Dreamers Urbex Rêve
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Nous avons tous, ou en tout cas pour la plupart, vécu l'expérience de la maison industrielle ou de la friche abandonnée étant enfants. Transgresser l'interdit, investir un lieu particulier, imaginer la vie à l'intérieur, profiter de cet espace de liberté sans craindre une seule seconde que l'on nous accuse de dégradation. Ces espaces périmés n'intéressent pas grand monde. Délaissés, ils sont pourtant le lieu idéal pour imaginer, développer et expérimenter. Ils sont une occasion unique de partir d'une page faussement blanche, remplie de ses histoires, de ses témoignages. J'entretiens une réelle fascination pour l'exploration et la culture urbaine. Ces sites délabrés, abandonnés, constituent le décor initial de chacune de mes créations. Mes photos sont cyniques et sombres, mêlant le passé, le présent ou un hypothétique futur, mais aussi mêlant le grange et le naïf. Elles sont gruges et légères, prennent corps dans des décors sales et brusquement habités de dessins filaires et de textes colorés. ça ne tient qu'à un fil, un ou deux objets, des silhouettes ou une ligne manuscrite. C'est une démarche impulsive, expulsive, instantanée et brute, qui repose sur du sensible. Faire "vivre ou revivre" un lieu m'intéresse. Inventer des histoires aussi. qu'elles soient cyniques ou pas. D'ailleurs le cynisme fait partie de moi; je l'envisage, non pas comme une pensée moralisatrice ou comme une rébellion, mais plutôt comme un anticonformisme, positif, teinté d'humour, noir parfois. Ma démarche est une association positive entre ces lieux et moi. c'est une mise en abîme de l'espace intime en fait. Quand aux couleurs que j'utilise (rose et blanc), elles ont une signification. Mon rose est flashy, pas franchement tendre. Il est là pour brusquer, intervenir comme une parole prononcée. A l'inverse, il est aussi une couleur de l'enfance, de rêve et de tendresse. Il est pour moi comme un bonbon, une surprise. Le blanc est la couleur qui rassure, la lumière. Il est également significatif de pureté, d'innocence.</p>
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Ces sites ont une histoire et il ne s'agit pas simplement de les prendre en photo ou d'en faire des vidéos. Il s'agit d'aller à la rencontre des personnes qui ont travaillé sur ces lieux, qui sont les témoins du passé et du présent. Raconter l'histoire de ces lieux, leur implication dans la vie de la ville, l'histoire de leur architecture et leur imprégnation dans l'espace.</p>
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vous trouverez ci-après la vidéo réalisée sur le projet et qui a été présentée à la MIAL de Pau en juin 2012.</p>
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Merci à tous !</p>
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J'aimerais aujourd'hui continuer cette quête des lieux abandonnés pour en faire un livre avec une vidéo intégrée. Commencer par la ville de Marseille, continuer dans la zone industrielle en Lorraine (Uckange, Hagondange).</p>
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<strong>Location de matériel supplémentaire</strong></p>
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<strong>Maquillage</strong></p>
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<strong>Déplacements </strong></p>
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<strong>Post-production</strong></p>
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<strong>Rédacteurs</strong></p>
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<strong>Rémunération droits d'auteurs</strong></p>
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