El tercer nivel

El Tercer nivel ou comment atteindre un filon d’argent situé à 200m sous l’Altiplano et propulser tout un pays vers le coopérativisme, lorsqu’on en n’a pas les moyens? Tel est le pari fou d’une truculante communauté de mineurs boliviens aux abords de Oruro. Alors que se prépare ici le plus grand carnaval andin, dédié à la Vierge des mines, ils creusent chaque matin après avoir fait leurs offrandes au maître des lieux, El Tío (le tonton, le diable). Entre croyances ancestrales et débrouille, nous suivons caméra au poing les socios de la San José dans leur lutte farouche pour atteindre le filon mère.

Visuel du projet El tercer nivel
Réussi
68
Contributions
26/01/2013
Date de fin
2 818 €
Sur 2 000 €
141 %

El tercer nivel

<p> <img alt="286695_208409175961472_1571871226_o" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/6071/286695_208409175961472_1571871226_o.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>Pourquoi aller à l’autre bout du monde, à la rencontre des <em>socios</em> (associés) de la coopérative San Jose ?</strong></p> <p>  </p> <p> Tout commence par le récit d’un ami anthropologue, Thomas Prola, parti enquêter sur les mines de l’Altiplano bolivien. Celui ci ne tarissait pas d’éloge à propos d’une petite coopérative atypique et de son charismatique leader Sergio. Il nous a chaudement recommandé de partir à leur rencontre. Ce que nous avons fait dans les semaines qui ont suivi. C’était il y à 2 ans.</p> <p> Et là bas, qu’avons nous vu ? Tout d’abord, une organisation qui fonctionne vraiment de manière horizontale : les responsabilités sont tournantes, ceux qui les exercent sont élus à l’unanimité en assemblées générales, il y a des travaux d’intérêt commun, une vraie  solidarité, et une volonté d’émancipation sociale et culturelle, ce qui fait défaut à bien des coopératives.</p> <p> Mais il y a surtout eu cette rencontre avec Sergio. Un homme qui nous a accueilli avec enthousiasme et qui nous a permis de ré-envisager la politique autrement. En suivant le fonctionnement de la coopérative San Jose.</p> <p>  </p> <p> <strong>Sergio et le film</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="Sergio_recadre_" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/5930/Sergio_recadre_.jpg"></p> <p>  </p> <p> Lui est un indien qui a étudié l’anthropologie, au grand regret de son père qui aurait souhaité qu’il fasse des études plus sérieuses. Son histoire familiale se confond avec celle des mines de la région d’Oruro. Ainsi, son père travaillait dans une ancienne mine à ciel ouvert, sur les hauteurs de la montagne. Quand celle ci a été fermée, sur les 100 mineurs qui y exploitaient du kaolin pour une cimenterie, 7 ont décidé d’occuper et de se ré-approprier la mine abandonnée de San Jose, en contrebas.</p> <p> C’est là que Sergio, qui fait aussi de la peinture, et son frère Orlando, comédien, sont venus prêter mains fortes pour organiser la coopérative. Autour d’eux s’est agrégé une communauté hétéroclite et riche de ses différences. Ici par exemple, les femmes ont une place pour creuser, ce qui leur est interdit ailleurs. D’anciens commerçants ruinés, fonctionnaires dégraissés se sont reconvertis en mineurs. Et tout ce petit monde, environ 70 personnes, veut proposer au reste de la région son modèle d’organisation.</p> <p> Ainsi, Sergio est entré dans les institutions politiques régionales (<em>la gobernacion</em>), et vient d’être rejoint par un autre socio. Pour s’occuper des coopératives et accompagner leur développement. Il est aussi à l’origine d’une émission de radio animée par les mineurs qui sera lancée prochainement. Mais ce n’est pas tout : il a obtenu des crédits du Venezuela, auprès de Chavez, pour financer le camion-benne de la San Jose. Et démarche jusqu’à l’Europe, qui a financé l’élévateur de la mine, et qui enverra bientôt un expert afin d’auditer la diversification de leurs activités. En leur donnant les moyens de séparer eux-même les minerais (argent, plomb et zinc) via l’achat d’une centrifugeuse.</p> <p> Il nous a dit en riant qu’il voulait coopérativiser le pays. Partant de peu, mais voulant beaucoup. Pleins de projets et d’espoirs, réalisant chaque jour l’utopie souhaitée par tant d’autres. En Bolivie, où l’on dit que quand il n’y a plus rien, il y a toujours la mine. La mine et ses 55 ans d'espérance de vie. Mais Sergio veut bien plus encore, du tourisme minier à la création d’une coopérative de textile. Par contamination, il souhaite promouvoir l’aspect émancipateur de la coopérative : des ateliers de formation pour les femmes, des écoles pour que les enfants échappent à la mine, mais aussi des activités plus ludiques comme le tournoi de foot inter-coopératives.</p> <p> Et puis il y a le <em>Tercer nivel</em> (le troisième niveau). Les <em>socios</em> rêvent d’atteindre à 200 mètres sous roche le filon mère, le plus pur, celui qui ferait la fortune des mineurs. Mais pour le moment, il n’ont pas les moyens de creuser si profond.</p> <p> Il nous dit tout ça le matin devant le <em>Tio</em>, un diable en érection, au fond de la mine. Ce démon est le maitre des lieux. Par les offrandes quotidiennes d’alcool, de cigarettes et de feuilles de coca, lui et ses collègues demandent protection, pour éviter les éboulements et autres accidents au coeur de la terre. C’est le moment de la <em>pitsha</em>. Celui où on parle de tout et de rien avant d’aller dynamiter les galeries.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Diable_serre_" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/6074/diable_serre_.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>Le cadre du film : le carnaval andin d’Oruro</strong></p> <p>  </p> <p> Depuis des siècles, dans les processions au coeur de la ville, s’affrontent pendant plusieurs jours la <em>Pachamama</em> (la terre mère) et le <em>Tio</em>, devenus avec l’église catholique les anges et les démons, mais aussi les conquistadors et les indiens, les hommes et les femmes, oppresseurs et oppressés. Donnant un cadre symbolique aux combats des habitants de l’Altiplano, ces luttes figurent pour nous la dure bataille pour l’émancipation des <em>socios</em> de San Jose. Leur participation au carnaval, incontournable, nous donnera le cadre dans lequel se déroulera le film. Qui commencera devant la <em>Virgen del socavon</em> (la vierge des mines).</p> <p>  </p> <p> <strong>La forme du film</strong></p> <p>  </p> <p> Nous filmerons en cinéma direct, la caméra à l’épaule. Ce sera un film avec les <em>socios</em> de la coopératives San Jose. Un film en empathie, qui prend fait et causes pour leurs combats, et qui mise sur la richesse des personnes rencontrées. Des situations surréalistes que les mines et le carnaval, mêlées aux croyances et aux espoirs de Sergio et sa bande, feront naitre devant la caméra. Si proche des romans du réalisme magique sud-américain, baroques, débordants d’énergie.</p> <p>  </p> <p> Le film suivra le déroulement du carnaval. De la tension des jours qui précèdent, à la montée en puissance des parades, jusqu’au retour à la vie de tous les jours. Les nuits de processions et de joutes alterneront avec les journées de travail à la mine, les repas à la cantine, les allers et retours vers la ville pour acheter de la dynamite, des costumes, ou bien vendre le minerais.</p> <p>  </p> <p> Nous suivrons Sergio : dans ses activités à la mine, dans les institutions politiques régionales, animant l’émission de radio, nous montrant ses peintures, parlant avec son jeune fils qui commence ses études, assistant au tournoi de foot ou autour d’un verre, d’une soupe et d’un peu de viande de lama séchée.</p> <p> Nous suivrons aussi son frère Orlando, comédien et mineur. Ou bien encore Magnolia, qui nous racontera son histoire : femme abandonnée par son mari, seule avec ses 2 filles, commerçante ruinée puis mineur par effraction, la nuit dans les mines d’Etat, arrivée enfin à la coopérative.</p> <p> Il y aura aussi <em>El Chivo</em>, vieux mineur solitaire qui refuse d’utiliser la dynamite et travaille encore au burin. Il nous parlera de ses <em>gringitas</em>, ses 3 femmes blondes qui lui apparaissent dans les galeries, et à qui il demande toujours la permission de creuser.</p> <p> Mais aussi El Chacal, mineur à la main heureuse, César, le président de la coopérative, l’énergique William «Wallace» et tant d’autres.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Graffiti_mineur" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/6076/graffiti_mineur.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>L’équipe</strong></p> <p>  </p> <p> L’aventure a commencé à deux. Désormais nous sommes trois. Sur le tournage, nous occuperont les postes suivant :</p> <p> - Yanilu Ojeda A. : co-réalisatrice vénézuélienne et cadreuse</p> <p> - Pierre-André Jarillot : co-réalisateur et anthropologue</p> <p> - Sébastien Descoins : conseiller à la mise en scène et ingénieur du son</p> <p>  </p> <p> Lors du premier tournage de 2010, les repérages ont été faits par Yanilu et Pierre-André. Sébastien nous a rejoint pour la ré-écriture du projet ces derniers mois. Cette écriture est un travail collectif dont nous sommes co-auteurs.</p> <p>  </p> <p> <strong>Yanilu Ojeda A.</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="Yaniluz_recadre_e" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/5927/Yaniluz_recadre_e.jpg"></p> <p>  </p> <p> Née à Maracaibo - Venezuela. Licenciée en communication sociale de l’université de Zulia. Depuis ses débuts dans l’audiovisuel, elle s’est tout particulièrement consacrée à la réalisation documentaire ainsi qu’à la direction de la photo et au cadre. Une vocation qui lui a valu une reconnaissance  sur le continent américain, notamment en festivals à travers un certain nombre de prix et mentions. Elle s’est aussi beaucoup investie dans le domaine de l’enseignement en animant des ateliers de formation au sein d’écoles de cinéma, mais aussi avec de nombreuses communautés, en particulier indigènes, au Venezuela comme à l'étranger.</p> <p> Parmi sa filmographie, on peut citer : <em>Mea Culpa</em> (2000), <em>Hijos de la Tierra</em> (2002),  <em>Yo soy Luis Terán</em> (2003), <em>Los Lienzos del Pueblo</em> (2004), <em>Al otro lado del río</em> (2005), <em>El Hospital</em> (2005), <em>El terminal de Pasajeros de Maracaibo</em> (2006), <em>El Noticiero Indígena</em>, une série de 32 reportages pour la télévision vénézuélienne (2004-2006), <em>Alirio Díaz Corazón de Guitarra</em> (2008), <em>Shawantama’ana, Lugar de espera</em> (2012).</p> <p>  </p> <p> <strong>Pierre-André Jarillot</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="Grupillo_recadre_e" height="381" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/5925/grupillo_recadre_e.jpg" width="568"></p> <p>  </p> <p> Pierre-André a grandi sur les rives d’un lac lové au creux des reliefs savoyards. Le cadre est charmant mais l’existence bien morne. Il devra cependant attendre l’université pour s’en extirper. Il commence ses études en Sociologie à la faculté de Chambéry. Il les poursuit en Ethnologie à Lyon 2 jusqu’à sa maîtrise et les achèvera cette année par un doctorat d’Anthropologie critique du développement et des échanges à Paris 8.</p> <p> Son parcours est avant tout animé par la volonté de découvrir le monde à la rencontre de ses communautés humaines et de leur manière d’organiser le vivre-ensemble. Dans cette quête si l’anthropologie sert depuis toujours de support théorique, c’est bien le journalisme qui assura pendant longtemps la dimension pratique. Il ne viendra que plus tard au documentaire, à moins que cela ne soit l’inverse. Sa volonté d’appréhender le monde est marquée au fer noir de ses convictions politiques. C’est en Amérique latine que l’audiovisuel prendra le pas sur le papier et la photo, puis le documentaire sur le reportage.</p> <p> Témoins de cette évolution, toute une série de travaux cinématographiques. Depuis Caracas et «<em>Sin Techo ni temor</em>» avec le Comité, une organisation emblématique du pouvoir populaire, au Diluvio palmar et «<em>El Laberinto</em>» ou l’utopie de cité socialiste de Chavez, en passant par  «<em>Chuao y su chocolataria</em>», une baie enchanteresse où pousse le meilleur cacao du monde, «<em>Los pecados del Orinoco</em>» et sa communauté de pêcheurs confrontée à l’impétuosité de l’Orénoque et celle de la délinquance fluviale, ou encore «<em>Maracaibo, entra Luz y Paz</em>», portraits de deux artistes marginaux et décalés, jusqu’à «<em>Velada por una ultima gaita</em>» et ses installations d’art contemporain dans les maisons colorées du quartier populaire de Santa Lucia, dernier vestige du Maracaibo colonial.</p> <p> Autant de réalisations à considérer comme ses premières armes. L’étape décisive se joue en Bolivie. Plus qu’un film sur une coopérative, «<em>El tercer nivel</em>» est une coopération cinématographique.</p> <p>  </p> <p> <strong>Sébastien Descoins</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="Se_bastien_plage" height="400" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/5924/Se_bastien_plage.jpg" width="384"></p> <p>  </p> <p> Depuis 1999, je monte des films pour le cinéma (courts, moyens et longs métrages) et la télévision (Arte, France Télévision, CinéCinéma, Histoire…), que ce soient des documentaires de création ou des fictions. Un certain nombre de ces films ont été primés en festivals (Clermont-Ferrand, Pantin, FID Marseille, Les écrans documentaires d’Arcueil…).</p> <p> En 2003, je participe à l’aventure de la Coordination des intermittents et précaires pour défendre les droits sociaux et notamment l'assurance chômage. Ce sera aussi l’occasion de créer un collectif de cinéma politique : le groupe Boris Barnet.</p> <p> Depuis 2007, j’interviens également en formation professionnelle cinéma à l’École Nationale Supérieure Louis Lumière, ainsi que sur des films d’atelier en milieu associatif, auprès de jeunes hors parcours scolaires, d’associations de femmes ou de travailleurs handicapés (La pellicule ensorcelée dans les Ardennes, La compagnie de l’oiseau-mouche à Roubaix).</p> <p> Pour sortir de la salle de montage, j’accompagne aussi des amis sur leurs tournages, en tant qu’assistant-réalisateur ou ingénieur du son.</p> <p> Et depuis 2009, je co-réalise avec Hervé Carriou un documentaire en super 8 à Shanghai, une sorte de portrait de la ville vue par les exilés blancs qui y passent en quête d'eldorado, à l’heure où les rapports entre orientaux et occidentaux se transforment sur fond d’incertitude.</p> <p> Toujours à mi chemin entre les savoir-faire du documentaire et de la fiction, je travaille sur le projet du Tercel nivel en Bolivie. Et sur un scénario de long métrage à Shanghai.</p>

À quoi servira la collecte

<p> <img alt="Minerais_dans_la_main" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/6075/minerais_dans_la_main.jpg"></p> <p>  </p> <p> Essentiellement à financer le tournage.</p> <p>  </p> <p> Suite à notre premier voyage il y a 2 ans, il est temps de retourner en Bolivie pour terminer le film. Nous avons passé les derniers mois à écrire le projet et réaliser un premier montage de 30 minutes. Ce travail nous sert actuellement à chercher des financements par le biais de subventions. Nous venons ainsi de déposer un dossier d’aide à l’écriture en région Rhone-Alpes. Nous envisageons également de solliciter d’autres institutions comme le Centre National du Cinéma (CNC) et la Société Civile des Auteurs Multimédia (SCAM). Les premières réponses nous parviendront en avril-mai 2013. Mais le temps nous presse.</p> <p>  </p> <p> Il y a du nouveau du côté de la coopérative San Jose. Que ce soit l’inauguration de l’émission radio animée par les mineurs coopérativistes, la venue d’un expert financé par l’Europe pour auditer le tri des minerais, ou bien encore les nouvelles responsabilités que prend Sergio à la gobernacion. Autant de scènes qui sont indispensables au film. Nous devons donc partir pour le prochain carnaval d’Oruro au début du mois de février.</p> <p> Pour cela, nous avons besoin de votre soutien. Grace à vous nous pourrons ramener ces indispensables images de l’Altiplano bolivien.</p> <p>  </p> <p> Nous avons donc fait un budget à minima pour le tournage en frais réels (avions, déplacements sur place, logement, nourriture, matériel de tournage…). Et déduit ce que nous pouvions investir de notre poche. Mais il manque encore 2000€ répartis comme suit :</p> <p> - <strong>matériel pour le tournage</strong> (location de matériel et achat de fournitures et accessoires de prise de vue et de son) : 1000€</p> <p> - <strong>déplacements sur place, hébergement et nourriture</strong> : 500€</p> <p> - <strong>communication</strong> : pressage des DVD et dossier de presse en vue de trouver des distributeurs : 500€</p> <p>  </p> <p> Pour la suite, nous envisageons une diffusion comme suit:</p> <p> - projections en France (Paris, Rhône-Alpes…) mais aussi en Bolivie et au Venezuela</p> <p> - en festivals (envoi de DVD)</p> <p> - sur le web (site internet et vidéo)</p> <p> - une sortie DVD (via la coopérative de diffusion L’amorce, basée à Montreuil)</p> <p> Et nous comptons également démarcher d’autres distributeurs :</p> <p> - à la télévision (contacts auprès des chargés de programmes)</p> <p> - pour une sortie en salle (distributeur cinéma)</p> <p>  </p> <p> <strong>Si notre collecte nous permet de réunir plus de fonds</strong>, nous utiliserons cet argent pour l’investir dans la post-production. Il s’agit des étapes suivantes de la fabrication du film :</p> <p> - le montage : c’est la construction du film après le tournage. On choisit les meilleures images, les plus pertinentes (derushage). Puis on les agence pour raconter l’histoire de la meilleure façon. Cette étape est longue et prendra plusieurs semaines.</p> <p> - le mixage : c’est la bande son du film. On y mélangera les différents sons (paroles, ambiances, musiques…) pour les nettoyer et les équilibrer les uns par rapports au autres. Cette étape se déroule dans un auditorium de mixage avec un ingénieur du son.</p> <p> - l’étalonnage : c’est le travail sur les couleurs du film. On y ajustera les couleurs des peaux, les ombres, le contraste et on donnera une esthétique unifiée au film. Cette étape se déroule dans une salle équipée d’outils vidéo permettant de calibrer correctement les couleurs avec un technicien spécialisé.</p> <p>  </p> <p> Toutes ces étapes coutent chères (salaires des techniciens, location des salles et des machines pour travailler) et prennent du temps. Vos contributions sont donc les bienvenues pour soigner le plus que possible la forme du film.</p> <p>  </p> <p> Par ailleurs, si nous obtenons les subventions demandées, celles ci nous serviront également pour la post-production.</p> <p>  </p> <p> <strong>Déroulement des prochaines étapes</strong></p> <p>  </p> <p> - tournage du 26 janvier au 18 février 2013</p> <p> - montage en mai-juin 2013 (possibilité de retouches du montage en septembre)</p> <p> - mixage, étalonnage et pressage des DVD en septembre-octobre 2013</p> <p> - premières projections en automne-hiver 2013-14</p>

Contreparties

10 €

  • 11 contributions
invitation à une projection en avant première du film, suivi d'un pot + remerciements sur le blog du film

20 €

  • 23 contributions
un DVD du film (+ contrepartie précédente)

30 €

  • 9 contributions
une affiche du film dédicacée (+ contreparties précédentes)

50 €

  • 9 contributions
une manta (couverture colorée typiquement andine) du marché de Cochabamba en Bolivie (+ contreparties précédentes)

100 €

  • 7 contributions
un sac en cuir artisanal du marché de Cochabamba en Bolivie + nom au générique du film (+ contreparties précédentes)

150 €

  • 4 contributions
un journal de bord du tournage en Bolivie (+ contreparties précédentes)

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