EXPOSITION de l'artiste YES, yannick saillet.
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<h2 style="text-align:center"><strong>IMPREMATUR</strong></h2>
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<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/645905/Capture_d__cran_2020-02-04___23.21.40-1580854958.png" width="100%" /></p>
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<p>Avec cette nouvelle série, <strong>Yannick Saillet</strong> poursuit sa pratique et sa réflexion sur le statut de l’œuvre et celui de l’empreinte, de la signature. Où l’œuvre et l’artiste finissent par fusionner et se muer en une seule et même proposition.</p>
<p>Conçu comme affirmation de sa condition d’artiste (ses initiales Y.S. formant un<strong> YES </strong>d’acceptation) mais aussi comme processus de répétition obsessionnelle, ce paraphe que l’on a connu dans ses précédents travaux comme un motif dont l’alignement sériel, répétitif rappelait certains travaux conceptuels et minimaliste, prend ici un tout autre sens. </p>
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<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/645906/Capture_d__cran_2020-02-04___23.23.32-1580855028.png" width="100%" /></p>
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<p>Il retrouve son sens premier, celui de la signification, d’une déclaration de principe, voire d’une validation au-delà de la forme pure, du simple « <strong>pattern</strong> ». </p>
<p>L’artiste délaisse en effet le support classique de la toile et l’espace limité des galeries pour une expérience « <strong>hors les murs </strong>», un travail «<strong> in situ </strong>» qui s’inscrit dans une démarche plus radicale au confluent du graf, du <strong><em>street-art</em> </strong>et de la photographie.</p>
<p>L’on cherchera en vain à définir le travail de <strong>Yannick Saillet</strong>, il ne s’inscrit en effet dans aucune de ces catégories préétablies, aucun mouvement, aucune école, mais se les approprie tous dans un processus qui mêle l’errance, l’œil qui scrute, le geste, la main qui signe et l’appareil qui « fixe » littéralement l’instant.</p>
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<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/645907/Capture_d__cran_2020-02-04___23.26.02-1580855179.png" width="100%" /></p>
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<p>Car il y a là une tentative de s’atteler à l’impermanence des choses, en fixant les clichés de ses traces éphémères : il donne ainsi une seconde vie à ces traces appelées à disparaitre. « Sauver quelque chose du temps où l’on ne sera plus jamais » écrivait Annie Ernaux.</p>
<p><strong>Yannick Saillet</strong> semble en définitive apposer son <strong><em>imprimatur </em></strong>à ces pans de murs inertes, décors d’un quotidien banal, qu’il valide pourtant de son monogramme et fait accéder « à la dignité d'objet d'art par le simple choix de l'artiste » pour reprendre la célèbre formule d’André Breton.</p>
<p>On pense bien sûr aux motifs pariétaux, aux travaux de Jacques Villéglé aux <em>Hic et Nunc</em> de Walter Benjamin. Une façon d’être au monde en quelque sorte.</p>
<p><strong>Sa façon d’être au monde, unique et singulière.</strong></p>
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<p>La somme sera dédiée à la location de l'espace d'exposition. Galerie MR80, 80 rue de Turenne 75003 Paris, et à la promotion de l'exposition. </p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/645910/Capture_d__cran_2020-02-04___23.32.56-1580855611.png" width="100%" /></p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/645911/Capture_d__cran_2020-02-04___23.34.08-1580855660.png" width="100%" /></p>