¡ Hola Herrera !
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Le projet <strong><em>¡ Hola Herrera !</em></strong></p>
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Le musée Thomas Henry, en collaboration avec la Société des Amis des Musées et des Monuments de Cherbourg et du Cotentin, lance le projet ¡<em> Hola Herrera !</em>, collecte de fonds pour restaurer deux peintures de Francisco de Herrera l’Ancien appartenant aux collections du musée. Cet appel aux dons est une manière originale de contribuer à la préservation de notre patrimoine culturel commun. Pour ce faire, 4 444 € doivent être collectés afin de restaurer ces deux œuvres. Voici en images le concept du projet ¡<em>Hola Herrera!</em></p>
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Un don du marchand d’art Thomas Henry en 1835 permet d’exposer au musée jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, les deux huiles de Francesco de Herrera l’Ancien,<em> David priant le Seigneur de lui pardonner sa faute </em>et <em>Saint personnage</em>. Elles sont depuis remises en réserves en raison de leur mauvais état de conservation.</p>
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<img alt="Herrera_saint_personnage-kiss-1432217644" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/201050/Herrera_Saint_Personnage-KISS-1432217644.jpg"></p>
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Les deux œuvres de Herrera s’intègrent dans un ensemble de tableaux de l’école espagnole du Siècle d’or (école de Ribera, Murillo, Coello, Palomino de Velasco) provenant de la donation faite à la Ville de Cherbourg par Thomas Henry entre 1831 et 1835.</p>
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Une série petite par le nombre, mais d’une importance historique notoire. Avant l’ouverture de la Galerie espagnole au Louvre par Louis-Philippe en 1838, la peinture ibérique du XVII siècle était largement méconnue en France.</p>
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Les œuvres de Herrera sont rares dans les musées français. On en dénombre une quinzaine seulement. Les deux toiles de Cherbourg sont à ce jour peu connues, tant des historiens de l’art que du grand public. Leur contexte de création demeure également obscur. Ont-elles été conçues comme une paire ? Quel en fut le commanditaire ? La restauration des œuvres permettra certainement d’ouvrir des pistes de réponses à ces questions.</p>
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Une restauration « Made in Normandie »</p>
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Près de six mois seront nécessaires pour nettoyer les couches picturales, abîmées par l’épreuve du temps, des deux peintures de Francisco de Herrera.</p>
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Au second semestre 2015, les restaurateurs de « La Fabrique de patrimoines en Normandie », dont les ateliers se situent à Caen, remettront en tension les toiles. Ils refixeront les soulèvements, amélioreront leur lisibilité et leur unité en procédant à un décrassage et en enlevant les mauvaises retouches.</p>
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Le montant total de la restauration s’élève à 15 534 €. Elle sera financée à hauteur de 5 545€ par la Ville de Cherbourg-Octeville, aidée par un financement de 50 % du Fonds Régional d’Art à la Restauration (FRAR) et par un don de 5 545 € émanant de la Société des Amis du Musée. Il reste donc 4 444 € à collecter pour faire aboutir ce projet.</p>
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<img alt="Herrera_david-kiss-1432217623" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/201049/Herrera_David-KISS-1432217623.jpg"></p>