La Petite Vacherie

Aimez-vous déguster des bons fromages de montagne produits dans le respect de l'environnement et du bien-être animal? Alors, participez à la renaissance d’une ferme montagnarde sur le massif de Belledonne en Isère, engagée dans une démarche agro-écologique pour produire du lait bio et le transformer. Je suis Aurélien Gillier, 39 ans. Après une carrière dans le domaine de l’architecture, j’ai entrepris une reconversion dans l’agriculture de montagne et les fromages de terroir depuis maintenant 8 ans. Ce projet, c'est un rêve de gosse, apparu sur un alpage de Tarentaise où nous passions nos vacances familiales chaque été. Un diplôme agricole et une licence professionnelle de fromagerie en poche, j’ai acquis savoir-faire et expériences depuis les hautes vallées alpines du Beaufort AOP jusqu’aux ateliers urbains de La Laiterie de Paris en passant par l'agriculture sociale et thérapeutique auprès d'adultes autistes à La Ferme de Belle Chambre. Aujourd’hui, j’aimerais faire renaître une ferme laitière montagnarde dans la vallée du Haut-Bréda en Isère, symbole d’un acte sincère et engagé. Ce projet de ferme s’inscrit dans une démarche d’agriculture traditionnelle de montagne, conduite en agriculture biologique, avec l’ambition de pratiquer une agriculture de la mesure, basée sur une observation fine de l’environnement, des animaux et de leurs capacités. Si l'ancienne vallée glacière du Haut-Bréda a toujours accueilli des troupeaux de brebis du Sud de la France en estive, elle comptait également une multitude de petites fermes d’agriculture vivrière avec des vaches laitières et une tradition fromagère. La Petite Vacherie sera la seule ferme laitière du Haut-Bréda en activité. https://www.allevard-les-bains.com/decouvrir/aux-alentours/vallee-du-gresivaudan/la-vallee-du-haut-breda/ Elle répondra aux attentes du marché local du Pays d’Allevard, du marché touristique de la Station de ski des 7 Laux et aux marchés urbains de Grenoble, Chambéry et autres. Ensemble, faisons en sorte de restaurer ce patrimoine fromager alpin disparu dans la vallée. Ce projet est porté par la volonté de démontrer qu’un petit système agricole efficace peut être rentable en générant une forte valeur ajoutée, tout en étant respectueux de l’environnement et des animaux. Les enjeux de La Petite Vacherie sont : La rénovation de prairies naturelles par la pratique de pâturage tournant dynamique, améliorant leur productivité en favorisant une forte diversité botanique pour assurer la santé des animaux, la résilience de l’agrosystème fourrager et la biodiversité des sols Viser l’autosuffisance alimentaire du cheptel La sécurisation du foncier agricole dans un secteur touristique très précaire en forte déprise La constitution d'un cheptel à terme, d’environ 12 vaches laitières de race Tarine et Abondance : des vaches montagnardes adaptées aux terrains pentus L’atteinte d’une production laitière d’environ 46.000 litres par an L’alimentation du cheptel exclusivement en foin de prairies montagnardes de la vallée et pâtures alpines Une activité de transformation laitière avec la création d’un laboratoire de transformation mobile en autoconstruction sur un modèle de Tiny- House, ouvrant la possibilité de fabrication en alpage La production de lait va permettre de fabriquer des yaourts (étuvés ou brassés, infusés ou aux confitures maison de fruits frais et locaux) Ainsi que des fromages au Lait Cru : une tomme de Belledonne à la flore diversifiée, et bien sûr un fromage à pâte pressée cuite d’exception Le Haut-Bréda, inspiré des savoir-faire traditionnels de l’arc alpin et de la culture de levains sauvages acquis dans les alpages du Beaufortain. • La création d’un circuit court alimentaire intégralement maîtrisé en commercialisant les produits finis à un prix juste et rémunérateur • L’atteinte d’une forte valorisation au litre de lait (2,50€/L) • La distribution auprès des collectivités, de la restauration, d’épiceries fines et crèmeries-fromageries, de magasins bio spécialisés et AMAP etc... • L’obtention de labels de qualités (Slow Food, AB…) « On ne parvient à l’universel qu’à partir de l’ultra-local. » Salvador Dali citant Montaigne