DRIFTWOOD, une autobiographie

J’avais dix ans le jour où j’ai ouvert mon tout premier journal intime. Je me suis adressée à la première page blanche comme à une amie. "Hello. Je suis désolée de ne pas t’avoir écrit avant. Je t‘écrit maintenant parce qu’un jour je vais écrire un Livre". C’était le 12 Septembre 1980. Aujourd’hui nous sommes le 20 avril 2022, et je suis enfin prête.  Driftwood est le premier tome d’un tryptique autobiographique. Il raconte l’histoire de mon enfance. Ce voyage a été retracé à partir de mes journaux intimes, de mes souvenirs, et de récits familiaux.  J’ai d’abord tout écrit à la main, dans un grand cahier noir intitulé « Ma Vie », trouvé dans une petite librairie de Semur-en-Auxois.  Je l’ai relu, repensé, ré-écrit.  Dans le creux d’un hiver Bourguignon, j’ai passé une centaine d’heures à faire une première traduction en français.  Ce travail d’écriture m’accompagne depuis six ans. Le processus a été intense et bouleversant. Par moment, j’ai abordé l’écriture animée et fiévreuse, parfois lentement et minutieusement. Certains jours avec le sourire, d’autres triste, mais malgré tout, j’y suis toujours revenue avec une satisfaction profonde. Extrait de Driftwood: "Une fois quand nous étions petites, à Guadalajara, des amis nous ont généreusement donné une télévision. Immédiatement et sans hésiter, Mama l'a jetée par la fenêtre. Elle l'a éclaté en dix morceaux sur le trottoir et nous l’avons regardé solennellement, d’en haut. Tous ces morceaux. La poésie et la beauté étaient à trouver dans notre vie, telle qu’elle était, à travers la pauvreté matérielle et dans le chaos. Point". L’année dernière, j’ai décidé de partager ce travail dans l’espoir d’une future publication. J’ai envoyé le livre à de nombreux éditeurs au Canada et aux Etats-Unis. J’ai reçu des retours très encourageants et constructifs. L’un des plus concrets a été celui de Mark Leichliter, un éditeur indépendant, auteur et créateur de BioStories Magazine. « Merci d’avoir transmis ton manuscrit à BioStories. L’écriture est remarquable et l’histoire de ton enfance est fascinante. Je saisirais bien la chance de travailler avec toi, dans le but de parfaire certains passages pour une potentielle publication du « Chapitre Un ». Nous travaillerions à renforcer et cibler la visée de ton oeuvre tout en s’assurant que la brillance de ton langage y soit constante. » J’ai accepté sa proposition et nous avons démarré un échange autour du « Chapitre Un » (7000 mots). Ce travail comprenait une révision approfondie des écrits, deux réunions en visio et deux sessions de retours, le tout offert gracieusement.  Le dialogue avec Mark étant simple et pertinent, j’ai décidé de poursuivre cette collaboration sur le manuscrit entier.