par Tonio Descanvelle. Souvent traité dans l'histoire du septième art, ce face-à-face entre un fils et l'étranger qu'est son père nous touche. Steve Moreau nous livre un beau film plein d'embruns et de mélancolie, grave et douloureux..." <u>Pariscope</u>.</p>
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"... Ce film en noir et blanc, élaboré avec les moyens du bord, mais avec soin, aurait pu s'intituler " Mon père est un con" ! Porté par le regard profond du jeune Simon Voss, Dos à la mer n'évite pas certains écueils, mais nous emporte avec vigueur sur les hautes vagues à l'âme d'un ado en butte aux lames de fond d'un père immature. Du beau cinéma, fragile et courageux, auquel il serait dommage de tourner le dos" ! <u>Paris Match</u>.</p>
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"... De son livre Dos à la mer paru aux éditions de l'Harmattan en 2008, Steve Moreau vient d'extraire une perle rare en noir et blanc, éloignée des exigences du marché, sans musique bien qu'accompagnée d'un son impeccablement ciselé. Une perle d'émotions, de colères rentrées servies par des comédiens sensibles et justes, sur des images d'une pureté impressionnante pour un réalisateur dont c'est le premier long-métrage..." <u>La Provence</u>.</p>
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"... Un film en noir et blanc, des comédiens peu connus, la première oeuvre d'un jeune réalisateur... ou mais un film tout en dignité et en finesse, des acteurs attachants et d'une justesse impeccable même lorsqu'il s'agit de seconds rôles, en toile de fond le décor de cette superbe ville de la Rochelle. C'est avec un intérêt croissant que l'on assiste à la métamorphose de celui qui n'est encore qu'un jeune garçon au début du film et qui est devenu adulte, dans la lumière et la couleur, à la fin du film. Une bien belle histoire de relation père/fils. On attend avec impatience la prochaine oeuvre de ce réalisateur prometteur..." <u>Nos tendres années</u>.</p>
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<img alt="Dos_a_la_mer_01__steve_moreau-1433155046" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/205045/dos_a_la_mer_01__steve_moreau-1433155046.jpg"></p>
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<u>Pourquoi les Césars ?</u></p>
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Parce qu’il est très important, pour un film d’auteur comme « Dos à la mer » et une société indépendante telle « Les Films du voilier » de se faire connaître auprès des 4500 membres de l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma.</p>
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Par ailleurs, c’est aussi pour Steve Moreau, cinéaste et producteur de cette belle aventure vécue durant trois semaines à La Rochelle, une façon simple et digne de remercier chacun (acteurs et techniciens) pour le magnifique travail humain et artistique accompli.</p>
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