La Chance || Premier EP

"6:18". C'est le nom de notre premier EP, la concrétisation d'une aventure commencée en 2020, un peu par hasard. C'est le fruit d'un an de travail, des jours et des jours passés dans le studio à remanier nos compositions pour qu'elles finissent par ressembler à ce qu'on voulait. Et finalement, le voilà notre EP tant chéri. 6 morceaux dans lesquelles se mélangent rap, pop, chanson française, une lettre d'amour à Brest et beaucoup de sensibilité. L'avant La Chance Le chemin de Quentin dans la musique ne tient pas vraiment du hasard. Biberonné à la musique folk-rock des années 70 par un père musicien, il enfourche très tôt la guitare familiale pour écrire ses premiers morceaux. À 20 ans, accompagné de sa sœur Justine, il fonde son premier groupe, Hoggyh, dans lequel il fait ses armes. Il prend conscience alors de son attachement aux textes et aux émotions véhiculées par les mots. Toutz de son côté a très vite compris que son attirance pour le hip-hop allait l’amener à ajouter sa pierre à l’édifice dans ce style. En 2018, alors qu’il accompagne TekMao en tant que DJ, il fonde dans le même temps le groupe de rap Plouz&Foen. Petit à petit, il apprend à manier l’art de l’instrumentation et les études d’ingénieur du son qu’il suit lui permettent d’affiner son oreille au fil des mois. Lors d’une résidence, il décide d’inviter Kadjo, de son groupe Plouz&Foen et Quentin à partager un titre, Arizona. Quelques mois plus tard, un concours de circonstances amène Quentin et Toutz à habiter dans la même colocation et lorsque l’annonce du confinement tombe, ils décident de mettre leur temps à profit en composant ensemble. De ces deux mois en vase clos émergent une dizaine de morceaux. Après un premier crash-test en live après seulement quelques mois d’existence, le duo décide de muer en trio. Ils demandent à Guego, guitariste dont ils sont proches, d’intégrer la formation. Guego pour sa part s’est illustré sur des scènes bien différentes de celles du rap. Il a commencé au lycée à fréquenter la scène traditionnelle bretonne, avec des groupes comme Eien, Bitraak ou Lunch Noazh. Il s’est par la suite rapproché du monde du jazz en intégrant l’école Newpark Music Center à Dublin et la Villa Carmelie à Saint-Brieuc. Avec la proposition de Toutz et Quentin, c’est donc un nouveau défi qui s’offre à lui et à la fin de l’été 2020, les trois acolytes lancent officiellement La Chance. Les influences Les musiciens du groupe ont chacun un univers bien distinct et c'est la fusion de ces trois mondes qui fait cette patte musicale si particulière. Il y a tout d'abord le monde de la chanson française, abysse dans laquelle aime se perdre Quentin. Il puise l'inspiration de ses textes grâce à des illustres figures de la musique comme Serge Gainsbourg, Alain Bashung, Brigitte Fontaine, Dick Annegarn ou plus récemment Feu ! Chatterton, Odezenne et Disiz. Dans un autre registre, le guitariste Guego est pour sa part un inconditionnel de jazz et de funk, marqué par des artistes comme Jacob Collier, Tom Misch, John Scofield, le guitariste breton Jacques Pellen et plus récemment la saxophoniste Nubya Garcia. Enfin, l'architecte du groupe, Toutz a quant à lui baigné dans le hip-hop des années 90 avec des groupes comme NTM, Cypress Hill ou Stupeflip. Aujourd'hui, il enjambe volontiers l'Atlantique et se laisse influencer par des artistes comme Eazydew, EarthGang et Anderson Paak. Pourquoi "6:18" ? "6:18", c'est l'heure à laquelle tout commence pour certains et où tout finit pour d'autres. L'heure qui fait se rencontrer les lève-tôt et les couche-tard, les fêtards et les bûcheurs, la lune et le soleil levant. Un instant suspendu, ouvrant le champ des possibles. "6:18", ça représente ça pour nous : la fin d'une période dans nos vies qui cède la place à une autre. D'où cette idée d’une écriture dans l’urgence. Urgence d’une écriture cathartique, comme une lettre à son soi du passé et celui de demain. Contact : lachance.musique@gmail.com