Album HĂŽtel
L'album HĂŽtel, dĂ©jĂ enregistrĂ©, mixĂ© et masterisĂ©, sort le 1er septembre, mais.. Nous avons besoin d'un coup de pouce pour constituer et faire travailler une Ă©quipe de promotion adĂ©quate, digne d'une vraie maison de disques :) Nous avons rĂ©ussi, essentiellement Ă Montreuil (mais aussi Ă Lisbonne), pendant de longs mois, avec mon compĂšre rĂ©alisateur Jean Gillet, Ă finaliser lâenregistrement, le mixage et le mastering de lâalbum 7 titres HĂŽtel, avec, en plus, un clip vidĂ©o pour le premier single, Les zones de turbulences, qui vient juste de sortir (voir plus haut), et nous avons aussi tournĂ© quelques vidĂ©os live au studio Namouche de Lisbonne, comme celle-ci : Maintenant, pour pouvoir continuer l'aventure, et pour que cet album ait une chance dâexister mĂ©diatiquement et surtout auprĂšs du public, nous avons besoin de fonds supplĂ©mentaires. Jâai constituĂ© une super Ă©quipe autour de moi afin de dĂ©velopper ce projet, et ce quâon appelle « la promo » a dĂ©jĂ commencĂ© (il faut qu'elle commence plusieurs mois avant la sortie) Des attachĂ©(e)s de presse font des dĂ©marches auprĂšs des mĂ©dias, des concerts sont envisagĂ©s Ă Paris en septembre, nous devons tourner un nouveau clip pour la chanson Le Fado de Faro etc etc.. (que vous pouvez Ă©couter juste en dessous, en cliquant sur le lien SoundCloud) : Mais nous allons manquer de « carburant » bientĂŽt et pour aller jusquâau bout il nous en faudrait plus :) Alors nous vous proposons de prĂ©-acheter l'album, en digital ou en vinyle. En contrepartie de votre future aimable participation, nous avons dâabord prĂ©vu de vous l'envoyer sous forme de fichier digital HD (+ des versions acoustiques inĂ©dites guitare-voix ou piano-voix de 3 chansons de lâalbum), et ceci 10 jours avant sa sortie officielle. Pour ceux qui donneront plus, nous enverrons Ă lâautomne une version vinyle dĂ©dicacĂ©e de lâalbum et des concerts guitare-voix chez vous, dans votre salon, seront proposĂ©s, oĂč que vous soyez. Merci dâavance si vous souhaitez aider :) A bientĂŽt, Thierry Stremler Soir de gala : Le Fado de Faro en version live guitare-voix au studio Namouche de Lisbonne : La fille du mĂ©tro : La fille du mĂ©tro en version live piano-voix au studio Namouche de Lisbonne : Toutes les eaux du monde, en version simple guitare-voix (sans arrangement) : L'Ă©tang, de Paul Misraki, en version piano-voix (c'est la version de l'album) : Bio de l'album : Les chansons ressemblent parfois Ă des cartes postales, et les nouvelles que nous envoie aujourdâhui Thierry Stremler avec son nouvel album sont forcĂ©ment bonnes : le chanteur nâavait pas publiĂ© de disque depuis son recueil Rio, en 2011. « Ce sept-titres regroupe une collection de chansons que je distille au compte-gouttes depuis 2016. Comme lâĂ©nonce son titre, HĂŽtel, elles rĂ©sident ensemble sans forcĂ©ment avoir de lien entre elles. Ce sont des chansons de style diffĂ©rent qui cohabitent naturellement en se retrouvant Ă un mĂȘme endroit au mĂȘme moment. » Thierry Stremler a beaucoup voyagĂ© avant dâarriver Ă ce point oĂč le classicisme dâun Henri Salvador voisine avec une pop au parfum vintage dĂ©licatement ciselĂ©. Dâabord, il lui a fallu connaĂźtre lâexpĂ©rience dâun rock fusion au sein du groupe Vercoquin, au milieu des annĂ©es 1990. AccompagnĂ© de SĂ©bastien Martel Ă la guitare et HervĂ© Salters aux claviers (alias General Elektrics), il fait partie de la nouvelle scĂšne de chanson funk parisienne incarnĂ©e notammment par âMâ. Câest donc tout naturellement que Matthieu Chedid lâa accueilli dans ses studios pour enregistrer quelques titres de son premier album, intitulĂ© Tout est relatif. Produite par le musicien Ă©lectronique Ătienne de CrĂ©cy ainsi que Pascal Colomb et comptant la moitiĂ© du groupe emblĂ©matique de la French touch Air, Jean-BenoĂźt Dunckel, cette premiĂšre sortie en solo jetait Ă rebours de la variĂ©tĂ© premier degrĂ© des Ćillades ironiques Ă une chanson, se plaçant volontiers dans lâhĂ©ritage de Boris Vian, Jacques Dutronc ou Nino Ferrer. Trois autres albums suivront, dont lâĂ©criture musicale nâĂ©chappera pas Ă Françoise Hardy. « Jâavais lu dans Le Figaro Magazine quâelle Ă©tait Ă la recherche de nouveaux compositeurs. Je lui ai envoyĂ© six chansons. AprĂšs mâavoir demandĂ© de rajouter quelques parties sur mes piano-voix, elle ne mâa plus donnĂ© de nouvelles jusquâĂ ce que, me trouvant dans un train entre Goa et Hampi, en Inde, je dĂ©couvre un message sur mon tĂ©lĂ©phone portable. Françoise me prenait plusieurs chansons pour son nouvel album, Tant de belles choses, en 2004. » Parmi ces chansons, dont lâune sâintitulait Grand HĂŽtel, on retrouve aujourdâhui Soir de gala sur lâalbum HĂŽtel : « Juste un ange qui passe / Une vague menace / Qui plane soudain dans lâair du soir. » Bien sĂ»r, le grain modulera ici ses teintes mĂ©lancoliques en lâamenant vers une touche plus acide, contrebalancĂ©e par des cordes majestueuses. Ce titre, qui survient aprĂšs lâouverture nerveuse comme sa tournerie afro-funk de batterie, Les Zones de turbulence, annonce dâemblĂ©e la couleur. CorĂ©alisĂ© par Jean Gillet, HĂŽtel jette sans cesse des ponts entre des registres musicaux que seules la voix et la patte harmonique du musicien relient. On croisera aussi bien une ode synthĂ©tique lĂ©gĂšrement eighties avec La Fille du mĂ©tro quâun titre purement tropicaliste, Mariana, fille de Carnaval â Ă©crit en 2016 Ă Rio pendant les tribulations du carnaval de rue. On trouvera encore un fado composĂ© Ă Faro, en face de lâĂźle de Farol. « Jâai longtemps hĂ©sitĂ© Ă me lancer dans ce genre de musique avant de me rappeler que Charles Aznavour sây Ă©tait risquĂ© en Ă©crivant AĂŻe, mourir pour toi pour Amalia Rodriguez. » On dĂ©couvrira aussi une chanson aux accords enrichis de jazz, Toutes les eaux du monde. « Câest une chanson que jâavais commencĂ©e il y a une vingtaine dâannĂ©es alors que je me trouvais en Chine avec mon ami Mathieu Boogaerts. Jâai mis vingt ans Ă changer une phrase qui ne me plaisait pas ! » Au fil de ce voyage oĂč les guitares brĂ©siliennes fraient avec des batteries Ă©lastiques et des ondes Ă©lectroniques, on sera surpris de dĂ©couvrir la seule reprise de lâalbum : LâĂtang. ComposĂ©e par Paul Misraki pour le film Un drĂŽle de dimanche (Marc AllĂ©gret, 1958), la chanson Ă©tait alors interprĂ©tĂ©e par Danielle Darrieux. Mais câest par la chanteuse de jazz Blossom Dearie que Thierry Stremler en a eu connaissance. AprĂšs une premiĂšre partie de carriĂšre aux Ătats-Unis, cette AmĂ©ricaine sâĂ©tait fait connaĂźtre en France en reprenant des titres de Michel Legrand. Pourquoi cette histoire nous interpelle-t-elle ? Parce quâelle est symĂ©trique Ă celle qui nous occupe Ă lâinstant. Il y a cinq ans, Thierry Stremler posait ses valises Ă Lisbonne. « Une vieille LisboĂšte mâa dit alors : âReste proche de ton pays, il est trĂšs bien.â Jâaime cette idĂ©e de vivre dans un pays sans y ĂȘtre totalement intĂ©grĂ©. » Garder un regard distancĂ©, tendre et amusĂ©, câest ce qui fait la singularitĂ© de Thierry Stremler. Et câest en posant un regard neuf sur la ville romantique que le chanteur a pu redĂ©couvrir le sentiment amoureux propre Ă la ballade française, des romances quâil habille de toutes les couleurs musicales. Elles dĂ©voilent pour la premiĂšre fois peut-ĂȘtre les Ă©motions dâun chanteur quâon avait longtemps cru ironique alors quâil Ă©tait tout simplement pudique. Discographie et videos : https://linktr.ee/thierry.stremler