JE T'AURAI, court-métrage

Un enfant fait un adieu à ses objets. Jouant avec eux pour la dernière fois, il décide d’en faire un film.

Visuel du projet JE T'AURAI, court-métrage
Réussi
64
Contributions
05/05/2022
Date de fin
1 760 €
Sur 1 750 €
101 %

JE T'AURAI, court-métrage

"Je t'aurai" Court-métrage de fiction (5,6 mns) tourné en 16mm et au caméscope. Pitch : Un enfant fait un adieu à ses objets. Jouant avec eux pour la dernière fois, il décide d’en faire un film. Nous avons tourné le film le week-end du 18-19 février dernier, il est presque prêt à naître !! Désormais, il nous manque de l'argent pour le développement des pellicules, la post-production (montage, étalonnage, bande sonore, mixage) et enfin la diffusion du film une fois qu'il sera terminé. Chaque participation compte, merci d'avance pour toute l'attention que vous porterez au projet<3 CYANN Je découvre la vidéo sur Youtube. J'ai 12 ans. J'apprends seule à filmer, monter et partager mes productions à un public. Tout cela me fait m'intéresser au cinéma, y prendre goût, découvrir ce que j'aime particulièrement et ce qui me reste en tête. Des années plus tard, je m'offre un caméscope que j'emporte partout avec moi. Je filme tout. Puis je les transforme en petites créations expérimentales, je travaille les relations qui relient sons, couleurs et mouvements. Je prends un plaisir fou à réinventer mes souvenirs et mes sensations, il y a quelque chose de nécessaire là-dedans, pour moi. Je les montre, je découvre ce que ces vidéos procurent chez d'autres. A côté de cela, je suis en classe prépa littéraire, puis en licence de philo. J'apprend beaucoup, mais le cinéma me ronge l'esprit. Car il est devenu une activité quotidienne, partagée, entêtante. J'ai 20 ans. Je suis beaucoup plus sensible aux histoires, aux personnages. Je réfléchis à en écrire une. Petit à petit, les bribes qui constitueront "Je t'aurai" s'assemblent, se répondent et s'affirment. INTENTIONS 📷 "Je t’aurai" est un film sur la notion de jeu et précisément, je l’élabore et l’envisage à travers une dynamique joueuse. Le camescope sera l’oeil par lequel X enregistrerait son jeu, le mettrait en scène et se mettrait en scène, comme la conception totale d’ un souvenir propre. Il constituera le seul élément que X gardera à la fin du film. "Je t’aurai", c’est la déclaration de guerre à l’ennemi. La barrière entre réalité et jeu devient progressivement floue. La créativité de l’enfant émerge dans la fulgurance de sa colère. Qui joue avec qui ? Aux spectateur.ices de se positionner. Ce film portera sur le surgissement de l’identité. Qui est cet enfant dont on ne connait ni le nom, ni le son de la voix ? Quelle est sa relation avec autrui quand celui-ci n’apparait jamais à l’écran ? Je vise l’absence d’éléments révèlant son passé, sa famille, quelque chose qui rattacherait X au monde connu et quotidien. L’identité transpercerait plutôt à travers ses actions, ses tressaillements du visage et ses regards. Quel rapport entretient X avec ses jouets, ses souvenirs ? Il y aura en cet enfant un flot sanguin d’émotions contenues. Je jouerai sur l’ambiguité absolue des émotions. Le genre ne sera pas une piste d’interprétation. Je privilégierai une symphonie des pratiques et des codes normatifs de genre. Le jeu d’agilité et de patience, le maquillage, les éléments guerriers ne seront que des activités au service de sa créativité et non une façon de catégoriser le personnage ou de l’identifier sur le spectre binaire. Je souhaiterai également jouer avec les stéréotypes propres aux adultes et aux enfants. La naiveté n’est à personne. Qui est crédule dans l’histoire ? La gravité, l’esprit tactique et l'imagination ne sont pas réservés aux adultes. Le lien entre ces deux mondes se fera par la solitude. Des pièces vides, l’enfant est seul à l’écran. La solitude est pleine. Au spectateur de soupeser cette solitude, de lui donner une valeur, une tonalité. L’enfant lui, n’en a que faire. C’est l’histoire d’un être face à lui-même, aux murs et à tout ce qui vient remplir le vide. 📷 NAISSANCE ET PREPARATION DU FILM J'ai le souvenir de mon frère, enfant, qui passait des heures à aligner ses jouets en files indiennes. Je trouvais ce geste très graphique. Alors j'ai commencé une ébauche de scénario avec un enfant qui joue, qui se raconte une histoire. Nous étions en décembre 2020 et le cinéma associatif et militant La Clef, via le Studio 34, lancait un appel à projets de courts-métrages. Je décidai d'envoyer ma toute première histoire, et je fus selectionnée pour participer à une résidence d'écriture, avec 4 autres personnes, accompagné.es de deux diplomés en scénario de la Fémis et de la CinéFabrique, Pierre Jean Delvolvé et Anton Balekdjian. Après 5 fructueuses séances, j'étais décidée à tourner mon film pour de bon. Partie d'un très petit budget et avec l'évidence de tourner en numérique, c'est mon ami Mathis Biyiha, chef opérateur du film, qui me proposa la pellicule, la 16mm. Ses mots à lui : “Ca ressemble vraiment à des impressions du réel, l’argentique, le sujet se détache de ce qui l’entoure comme quand on regarde avec nos yeux. Le processus est mécanique, concret.” De plus, tourner avec un enfant, et de surcroît un film de fiction empruntant au genre de l'expérimental, ne pouvait qu'accompagner cette démarche. Nous prenions tout de même un risque. Mais l'expérimentation faisait partie intégrante du projet. Il fallait le tenter. TOURNAGE Les aides obtenues grâce au Crous de Créteil, au FSDIE de la fac Paris Diderot et au ciné-club associatif Kino Reason, à hauteur de 1600 euros, ont été dévolues à la préparation et au tournage du film réalisé le week-end du 18-19 février 2022. Le choix de l'acteur principal, Philémon, est le fruit d'une super rencontre à Limoges. Je savais que ce serait lui, il a ce truc. Il est spécial, assez magnétique, comme fait pour l'oeil de la caméra. L'équipe, réunissant des ami.es de longue date et des rencontres plus récentes, et surtout des passionné.es de cinéma et de technique, résolu.e.s à donner le meilleur, permit à ce premier tournage de se dérouler dans des conditions idéales. Mille mercis à Alice, Catia, Philémon, Mathis, Juliette, Camille, Max, Anna, Pauline, Maud, Théophile, Tim, Anais, Gabriel, Raphael et Franck sans qui ce film n'existerait pas., i love you guys 📷 📷 📷 📷 📷

À quoi servira la collecte

Financement Le film est réalisé. Désormais, il nous manque de l'argent pour le développement des pellicules, la post-production (montage, étalonnage, bande sonore, mixage) et enfin la diffusion du film une fois qu'il sera terminé. Chaque participation compte, merci d'avance pour toute l'attention que vous porterez au projet<3 - Développement et numérisation des bobines : 800 euros - Post-production (montage, étalonnage, bande sonore, mixage, droits musicaux) : 650 euros - Diffusion du film : 300 euros

Contreparties

10 €

  • 28 contributions
Merci !! Nom au générique

30 €

  • 10 contributions
Merci !! Nom au générique + lien du making off

50 €

  • 7 contributions
Merci !! Nom au générique + lien du making off + lien privé du film !!

80 €

Merci !! Nom au générique + Lien privé du film + lien du making off + affiche du film

100 €

  • 2 contributions
Merci !! Nom au générique + Lien making off+ Invitation à une projection privée + affiche du film

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