DVDvision le mook Clint Eastwood & Dirty Harry

"Vas-y aller ! Fais-moi plaisir !" Pour son deuxième numéro, DVDvision met à l'honneur Clint Eastwood et son personnage de l'Inspecteur Harry. MAJ 01/23 : fin de la campagne KKBB ! Les précommandes se poursuivent sur le site officiel du magazine www.dvdvision.fr avec port offert jusqu'à la sortie. "Dans les années 70 et 80, les Inspecteur Harry ont bordé la carrière de Clint Eastwood, mais ne l'ont pas complètement définie", explique le narrateur Morgan Freeman dans le documentaire de Richard Schickel The Eastwood Factor inclus en bonus en HD dans le Blu-ray de Au-delà (2010). On adore Morgan Freeman, et on admire le travail du regretté Richard Schickel, particulièrement sur Clint, mais quelqu'un a dû écrire ou prononcer la phrase de travers. Dans les années 70 et 80, les Inspecteur Harry ont bien au contraire complètement défini la carrière de Clint Eastwood, alors que ses autres films n'ont fait que la border. Personnage emblématique de la légende vivante du cinéma, accusé de tous les maux, aujourd'hui toujours aussi controversé : L'inspecteur Harry a fait d'Eastwood une superstar, avec tous les problèmes que le statut pouvait engendrer. Mais il a aussi pavé la route d'une première partie de carrière absolument unique, et défini le style Malpaso première période (la société de production du grand Clint) : un cocktail détonnant et punk, mélange de comédie satirique corrosive et second degré, d'exploration de l'Americana, et de scènes d'action ultra-violentes, importé et adapté des films de Sergio Leone, à qui l'on doit en ligne directe tout le cinéma d'action à gros bras et à phrases-tueuses des années 80. Une icône de la contre-culture Victime dès ses débuts d'un malentendu, entretenu par de nombreux critiques cinéma avec une arrogante mauvaise foi et dans un surréaliste déni de réalité, l'inspecteur Harry, Dirty Harry en anglais, a été le personnage étendart de la carrière de Clint Eastwood, au point d'irriguer toutes ses autres créations pendant un quart de siècle. Il incarne à la perfection l'idée de génie de l'acteur, amorcée dans le film proto-Harry, Un shérif à New York (1968) : amener l'homme de l'Ouest du western dans le monde moderne, et explorer la confrontation explosive ! Bien que les mêmes critiques (et leurs descendants, parce qu'ils se sont reproduits), encore aujourd'hui, réécrivent l'histoire et tentent de nous faire croire qu'il aurait été le héros d'une Amérique conservatrice, Harry était le héros de la contre-culture. "Les juifs, les métèques, les Angliches, les Irlandais, les négros, les Chinetoques, les Japs, les Mexicains faites votre choix"* , mais aussi les rockers et quelques hippies éclairés : ils remplissaient tous les salles, hurlant des encouragements, applaudissant à tout rompre les sorties de l'Inspecteur, particulièrement auprès des méchants et de ses supérieurs. Un immense personnage populaire auprès des "minorités". Le succès était tel, que le compositeur Lalo Schifrin avait sorti une version soul du thème du premier film, qui cartonnait exclusivement dans les boîtes des quartiers noirs du début des seventies ! Détesté par John Wayne, qui lui, incarnait le conservatisme, Harry était une icône de la contre-culture, et Clint Eastwood aussi. Malgré les efforts de plusieurs Français (Pierre Rissient, Bertrand Tavernier, François Guérif), pendant des décennies, pour que l'acteur-réalisateur soit pris au sérieux, il faudra attendre Impitoyable (1992), oeuvre testamentaire de cette période, et les Oscars de 1993, pour que Clint soit enfin reconnu par ses pairs, et amorce un virage plus respectable, en fermant la porte de cette première partie de sa carrière. Une porte qu'il laissera cependant entrouverte, en se permettant de délectables explorations de temps à autre (Créance de sang en 2002, ou Gran Torino en 2008), histoire de continuer à chatouiller à grand coup de provocations les vieux critiques encanaillés et leurs dégénérations quand l'envie lui en prend. Souvenons-nous que "Les avis c'est comme les trous du cul : tout le monde en a un !".* *Répliques extraites des VF de L'Inspecteur Harry (1971) et La dernière cible (1988). Une conversation avec Clint ! Pour ouvrir le magazine, l'entretien accueille... Clint Eastwood ! Clint, vous le savez, est désormais très âgé. Mais de 1979 à 1983, alors que le passé n'était pas encore si lointain, il a donné une série d'entretiens, longtemps restés inédits, à son ami Paul Nelson, le chef de la rubrique vinyles dans le magazine Rolling Stone, alors le magazine n°1 de la contre-culture ! Finalement rassemblées par Kevin Avery, les cassettes de ces interviews perdues, puis retrouvées après la mort de Paul Nelson dans une boîte à chaussures, ont été transcrites et publiées dans un livre intitulé Conversations with Clint: Paul Nelson's Lost Interviews with Clint Eastwood, 1979-1983. Kevin Avery nous a gentiment autorisés à en publier des extraits en français, qui constitueront l'entretien en entrée du magazine.* Et le canon va cracher ! Clint remet les pendules à l'heure, et il répond à tout : son omniprésence à l'écriture de tous ses films, les accusations de fascisme pour les Inspecteur Harry, le politiquement correct, pourquoi le public noir ne voit aucun racisme dans ses films, sa fascination du jazz, les supposés apports de John Milius au premier film de la saga, sans oublier son casting dans Apocalypse Now face à Steve McQueen. Paul Nelson pose toutes les bonnes questions, et Clint tire à vue ! Vous allez enfin savoir si L'Épreuve de force (1977) a été envisagé au départ comme un Inspecteur Harry, pourquoi Frank Frazetta lui a raccroché au nez la première fois qu'il l'a appelé, comment Sudden impact (1983) a été écrit sous la supervision de Clint dans le dos du studio Warner, et pourquoi Don Siegel et Clint se sont engueulés à la sortie du film, parce qu'ils n'étaient pas d'accord sur la fin ! *Si vous êtes fans de Clint, et anglophones, la lecture du livre entier est fortement recommandée. Vous pouvez le commander sur Amazon ici. Le contenu du mook Nous augmentons la pagination à 132 pages ! Les 5 dossiers principaux du magazine, rédigés par David Fakrikian, sont consacrés aux 5 Inspecteur Harry : L'Inspecteur Harry (1971), Magnum Force (1973), L'Inspecteur ne renonce jamais (1976), Sudden impact (1983), La dernière cible (1988), et à leurs films doubles : Un frisson dans la nuit (1971), Le canardeur (1973), L'Épreuve de force (1977), La corde raide (1984) et Bird (1988). Le journaliste explore les films et leurs politiques, qui ont accompagné habilement les mouvements Blaxploitation et féministes des années 70, mais aussi leurs rapports avec leurs films jumeaux et au cinéma d'action des années 80/90. Le script final de Magnum force (1973) est-il plus l'oeuvre de John Milius ou de Michael Cimino ? Quelles scènes filmées ont été coupées dans Magnum force ? Jusqu'où Clint prend en charge la mise en scène des films qu'il ne signe pas ? Quelle part Terrence Malick a-t-il prise dans le scénario de La Corde Raide (1984) ? Quel est le format cinéma correct de L'Inspecteur Harry est la dernière cible (1988) ? On vous donne les réponses ! Sans oublier les apparitions surprises de Harry dans d'autres médias comme celles ci-dessous (Harry nous met en garde contre le Crack, vidéo projetée avant les copies d'ALIENS en 1986, et le vidéo clip matraqué sur MTV pour Sudden Impact en 1983 que le monde entier semble avoir oublié) ! Les autres films de la filmographie de Clint Eastwood de 1964 à 1992, soit de Pour une poignée de dollars à Impitoyable - seront, eux, traités par la rédaction historique du magazine, et quelques nouvelles plumes, sous une forme "Visionnage", en pages doubles ou colonnes selon leur importance dans sa filmographie. Quelles sont les meilleures versions en Home cinéma de la trilogie du dollar ? Comment dénicher la version 70mm en deux parties de Quand les aigles attaquent (1968) en Home vidéo ? Comment se fait-il que des versions "corrigées" de la VF de L'Homme des hautes plaines (1973) circulent sur internet ? Sur quel service de streaming peut-on trouver Bird (1988), Pink Cadillac (1989) et Chasseur blanc coeur noir (1990) en HD avec les mixages originaux ? Ce numéro va être truffé de Clint en Blu-ray, Streaming, DVD et UHD jusqu'à craquer, avec en bonus, de belles plumes aux chroniques, que nous allons annoncer au fur et à mesure de la campagne ! Ça va cartonner ! Cerise sur le gâteau, Christophe Lemaire revient sur toutes les apparitions dans les films et séries des années 50 et 60 du grand Clint version visage bébé, avant le stardom, de La revanche de la créature (1955) au Jour le plus long (1962) ! On va bien rigoler ! On a tenté le trip ultime ! Pas 2001 mais l'intégralité des 217 épisodes des 8 saisons de Rawhide ! Un marathon, où l'on a été surpris de découvrir de nombreuses idées qui ont été reprises dans les films de Clint bien après ! Et encore mieux, on a découvert que Charles Bronson en guest-star et Clint se sont croisés ! La scène ci-dessous où ils se toisent tous les deux, prêts à dégainer, est un moment historique, uniquement disponible en DVD ! L'occasion de ressusciter la rubrique Séries TV ! On a vu le western perdu interdit par Clint en 1966, The magnificent stranger, tiré de la série Rawhide. Et on vous explique pourquoi Clint a fait cesser sa distribution et a enterré le film ! Le jeu Dirty Harry annulé ! On revient sur ce projet incroyable qui avait la participation totale de Clint Eastwood, mais aussi Gene Hackman et Lucy Liu, annoncé en 2006 ! La rubrique CD revient, consacrée au compositeur principal de la musique de la saga Harry, Lalo Schifrin ! Saviez-vous que Clint possédait un label de disques, Viva Records Inc. ? On explore le label et les trésors cachés de sa discographie, inclus des mixes originaux exclusifs de la saga Dirty Harry ! Vous reprendrez bien 12 Dirty Harry de plus ? On chronique le lot des romans dérivés ! Et on y retrouve les éléments qui ont inspiré La Dernière cible ! Ce numéro va être réalisé en collaboration avec The Clint Eastwood archives, le site n°1 de la documentation consacrée à la filmographie de Clint ! Différentes formules Pour ce KissKissBankBank, nous poursuivons dans le format mis en place avec le premier numéro, en vous offrant un vaste choix de différentes versions du mook : souple ou cartonné, et avec 3 jaquettes variantes, dont une Un shérif à New York, le film proto-Harry, toutes très limitées ! Des bookmarks de la série, seront offerts avec les différentes éditions (cf contreparties) dont voici la preview juste au dessus. Le mook de 132 pages sera imprimé en couleurs sur papier couché dans toutes les éditions au même format que le précédent (similaire aux Mad Movies Classics, que nous remercions encore au passage !). Les envois seront effectués par une société spécialisée. Cette fois, ils seront effectués en France et à l'international en même temps, ce qui n'avait pas été possible au premier numéro pour des raisons administratives. Vous étiez abonné 1 an à HDvision ? Une contrepartie secrète est préparée juste pour vous, checkez vos emails (et au besoin le folder spam), sinon, n'hésitez pas à nous contacter en MP. Les Planches ! 01/04 ! Mise à jour des planches du magazine ! Surveillez cette section que nous allons mettre à jour régulièrement. Notez que les planches sont un work in progress constant et ne sont définitives que dans la version finale imprimée. Perdu et retrouvé ! ⚡ Le premier poster publicitaire inédit de DVDvision n°1 en kiosques en octobre 1999 ! Le seul exemplaire existant. Le magazine est finalement sorti le 19 octobre 1999. ⚡ Le n°1 était à l'origine censé contenir un dossier Clint Eastwood rédigé par Marc Toullec de Mad Movies. Le dossier a été entièrement rédigé, et maquetté, puis supprimé faute de place ! ⚡ La collection DVDvision vol.2 #1 A propos du rédacteur en chef/fondateur Journaliste à USA Magazine, puis à S.F.X., Mad Movies, Impact et Génération Séries, et collaborateur au lancement de Comic Box, David Fakrikian crée en 1999 DVDvision, le premier magazine au monde à offrir un DVD dans chaque numéro, globalement regardé comme le dernier d'une lignée de magazines illustres après Starfix, Le Cinéphage et HK magazine. Il participe par la suite à Première et Rock & Folk. Spécialiste mondialement reconnu de James Cameron, il est l'auteur du livre James Cameron L'Odyssée d'un Cinéaste. Après un court-métrage, Rêve de fer, sorti en Blu-ray et DVD, et un vidéoclip pour le groupe Gina Simmons and The Nobodies, il est désormais auteur-réalisateur, et travaille actuellement, parallèlement au Mook DVDvision, à l'écriture du scénario de son premier film. Plus d'informations sur www.davidfakrikian.com