La pop des années 1990 méritait une anthologie, Magic va la faire avec vous par Magic, Revue Pop Moderne

Nous annonçons 180 pages environ par numéro, à comprendre de la façon suivante : 180 pages en moyenne, soit 720 au total des quatre volumes. Si l’un fait 160 pages, le suivant fera peut-être 200 et vice-versa. Nous préférons nous laisser une marge pendant la fabrication pour accompagner nos envies éditoriales. Si la campagne est une réussite au-delà de toutes les espérances, peut-être nous laisserons-nous le loisir de livrer des numéros plus volumineux.

Pour répondre vite : oui. Mais ce projet est beaucoup plus large et « sérieux » qu’un top des meilleurs albums des années 1990. Chaque numéro verra listés et chroniqués les meilleurs disques de chaque période. Ce qui nous permettra, à l’issue des publications, de proposer les 150 meilleurs albums des années 1990 dans un numéro dépliant dédié. Pourquoi 150 ? Parce que nous savons que nous avons déjà la matière, et parce que nous avions, en 2019, dressé la liste des 150 meilleurs disques des années 2010. Les années 1990 méritent le même traitement.

Nous préférons ne pas le rendre public pour l’instant pour deux raisons principales :
- Les premiers échanges de la rédaction ont été riches et pour l’instant il y a davantage de bonnes idées que de place !
- Nous voulons co-construire ces numéros avec les lecteurs au travers des dispositifs évoqués plus haut.

Mais nous garantissons les choses suivantes :
- Ces numéros seront, entre autres choses, une anthologie des disques à écouter ou réécouter absolument ;
- Aucun grand disque, ni grand groupe de la période ne sera omis. Mais bien plutôt au centre de chaque sommaire.

Pour le premier numéro, on vous garantit du Pixies, du Talk Talk, du R.E.M., du Nirvana, du La’s, du Stereolab. Mais aussi beaucoup, beaucoup de surprises.

Les hors-séries seront proposés avec le découpage suivant :

1988-1991
1992-1995
1996-1997
1998-2001

La première partie aurait été incomplète et boiteuse en commençant en 1990. L’année 1988 est l’année où les undergrounds qui ont cultivé nos oreilles et la culture indie ont vraiment décollé. Pixies a été un groupe fondamental de l’époque dont la carrière enjambe les deux décennies. Et en 1991, plusieurs chef-d’œuvres historiques convergent sous la signature de Nirvana, Massive Attack, My Bloody Valentine. En quatre ans, une culture se révèle à elle-même puis au monde entier.

La seconde partie est une séquence où éclosent des groupes et des artistes totalement baignés dans cette culture 1990’s, et qui auront la spécificité de durer et d’engager avec eux des esthétiques et une éthique pour plusieurs décennies : Radiohead, PJ Harvey, Björk, Portishead, en France Dominique A et Miossec. C’est aussi une séquence où se brûlent des totems de l’explosion initiale, comme Nirvana et Pixies.

La troisième partie ramassée, sur deux années, est celle de l’apogée de cette culture indie, 1997 étant considéré par beaucoup (mais nous y reviendrons) comme la plus grande année de la décennie sur le plan musical. Celle où, avec OK Computer, Radiohead signe un tournant de l’histoire de la pop. Celle où, en deux ans, puisant à toutes les sources de l’histoire de la pop, ou créant leur propre son, des centaines d’artistes font de la culture indie une culture dominante et pourtant très intègre sur le plan artistique.

La quatrième partie voit tous les "potards" s’affoler. Sur le plan esthétique, l’electro prépare une décennie où elle sera la culture dominante avec Daft Punk, Air, la French Touch, Aphex Twin. Ce sont des années qui bouillonnent, qui cherchent leur direction, n’en ont pas vraiment et livrent même des chefs-d’œuvres totalement isolés. C’est simplement le XXIe siècle et ses culture digitales qui sont en train de créer un fertile chaos.

Réponse évidente : les deux.

Il est impossible de ne pas prendre les années 1990, et de façon générale les musiques indépendantes, comme un tout. D’un côté des underground bouillonnants, d’une folle créativité, qui ont su saisir leur époque par le col, mais une culture dont un peloton de tête a su parler au grand public.

Magic, toutes les semaines, parle de disques auto-produits en recherche de leur public et des grands leaders des scènes pop, rock indé, capables de remplir des grandes salles quand ce ne sont pas des stades. Ces hors-séries n’échappèrent pas à la règle.

Nulle part.

Ces hors-séries n’existeront que s’ils sont financés au cours des cinq semaines qui viennent sur cette page KissKissBankBank. En cas de succès massif, peut-être en imprimerons-nous quelques-uns en plus pour notre boutique en ligne. Mais à l’heure où nous écrivons, c’est une vue de l’esprit : pour avoir une chance de rendre ce projet tangible il faut se procurer les numéros maintenant, sur cette page. Et faire passer le mot si le cœur vous en dit.

L'objectif de la campagne correspond à un volume de commandes, entre 1000 et 1200 collections environ, susceptible d'amortir les frais de fabrication, que ces frais soient incompressibles (ressources éditoriales, maquette, gestion de projet) ou qu'ils dépendent en partie du volume imprimé (impression, routage).

En cas de succès au-delà de cette barre, la marge opérationnelle viendra soutenir la trésorerie de Magic qui, comme toute entreprise de presse indépendante, traverse les temps présents avec une forme de courage et d'inconscience qui rend son équilibre économique fragile.

La pop des années 1990 méritait une anthologie, Magic va la faire avec vous

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