Filer Les Tangentes, une performance artistique à travers l'Europe.

Filer Les Tangentes , une performance artistique en vélo à travers l'Europe.

Visuel du projet Filer Les Tangentes, une performance artistique à travers l'Europe.
Réussi
53
Contributions
23/04/2023
Date de fin
2 565 €
Sur 2 500 €
103 %

Filer Les Tangentes, une performance artistique à travers l'Europe.

"Est-ce la Pensée qui opère et produit tout ? Il faudrait mettre : Au commencement était la force ! Mais au moment même ou je note ceci, quelquechose m’incite à n’en pas rester là. L’Esprit me secourt ! Tout à coup, je vois l’issue et j’écris d’une main assurée : Au commencement était l’Acte !" Faust - Goethe Mes Chersères Sain.es Ami.es, Il y a 137 ans, le cinq mars 1886, un certain Charles Gallo lançait une bouteille d'acide prussique dans la Bourse de Paris, du cyanure d'hydrogène. Ce n'était pas très gentil et un peu dangereux. Il était anarchiste et revendiquait alors accomplir un acte de propagande par le fait. Soit l'idée que la période d'affirmation par le texte et le verbe est révolue, qu'il faut alors passer à une période d'action. Cela peut passer par la révolte ou, comme je vais l'utiliser, la révolution de la roue de bicyclette. Aujourd'hui je lance un appel pour Filer les Tangentes. Je ne recevrai pas d'aide de Bernard ni de son fils. Alors c'est à vous, les sain.es à qui je m'adresse. Il n'y a évidement que vous. Vous êtes tellement plus riches et nombreux qui puissiez participer sincèrement avec amour et sympathie à la bonne réalisation du projet que je lance pour ce bel et inoubliable été 2023. Un défi. Une performance. Tout un poème. Filer Les Tangentes est une action artistique qui durera un peu plus de deux mois. Je veux voir si, comme Ulysse, mais plutôt Erasme, Sweig, Dürer, van Eyck, Vermeer ou Vinci, Goethe ou Van Gogh, on peut encore aller dans quelques villes, rencontrer quelques amis artistes, savants, chercheurs, inventeurs ou poètes. Je prend la route pour voir si on peut traverser quelques plaines, fleuves et montagnes. Je monte sur le vélo pour savoir si la découverte peut être au coin de la route. Si en traversant des pays voisins on peut rencontrer d'autres couleurs. Je vous sollicite donc pour entrer dans la production de cette œuvre par une collecte participative. Relier València à Chambord c'est une course historique. Pas une destination, mais une boucle pour tisser des liens. Elle rappelle aussi celle de quelques autres aïeuls, dans d'autres temps qu'on dit plus risqués et mortels, mais le temps d'aujourd'hui est-il si doux ? Comme les routes ne sont pas droites, je remonterai (dans le sens du planisphère) jusqu'au port de Delft vérifier s'il est toujours autant magnifique et lumineux, ou ce qu'en a fait la révolution chimique, la révolution du confort imperméable. La révolution des plaisirs sédentaires. La révolution des individualismes. Pour le temps d'un vol jusqu'à Beijing et pour un prix plus élevé qu'un AR à Marrakech, il me faudra rejoindre mon point de départ, l'Ermitage des Saints de la Pierre, en train. J'ai aussi besoin de quelques matériel de couchage sauvage (une tente, un matelas léger), quelques nuits restauratrices dans des hôtels ou campings, des lavages et des kilos d'amandes et de cacahuètes. Et aussi des cartes de mémoire et un capteur de soleil pour filmer et photographier, enregistrer mes rencontres, nos paysages. Filer Les Tangentes Filer Les Tangentes est une performance artistique à vélo. Elle tourne dans une boucle drapeauïde concentrique à travers un espace dont les frontières sont invisibles pour les résidents et nationaux des pays traversés. Ce parcours cherche les rencontres et les inspirations au premier quart d’un siècle qui sera bouleversements. Il plonge dans les racines, reproduit des routes anciennes, du début de l’homme jusqu’à ses robots intelligents, jusqu’à sa fin. Plus rapide que la lumière, est-ce qu’il y a encore des liens entre chacun de nous, réels, entre notre esprit tellement supérieur et nos environnants ? Je n’ai encore ni réponse ni de point d’arrivée sinon un retour à mes racines dans le pays des châteaux et d’une époque ou prenait germe la révolution des industries et celle du digital contemporain, au bord de la Loire. Au départ de l'Ermita dels Sants de la Pedra dans le Parc Naturel de l'Albufera, près de València en Espagne, la performance, pour une distance de 5000 kilomètres, durera de début juin jusqu’à fin aôut 2023. Il y a deux grands axes pour cette performance artistique, qui traverse huit nations européennes. Le premier est de parcourir le continent comme ont pu le faire mes prédécesseurs, nos aïeuls, dans les siècles où les industries n'existaient pas, à un rythme qui permet vraiment le voyage et la rencontre. À vélo, une journée de route, 80 à 100 kilomètres, c'est déjà traverser et souvent changer de pays. Avant le XIXème siècle, on traversait l'Europe pour lire d'autres histoires, pour rencontrer des nouvelles techniques, voire des pratiques avec d'autres couleurs. On expérimentait les sens. On traversait du nord au sud ou d'ouest en est. Dans un temps pour s'imprégner, réfléchir, penser, écrire. Aujourd'hui on arrive, on instagrame et on retourne. C'est fini. L'intelligence est artificielle. Le second axe de lecture est de se porter à la rencontre d'habitants, d'acteurs, de fabricants, de chercheurs de l’environnement et des biodiversités. Nous sommes beaucoup dans un ou deux réseaux. On aime bien la permaculture ou les petits oiseaux locaux et migrateurs du ciel. On milite dans un parti ou on agit dans une association pour des jardins nourriciers. On retape des déchets ou on invente des outils pour un confort moderne. On entretient des cabanes de bergers dans des montagnes ou on ramasse les bouteilles sur les plages. On construit sa maison en bois et en paille locaux ou on a fini de prendre l'avion. Il y a mille gestes, mille actions. Je ne ferai pas un quadrillage pour faire un recensement exhaustif, mais je vais engager un tissage de liens entre nombre de ces styles de vie. Sars-Poterie, CDG2CPH 05, 2010 Il y a cinq cents ans Leonardo da Vinci pouvait tout voir, vivre et inventer. Il y a deux cent cinquante ans Goethe pouvait encore écrire de la poésie, des théories scientifiques sur la lumière ou la botanie ou encore être ministre. C'est bien impossible aujourd'hui. On ne trouvera plus un savant, un ingénieur de génie civil ou militaire au top de la littérature ou de la peinture. Ni l'inverse. En revanche il y a des multitudes d'yeux, d'oreilles, de mains, de cerveaux orientés dans leur spécialité, déjà en train de trouver et d'expérimenter des petites inventions qui transforment les grosses machines économiques et industrielles qui nous noient. Je veux aller à ces rencontres. Filer Les Tangentes recompose un chemin après la performance similaire CDG2CPH, en 2009, qui m’avait vu relier en vélo l’aéroport de Paris CDG à celui de Copenhague, CPH, puis une exposition des notes et enregistrements photographiques ou vidéo dans une galerie de la capitale danoise durant la COP15. Cette action avait démontré la possibilité encore actuelle, et plus que jamais nécessaire, d’utiliser un autre moyen simple, juste à la force des jambes et au courage pour rejoindre un lieu de travail. Presque quinze années après ce projet, il est toujours évident que nous, ou plutôt les chefs décisionnaires politiques et industriels, avons la volonté de trouver un autre rythme à nos vies que celui qui, nous en sommes maintenant absolument certains, la détruit partout autour de nous, influence le climat et nous emporte dans un univers inconnu. C’est bien sûr toujours une excitation d’aller vers l’inconnu, vers la découverte d’un monde nouveau. C’est ce qui fait l’homme depuis qu’il marche sur deux pattes. Pourtant, cet univers qui s’ouvre à nos yeux et à notre compréhension semble bien dévasté. On l’appelle anthropocène, on l’appelle extinction des espèces. En sommes-nous ? À l’image de ce que nous avons infligé à toutes les vies sauvages. Des populations sont décimées pendant que notre espèce ne cesse de croitre (jusqu’à quand?). La biodiversité, le vivant aussi divers qu’infini, perd des milliards d’individus chaque année, des milliers, des millions (?) d’espèces, elle s’effondre, tandis que nous nous réjouissons de ne subir aucune « victime » dans quelques détails désastreux. Mont-Blanc 3 colored, 2017 Tourner en rond, tourner en drapeau, mais tourner les roues pour rejoindre la source. Une source. Une origine. Une originalité. Retrouver l’histoire, nourri de rencontres qui n’auront pas été prévues, nourri de rendez-vous qui auront été préparés, avec des artistes, des chercheurs, des inventeurs, des cultivateurs, des penseurs, des artisans, des femmes, des hommes. Souligner le grand mélange des pensées qui nous a fait marcher debout. Retourner voir le grand génie qui inventait aussi bien le monde d’aujourd’hui. Qui représentait la beauté céleste de l’univers et celle vivante de notre communauté. Léonardo da Vinci, inventeur de notre monde moderne, était sans frontière. Il regardait, observait, travaillait à comprendre plus que les sens pouvaient lui donner. Dans cette performance, le chemin dans le monde me fera parcourir, peut-être découvrir et observer divers secrets parsemés dans quelques coins du continent. Par les découvertes et les retranscriptions en images et en textes, plus loin en récits et en performances, en transmission, je veux déployer un filet et montrer que des expériences, de faire, de vie, autant de variations que les kilomètres parcourus, peuvent se lier entre elles et apporter des espoirs, des solutions, des visions de notre futur, loin des technologies utiles mais souvent outrancièrement destructrices devant lesquelles nous sommes absorbés, noyés, séparés les uns des autres. En deux ou trois mois de route, ces faibles et ténus exemples affichés, pourront peut-être montrer une fraction de l’immense nombre de tangentes, de modulations, d’alternatives de liens, de cordes, de toiles, de possibilités d’avenir. La fin de ce parcours, entre Chambord et Amboise, s’accomplira près de la maison où j’ai vu le jour. Une note d’intention Engager le corps. Engager l’individu. Engager l’ego. Comprendre l’alentour. Se poser au sol. Cheminer. Faire le lien, relier. Tisser. Dévoiler les tissus. Parcourir et montrer les couches. Documenter l’unicité complexe et évidente. À peine avons-nous construit un continent, il était déjà dépassé par nos outils. Trop de conflits ont dû empêcher le fonctionnement amoureux de notre union bicéphale. L’allemand reste le boche. Je ne sais pas qui je suis. Ils ne me l’ont jamais dit. Un grincheux sans discipline ? Si peu d’échange. Nous connaissons quelques nous de l’autre. Mais il en est toujours un autre. Nous portons chacun un imperméable de plus en plus étanche. Heureusement il y a des infiltrations. Quelques gouttes, quelques fissures. Pourquoi ne pas entrer et refaire ce lien d’avant les frontières tant regrettées pas Stephan Sweig ? Zozio 09, 2018 De l’autoroute à l’aéroport nous avons oublié le voyage. Commençons à reprendre quelques balades, randonnées, expéditions, errances, alentours à un vrai rythme du corps, aidés par un joli outil, la bicyclette. Comprendre l’Europe des artistes et des écrivains, du Moyen-Âge jusqu’à la fin du XIXème siècle. Engager une boucle, dessiner un drapeau, un chiffon. Sur cette route historique, de Valence à Delft, de Salzbourg à Florence et du Vercors à Chambord, relire l’histoire de la culture. Et trouver aussi sur ce chemin de Paris à Cologne, Turin et Grenoble, la culture de la low tech, un autre pendant de la recherche de l’humanité. Soixante-quinze étapes pour expérimenter la poésie de la rencontre et de la présence de l’autre. Est-il là réellement ? Encore visible en quelques endroits ou est-il déjà et uniquement remplacé par une vignette d’écran Zoom ou une image IA, inventé par un robot pour répondre aux normes de la contrainte de beauté et plaire toujours ? Est-il déjà complètement sous le contrôle de quelques étudiants américains, pas cools et pas jeunes. Leonardo da Vinci travaillait dans ses inventions diverses et toujours à relier les fluides de l’imagination. Tout son travail n’est que synthèses pour révéler les proximités de la pensée, de la poésie, de l’écriture des sciences, des processus de création et des processus naturels. L’homme n’invente rien que les lois de la chimie et de la physique n’ont déjà montré depuis la naissance infinie des univers. Ce ne sera que dans l’observation aigüe et profonde du monde, dans la manipulation de tout élément naturel que, comme dans un travail de chlorophylle frottée sur un drap de Giuseppe Penone, nous tirons de la sève et du pigment, les conditions de la création. C’est dans le chemin que s’engendre le poème. Je le prends. Je le rejoindrai. Je l’écrirai. Marronnier, 2022 Retourner sur les bords de la Loire qui ont vu travailler un des plus grands génie de l’humanité, après avoir tourné en rond en Europe. Après avoir rencontré. Après avoir enregistré des portraits, des paysages. Après avoir écrit des récits poétiques. Après avoir touché. Après avoir été touché. Retourner sur le bord de ce fleuve encore vivant, c’est rentrer avec un fil de pensées d’artisans, d’ingénieurs, de paysans, d’artistes, qui sont, chacun, quelques fragments de temps après le début de la Renaissance, aujourd’hui, autant d’inventeurs de la poésie que le génie du parachute et de La Joconde. La proximité digitale est une « positivité morte» - (Byung-Chul HAN, “De la poignée de main”, Socialter – Pour un tournant radical, p. 139). Partir et rouler, rouler et trouver, pour sortir des relations digitales, hors du temps et des distances. C’est chercher la proximité annihilée par les écrans dans nos mains. Le développement des grands moyens de communication numérique nous fait miroiter un bonheur optimisé et radieux. Celui qui est en expérimentation pour les moins cadres, les moins ingénieurs, les bas potentiels, le bonheur des relations distanciées et des voyages virtuels. Les services sont devenus des marchés de compétitions. La poste ne délivre plus de courrier. Les amphithéâtres des universités sont des espaces vides. Les trains ne sont accessibles qu’avec un appareil digital et intelligent. Les soins médicaux sont opérés par un logiciel. L’artiste, ni le philosophe, ni le poète ne sont plus nécessaires puisque les robots, les IAs inventent, écrivent, conceptualisent, créent. Les contacts directs et même virtuels entre les individus sont obsolètes et inutiles. Nous nous souvenons bien des activités inutiles. Le printemps de 2021 n’est pas loin encore et pourtant nous ne savons déjà plus quand, ni vraiment s’il a eu lieu. Nous avons tous été volontairement internés confinés. Depuis, le tout nouveau normal prend sa forme sans rejet et à peine quelques vomissements muraux contestataires. Les décisions de pilotage sont tellement complexes et demandent tellement de remises en cause. On peut facilement se représenter que nous sommes, tous ensemble, dans ce siècle de globalisation générale, comme ce navire en pleine nuit et à pleine vitesse, il y a cent onze ans à l’approche de l’iceberg. On peut même croire que nous l’avons déjà touché. Alors, les chefs de bords, obtus et effrayés, ferment les portes et les issues de secours. Ils continuent, bornés (les noms ne sont certainement pas anodins), parlent de poésies apprises par coeur, sans esprit sensible sinon un air donné, et continuent leur ouvrage. A Girl Muse, Chengde, 2018 Faire un tour d’Europe ce sera poser la question de savoir s’il y a encore en quelque endroit des individus capables de survivre, de rencontrer et d’accueillir l’inconnu qui arrive chez eux. Est-ce qu’il est possible de rencontrer des semblables qui n’ont pas à demander un avis à un logiciel pour prendre des décisions ? Aujourd’hui les employés ne sont plus remerciés. Aujourd’hui les auto-entrepreneurs sont bloqués par les apps de travail. Il n’y a plus d’écoute de patron ou de collègues. Il y a un software qui est MAJ tous les deux mois, optimisé pour la rentabilité du patron, du propriétaire, des actionnaires, des investisseurs. Certainement pas pour les utilisateurs indépendants qui n’ont d’autre choix que d’espérer avoir les meilleurs shifts. À quatre Euros l’heure. Jusqu’à la mort. Ce qui semble primordial dans la poursuite de l’enfermement des corps et des esprits, subit, accepté, volontaire, c’est la plus grande peur que nous ayons. La peur de la blessure, de la chute, la peur de la souffrance, de l’insécurité. La peur de la mort. Nous avons conçu, nous utilisons des machines aux intelligences artificielles qui inventent des images numériques et les actions de calculs pour acheter et vendre en bourse au plus vite et au meilleur prix, séparent les plaquettes du plasma, extraient du sang, mesurent l’usure des chaussettes. Tous ces outils rendent les vivants inutiles. Ils s’ajoutent aux efface-poussières et aux éventretomates, aux films qui durent cent heures, au défilé infini des Réels. On ne sait même plus quand le cerveau serait indisponible. Demain c’est les soldes ! Ce sont les soldes toute l’année. Alors, la tangente. Chardons 06, 2023 Il faut quand même chercher un peu pour savoir s’il y a un autre choix que le siphon globalisé. Un tourbillon dans lequel quelques langues et identités se fondent, peu à peu, l’une dans l’autre. Avec douceur parfois, mais souvent plutôt violemment et toujours financièrement. Il y a toujours un marchand et un vendu. Nous avons inventé ce trou noir avant même de n’en avoir jamais vu l’image d’un seul vrai. Mais nous sommes des animaux sociaux, hors de la compétition dans laquelle il faut éliminer, faire disparaître, quelque ennemi. Mais gentiment, sans doute. Ou alors, partir quarante jours, jeûner dans un désert. Et après ? S’enfermer dans un monastère ? C’est une autre piste. Et un petit sillon entre les deux ? Entre le béhémoth et l’ermite ? Entre le diplodocus ou tyrannosaure et le moustique ou le virus ? Avant de retrouver quelques élus, élites narcissiques, Les Furtifs de Damasio sur une planète éloignée à quelques mois de distance, pourquoi ne pas tenter de trouver sur nos territoires connus, originels, dans un délai identique de voyage, quelques pépites, quelques graines, jeunes pousses, frétillements, sauvages et barbares nourricières ? N’y a t’il pas quelques vieilles lumières, des descendants de Léonardo d'ici ou d'ailleurs, qui inventent une vie de raison ? Une tangente courbe, qui ne cherche pas à fuir à s’éloigner, mais à tisser, à lier. Une tangente comme une aiguille avec un chas.

À quoi servira la collecte

Les sommes obtenues par cette collecte participative seront utilisées pour les frais fixes engendrés pour sa réalisation. Le premier point important sera le vélo bien préparé pour l'épreuve. Le trajet en train pour rejoindre le point de départ, les hébergements ponctuels en hôtel, sinon en camping et chez l'habitant accueillant et la nourriture seront les postes les plus importants. Des compléments de matériel technique et son entretien (vélo - vêtements - caméras photo), sont également des invetissements indispensables pour ces trois mois de performance.

Contreparties

Un grand merci !

5 €

  • 29 contributions
Un grand merci et peut-être une rencontre sur la route !

Les trois plus belles cartes postales d'Europe !

15 €

  • 14 contributions
Les trois plus belles cartes postales d'Europe ! Format 148x105 mm, impression sur papier Offset recyclé Blanc 350g. Le plus beau, le plus durable, en tirage limité à 100 exemplaires.

Livraison estimée : juin 2023

Tournesol 07

35 €

  • 11 contributions
Tournesol 07 2021 - photographie numérique - 20x20 cm Impression encres pigmentaires sur Baryta 340g. Tirage limité 25 exemplaires - signature au dos.

Livraison estimée : juin 2023

Chardons 01

50 €

  • 7 contributions
Chardons 01 2023 - photographie numérique - 34x24 cm Impression encres pigmentaires sur Baryta 340g. Tirage limité 50 exemplaires - signature au dos.

Livraison estimée : juin 2023

Marronnier

120 €

  • 2 contributions
Marronnier 2022 - photographie numérique - 40x30 cm Impression encres pigmentaires sur Baryta 340g. Tirage limité 25 exemplaires - signature au dos.

Livraison estimée : juin 2023

Tournesol 08

240 €

    2021 - photographie numérique - 40x40 cm Impression encres pigmentaires sur Baryta 340g. Tirages limité 5 exemplaires - signature au dos.

    Livraison estimée : juin 2023

    Pivoines 5

    380 €

    • 1 contribution
    Pivoines 5 2020, photographique numérique - 60x60 cm Impression encres pigmentaires sur Baryta Prestige II Canson 340g, marge blanche 5 cm. Tirage limité 5 exemplaires, signature au dos. Tarif spécial Filer Les Tangentes

    Livraison estimée : juin 2023

    Chardons 12

    860 €

      Chardons 12 2023 - photographie numérique - 80x100 cm Impression encres pigmentaires sur Baryta Prestige II Canson 340g, marge blanche 5 cm. Tirage limité à 5 exemplaires - signature au dos. Tarif spécial Filer Les Tangentes

      Livraison estimée : juin 2023

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