20 août 2011
La Rimb ou Rimbaud vu par sa mère
"La Rimb" est le portrait d'Arthur Rimbaud raconté par sa mère. Elle nous dépeint une relation filiale méconnue, pleine d'amour et criante de vérité. La Cie Vitold-Paparella perpétue l'esprit de découverte insufflé par son créateur, Michel Vitold, en créant cette pièce de Xavier Grall pour la 1ère fois à partir du 1/10/2011 au Théâtre du Temps.

Réussi
21
Contributions
02/10/2011
Date de fin
2 501 €
Sur 2 500 €
100 %
La Rimb ou Rimbaud vu par sa mère
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<p><br></p>
<p> <img src="http://img4.hostingpics.net/pics/206613afficherimbMPLKisskiss.jpg" alt=""></p>
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<p>Voici les premières phrases de la pièce :</p>
<p> </p>
<p>"Maintenant que je ne suis plus qu'une vieille femme me laisseront-ils en paix, enfin ? Tous ces écrivains, ces parisiens, ces grimauds, ces pommadés. Paysanne moi, suis. Vitalie Rimbaud, née Cuif !" </p>
<p> </p>
<p><strong><br></strong></p>
<p><strong><img src="http://img4.hostingpics.net/pics/833698rimb2.jpg" alt="" width="264" height="396"><br></strong></p>
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<p><strong> </strong></p>
<p><strong>Note d'intention du metteur en scène</strong></p>
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<p><strong><br></strong></p>
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<p><strong><br></strong></p>
<p><strong> </strong></p>
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<p>Quelle magnifique déclaration d’amour d’une mère à son fils ! Sans doute est-ce là, la première et essentielle raison qui a motivé mon désir, et ma volonté de mettre en scène ce très beau texte de Xavier Grall dont l’éblouissante écriture donne une véritable impression d’authenticité de Madame la « Rimb », mère d’Arthur. Outre l’amour constamment présent, vous découvrirez, au fil du récit un humour dévastateur. Elle ne fut pas appréciée de ceux qui la connurent, il est temps de réhabiliter cette femme réputée bigote, bornée et dure.</p>
<p>Arthur Rimbaud disait d'elle « qu'elle était aussi inflexible que 75 administrations à casquette de plomb ». Les premiers écrits du poète montrent un « monstre » implacable et pourtant je pense qu'elle aima son fils à sa manière en lui témoignant une présence jamais interrompue, leur correspondance en témoigne.</p>
<p>Aveugle, la mère de Rimbaud ?</p>
<p>Plutôt indépendante et forte. Elle refusa de suivre son mari ce qui pour l'époque était la marque d'une femme d'exception. Elle finança la publication d'Une Saison en Enfer, accueillit chaleureusement l'oiseau migrateur, dès qu'il en exprimait le besoin, lui envoya les objets, les livres et les documents qu’il lui réclamait et enfin récupéra toutes les œuvres de son fils après sa mort.</p>
<p>J’ai apprécié également la critique féroce de la dame de Charleville envers le parisianisme en général, et Verlaine en particulier. Cette femme s’acharnera à décrire un fils mûr avant l’âge, et surtout honnête au sens noble du terme. La « Rimb » ne considérait pas son fils comme un artiste, pas plus que lui d’ailleurs.</p>
<p>Dès la lecture, nous sommes sensibles à cette leçon d’humilité. J’ai été séduit par le bon sens ancré parmi ces gens de terre, qui n'oublient jamais leurs racines et qui vont à l’essentiel : c’est le pain, les produits de la terre nourricière qui subviennent à nos besoins, et non pas ces bavardages d’intellectuels complaisants et souvent stériles.</p>
<p>Je ne crierai jamais assez mon admiration pour ce poète et je conclurai en remerciant l’auteur pour cette rencontre qui me permet de mettre en avant des valeurs que j’espère partager avec tous ceux qui s’y reconnaîtront.</p>
<p> </p>
<p>Je souhaiterais faire partager toute l'humanité émanant de cette femme, source du génie du fils. N'a-t-il pas été ce rebelle, grâce aux valeurs qu'elle lui a inculquées?</p>
<p>À l'occasion du trentième anniversaire de la mort de Xavier Grall, je tiens à faire découvrir ce magnifique texte en le mettant en scène. Cette relation me touche intimement.</p>
<p><strong> </strong></p>
<p><strong><br></strong></p>
<p><strong> </strong></p>
<p><strong>Jean-Paul Zucca</strong></p>
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</strong></p>
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<h2>Qui suis-je ?</h2><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="color: #31849b; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: x-small;"><strong> </strong></span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;"><strong>LA COMPAGNIE VITOLD PAPARELLA </strong></p>
<p><strong> </strong></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;"><strong><br /></strong></p>
<p><strong> </strong></p>
<p> </p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">La compagnie Vitold-Paparella continue le travail de recherche artistique et de découverte théâtrale, mené pendant des années par Michel Vitold.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">« Si je suis devenu metteur en scène c'est, au départ, pour jouer des rôles qu'on ne me proposait pas et faire connaître les textes qui n'intéressaient pas les autres. »</p>
<p><span style="color: #31849b; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: small;"> </span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Michel Vitold signe ainsi sa première mise en scène « Jupiter » de Jean Boissy. C'est le début d'un long et brillant chemin qu'ont croisés Jean-Paul Sartre, Simone De Beauvoir, Albert Camus, Loys Masson, Ugo Betti, Reginald Rose, Athur Watkin, Jean Vauthier... et tant d'autres...</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">C'est toujours avec une intransigeance et un goût scrupuleux des personnages que Michel Vitold donnait un sens aux œuvres. Il a mené un vrai combat pour défendre les auteurs, les poètes. À ses cotés depuis 20 ans, Mireille Paparella l'a soutenu dans ce combat. Aujourd'hui, elle reprend le flambeau et fidèle à la mission de la Compagnie, part à la découverte de nouveaux auteurs.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">« Comment donner une chance au théâtre si on ne donne pas sa chance à un auteur ? »</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"> </p>
<p> </p>
<p><span style="color: #31849b; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: x-small;">
<p style="margin-bottom: 0cm;"> </p>
</span></p>
<p> </p>
<p> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"><strong>LE METTEUR EN SCENE - Jean-Paul Zucca</strong></p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Après une formation au Cours Florent dans la classe de Raymond Aquaviva, Jean-Paul Zucca a été comédien dans une quinzaine de pièces. Il a joué notamment : Mangeront-ils de Victor Hugo, il signor Molière, le barbier de Seville de Beaumarchais, La mégère apprivoisée de William Shakespeare, sous la direction de Mario Franceschi tout en étant son assistant à la mise en scène, dans des lieux tels que le Théâtre et la Comédie des Champs-Élysées, le Théâtre Mouffetard, etc.</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Sous la baguette de Jacques Mauclair, il a participé à l'aventure de l'Idiot de Dostoïevski, pièce représentée plus de 300 fois au Théâtre des Mathurins. Hormis ces prestations parisiennes, il est parti pour de nombreuses tournées hors de la capitale.</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Il a également chanté, dans La Vie Parisienne de Jacques Offenbach, ainsi que dans un spectacle intitulé, Mozart du matin au soir, composé d'extraits de Don Giovanni, Cosi Fan Tutté et Les Noces de Figaro de Mozart, dès sa sortie du conservatoire national de région de Boulogne (92). Il a fait partie de la troupe des acteurs de l'Île-de-France, dirigé par Jean-Paul Zenhacker, pendant quatre ans au sein de laquelle il fut aussi assistant à la mise en scène.</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Il a contribué au redressement identitaire du théâtre du point-virgule (75), dont il fut associé à la direction pendant quinze ans.</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Parallèlement à quelques participations télévisuelles, au cinéma il a tourné sous la direction, entre autres de Francis Weber dans Le placard, Tais-toi, La doublure, d'Etienne Chatiliez, La confiance règne, de Ron Howard le Da Vinci code, J'irrai au paradis car ici c'est l'enfer de Xavier Durringer, etc. ...</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Bref, le moment est venu pour lui de signer sa première mise en scène, fruit de toutes ces rencontres passées, présentes et futures...</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px;"> </span><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px;"><img style="margin-left: 100px; margin-right: 100px;" src="http://img4.hostingpics.net/pics/744417duo2choc.jpg" alt="" width="427" height="285" /></span></p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"><strong>LA COMEDIENNE - Mireille Paparella</strong></p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Mireille Pararella commence sa formation avec Périmony, puis elle se perfectionne avec Blanche Salant, John Strasdberg et Jack Garfein.</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Elle joue dans une douzaine de pièces de Vian à Gian à Giovanni Fava (Ultima Violenza) en passant par Molière, Ionesco (« Le Roi se Meurt »), Camus (« Caligula »), Courteline, Plaute (« Amphytrion »), Tchéchov, Sartre (« La P… Respectueuse »).Dans le même temps, on a pu la voir dans de nombreux téléfilms où elle travaille avec Pierre Cardinal, Claude Loursais, Marc Pavaux, Josée Dayan, Claude de Givray, Michel Favart ou encore Victor Vicas, Jean Sagols et Marion Sarrault et bien d’autres.</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Le cinéma fait aussi appel à elle, et elle travaille entre autre sous la direction de Jean-Louis Bertucelli, Claude Lelouch, Jean Aurel, Guy Gilles, Philippe Condroyer, Robert Enrico, Coline Serreau.</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Cela ne l’empêche pas d’enregistrer de nombreuses dramatiques pour France Culture et de travailler avec Marie-Odile Monchicourt pour « L’oreille en coin » (France Inter).</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Elle suit la formation de « polyvalence audiovisuelle » à l’INA (Prises de vues, son, éclairage, scénarisation et montage) où elle écrit et réalise un court-métrage : « Prison ».</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Mais sa passion reste le théâtre, et pendant 25 ans elle travaille aux côtés de Michel Vitold et l’assiste dans ses mises en scène (« L’Idiot » de Gabriel Arout, « Le Rêveur » de Jean Vauthier, ou encore « Les Contes Bariolés » qu’elle adapte avec lui d’après les nouvelles de Tchéchov).</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Puis elle monte sa compagnie et réalise plusieurs mises en scène (« Les Chevaux à la fenêtre » de Matei Visniec, « Femmes en attente » de Anne-Sylvie Dodeman, « Tango pour une femme seule » de Maurice Frot, « La Star est en retard » de Youssef Hamid).</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"><strong>LE DECOR - Jérôme Mintrot</strong></p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"><strong><br /></strong></p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Après une formation en ébénisterie d'art, Jérôme Mintrot s'oriente vers la sculpture sur bois et décide de suivre les cours du soir de l'école Boulle pendant deux ans. Il se perfectionne ensuite pendant un an chez Philippe DURET, sculpteur renommé et Meilleur Ouvrier de France 1997 installée en Haute-Savoie, sa région natale.</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Il part travailler quelques mois au Québec où il se forme à de nouvelles techniques de sculpture sur bois. Puis il rentre en France pour préparer le concours du meilleur ouvrier de France 2006/2007.</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Installé comme indépendant depuis 2006, il s'intéresse à de nouvelles matières telle que la résine ou le béton, et crée une série d'appliques luminaires et des prototypes.</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">En 2009, il expose plusieurs sculptures à la « Gallerie des Arts »de Montréal ainsi qu'à Paris en novembre 2010 et à Montmorency en mai 2011. </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Il s'intéresse également aux décors de théâtre. En 2010 il réalise un drapé pour le cirque Bouglione, et construit pour la Compagnie des Hauts de Seine un décor représentant deux gîtes de montagnes démontables. En juin 2011, pour la reprise de la pièce Tata primée au Festival d'Avignon 2010 (catégorie jeunes metteurs en scènes), il réalise un cadre sculpté doré et patiné accueillant une toile peinte.</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 11pt; color: black; font-family: "Calibri","sans-serif";"> </span></strong><span style="font-size: 11pt; color: black; font-family: "Calibri","sans-serif";"> <img style="margin-left: 200px; margin-right: 200px;" src="http://img4.hostingpics.net/pics/915960jeome.jpg" alt="" width="163" height="201" /></span></p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"><span style="color: #31849b; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: x-small;"><strong> </strong></span></p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"><strong>LES LUMIERES - Eric Dumas</strong></p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"><strong><br /></strong></p>
<p style="text-align: left;"><strong> </strong></p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Après une formation à l’ENSATT à Paris, Eric Dumas travaille au théâtre Montparnasse en tant que machiniste, régisseur son et lumière, assistant à la mise en scène, tout en étant éclairagiste de plusieurs spectacles au Petit Montparnasse. Il devient en 1998 régisseur et éclairagiste au Studio Théâtre de la Comédie Française et part en 2001 aux côtés de Catherine Samie pour la tournée nord-américaine de « La Dernière Lettre » de Vassili Grossman mise en scène par Frédéric Wiseman. Il est actuellement directeur technique du Studio Théâtre de la Comédie Française où il signera la saison prochaine les lumières de « Les Habits Neufs de l’Empereur », mise en scène par Jacques Allaire ainsi que de « Poil de Carotte », mise en scène par Philippe Lagrue.</p>
<p style="text-align: left;"><strong> </strong></p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;"><strong><br /></strong></p>
<p><strong> </strong></p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;"><strong>LE SON - Thomas "Mato" Blanchot</strong></p>
<p><strong>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;"> </p>
</strong></p>
<p> </p>
<p> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;">Thomas “MATO” Blanchot est Musicien-compositeur et producteur-réalisateur.</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Diplomé de LAMA (Los Angeles Music Académy-1998) il a monté sa structure de production MATO PRODUCTION en 2001. Il possède un studio d’enregistrement situé dans le 15eme arrondissement de Paris d’où il produit et réalise de nombreuses musiques pour l’image (pub, doc) pour le disque et plus récemment pour le théâtre.</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: left;"><strong> </strong></p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;"><strong><br /></strong></p>
<p><strong> </strong></p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;"><strong>Pour plus de détails sur les productions consulter le site : www.mato-production.com </strong></p>
<p><strong>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">COSTUME - Anne-Marie Samsom</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;"> </p>
</strong></p>
<p> </p>
<p> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;">On peut presque dire qu’elle est née avec une aiguille et du fil dans les mains puisque depuis toujours elle coud, elle coud, elle coud….</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;">Et c’est encore une de ses créations que l’on peut admirer sur « La Rimb »</p>
<p style="text-align: left;"><strong> </strong></p>
<p style="text-align: left;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"><span style="font-size: 11pt; color: black; font-family: "Calibri","sans-serif";"> <img style="margin-left: 170px; margin-right: 170px;" src="http://img4.hostingpics.net/pics/440447costume.jpg" alt="" width="229" height="409" /><br /></span></p>
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: 11pt; color: black; font-family: "Calibri","sans-serif";"> </span></p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"><strong>AFFICHE - Philippe Lemoine</strong></p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"><strong><br /></strong></p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Philippe Lemoine vient au monde – et à la création – en 1956, à Port-Harcourt, au Nigéria. Et assurément, l’Afrique revêt une importance littéralement essentielle pour cet artiste au parcours atypique qui y séjourne jusqu’à ses dix ans, principalement au Nigéria et au Dahomey (actuellement le Bénin), mais aussi au Kenya, au Togo, au Tchad et à Madagascar.</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Né de père catholique et de mère protestante, l’un breton, l’autre parisienne, Philippe Lemoine grandit ainsi dans des pays principalement musulmans et hindouistes… Sacré mélange culturel ! En outre, lorsque ses parents se fixent définitivement en France, fin 1967, pour y trouver enfin le calme – après avoir connu une indépendance et une guerre civile – voici déjà Mai 68…</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">En dépit de tant d’agitation, Philippe Lemoine estime avoir eu une enfance « magique » , tout à fait digne des meilleurs films hollywoodiens, tel le mythique Out of Africa. Et tout cela avec le regard innocent d’un enfant. L’Afrique, aujourd’hui encore, est ainsi profondément indissociable de son identité – mieux, de son âme –, et ce continent a indiscutablement marqué de son empreinte sa peinture.</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Sa scolarité en France est assez « spéciale ». Tout à la fois « bon en tout » et « mauvais en tout »… autant dire moyen, à l’exception de trois points précis : le dessin et les travaux manuels, mais aussi le sport, où il excelle au tir à l’arc (champion junior de Seine-et-Marne et d’Île-de-France). Grâce à la compréhension de ses parents Philippe Lemoine opte finalement pour le dessin – résolument ! – et entre à l’Ecole Supérieure des Arts Modernes, à Paris.</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Sitôt ses études achevées, Philippe Lemoine met son talent au service d’un magazine d’équitation, puis devient directeur artistique junior au sein d’une agence spécialisée dans l’édition institutionnelle. Aiguillonné par son esprit libre et indépendant, il devint alors très vite free-lance, jusqu’au jour où il a la chance d’avoir pour « client » le célèbre affichiste de cinéma René Ferracci.</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">C’est la RENCONTRE de sa vie d’artiste : en lui, Philippe Lemoine trouve son Maître, sa référence. Alors qu’ils collaborent durant des années, Ferracci lui ouvre en effet en grand toutes les portes du Septième art et le forme comme on forme un bon Artisan, un bon Manuel, un Compagnon, avec ses secrets et ses tours de main, son alchimie.</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Une fois son Maître disparu, en 1982, Philippe ne cesse de travailler sur le chemin que celui-ci a éclairé pour lui. Il crée alors lui-même plusieurs centaines d’affiches de cinéma : de Trois hommes et un couffin à Une chambre en ville, en passant par Camille Claudel ; de L’année de méduses à Fort Sagane, en passant par Les fantômes du chapelier, Rue barbare Les spécialistes, Promotion canapé ou bien encore Arthur Rimbaud…</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Philippe Lemoine est ainsi nominé à deux reprises aux César pour Le Dernier Empereur et Un homme amoureux, et puis il crée l’affiche officielle du 44e Festival de Cannes ainsi que le logo officiel du 45e. Quant à la peinture originale de l’affiche du film Dernier chalut, elle entre officiellement au Musée de la marine de Paris en 2009. Là encore, une reconnaissance.</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Et puis un jour, arrive… l’informatique. Un changement brutal pour l’ensemble des activités humaines, notamment la création artistique. Une vraie rupture ! Et, pour Philippe Lemoine, un changement catastrophique où la « souris » a désormais la prétention de remplacer la main de l’Homme. JAMAIS, Philippe Lemoine ne se soumettra à l’informatique, en laquelle il ne veut voir qu’un moyen, en aucun cas une finalité. Pour lui, il ne saurait être question, en effet, de renoncer à son subtil héritage de savoir-faire ! Aussi, prend-t-il la décision de se consacrer dès lors à sa peinture.</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Après un grave accident opératoire en 2004, il lui paraît en effet tout naturel de consacrer sa renaissance à cette expression graphique qui est pour lui tout à la fois si intime et si peu « mécanique ». Sa peinture contemporaine, déjà en filigrane dans une affiche de cinéma, laisse ainsi une large place à la symbolique et au graphisme, entre points, ondulations, scarifications… Sa peinture est un choix subtil entre les arts premiers et le classique. Ses couleurs sont un savant mélange de pigments visuels capturés lors de son enfance africaine.</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">Et comme l’écrit son ami Jean-Jacques Debout : « Philippe Lemoine est un provocateur de couleurs et le magicien du graphisme. Il est à sa manière un grand peintre visionnaire et son œuvre fait déjà école chez les enfants de l’internet… »</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: justify;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;">Jean-Marc Simon</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;">Ecrivain, biographe, directeur de collections</p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"><strong>ET ENFIN L'ESSENTIEL, L'AUTEUR - Xavier Grall</strong></p>
<p style="text-align: left;"> </p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"><span style="color: #31849b; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: x-small;"><strong><br /></strong></span></p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="color: #31849b; font-family: "Calibri","sans-serif"; mso-themecolor: accent5; mso-themeshade: 191;"><br /></span></strong></span></p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://img4.hostingpics.net/pics/608160XavierGrall.jpg" alt="" width="200" height="310" /></p>
<p style="margin-top: 13.9pt; margin-right: 0cm; margin-bottom: 9.9pt; margin-left: 0cm; line-height: 115%; text-align: left;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 17px;"> </span></span></p>
<p style="margin-top: 13.9pt; margin-right: 0cm; margin-bottom: 9.9pt; margin-left: 0cm; line-height: 115%; text-align: left;">Xavier Grall est un journaliste, poète et écrivain breton né le 22 juin 1930 à Landivisiau (Finistère) et mort le 11 décembre 1981 à Quimperlé (Finistère).</p>
<p style="margin-top: 13.9pt; margin-right: 0cm; margin-bottom: 9.9pt; margin-left: 0cm; line-height: 115%; text-align: left;"> </p>
<p style="margin-top: 13.9pt; margin-right: 0cm; margin-bottom: 9.9pt; margin-left: 0cm; line-height: 115%; text-align: left;">Son œuvre mystique magnifie la Bretagne. Xavier Grall « redevient breton » lorsqu'il quitte Paris en 1973, pour retourner définitivement dans la région de Pont-Aven, à Nizon, dans la ferme de Bossulan. Il exerce à la Vie (ex La Vie catholique), dont il fut le rédacteur en chef, au journal Le Monde, à l'hebdomadaire Témoignage chrétien, et à la Nation Bretonne.</p>
<p style="margin-top: 13.9pt; margin-right: 0cm; margin-bottom: 9.9pt; margin-left: 0cm; line-height: 115%; text-align: left;"> </p>
<p style="margin-top: 13.9pt; margin-right: 0cm; margin-bottom: 9.9pt; margin-left: 0cm; line-height: 115%; text-align: left;">Ses souvenirs et enquêtes sur la Guerre d'Algérie le conduisent à se détacher de la « haute » idée qu’il avait de la France:</p>
<p style="margin-top: 13.9pt; margin-right: 0cm; margin-bottom: 9.9pt; margin-left: 0cm; line-height: 115%; text-align: left;"> </p>
<p style="margin-top: 13.9pt; margin-right: 0cm; margin-bottom: 9.9pt; margin-left: 0cm; line-height: 115%; text-align: left;">« J'ai fait la guerre d'Algérie, dans le soleil des loups mes yeux se sont ouverts. Déchirante révélation. Du Djébel Amour à la Montagne Noire, que de similitudes. Même tyran: l'État français. Même victime : le paysan. Même flic : le CRS (…). Quand on a vu la France torturer, on ne peut mettre que des bémols à la chanson dont on nous avait bercés (…). L'image de la France que je m'étais formée, très haute et pour ainsi dire mystique, se trouva à jamais ternie. »</p>
<p style="margin-top: 13.9pt; margin-right: 0cm; margin-bottom: 9.9pt; margin-left: 0cm; line-height: 115%; text-align: left;"> </p>
<p style="margin-top: 13.9pt; margin-right: 0cm; margin-bottom: 9.9pt; margin-left: 0cm; line-height: 115%; text-align: left;">Xavier Grall prend conscience de son identité bretonne :</p>
<p style="margin-top: 13.9pt; margin-right: 0cm; margin-bottom: 9.9pt; margin-left: 0cm; line-height: 115%; text-align: left;"> </p>
<p style="margin-top: 13.9pt; margin-right: 0cm; margin-bottom: 9.9pt; margin-left: 0cm; line-height: 115%; text-align: left;">« Tu te découvres Breton comme il n'est pas permis de l'être. (…) Et tu penses que ton pays ça existe, bon Dieu, terriblement. Tu te récupères. Tu te regardes en face. Tu te décolonises. Tu es Berbère, Kabyle, Breton. »</p>
<p style="margin-top: 13.9pt; margin-right: 0cm; margin-bottom: 9.9pt; margin-left: 0cm; line-height: 115%; text-align: left;"> </p>
<p style="margin-top: 13.9pt; margin-right: 0cm; margin-bottom: 9.9pt; margin-left: 0cm; line-height: 115%; text-align: left;">À partir de là, ses œuvres se diversifient : Xavier Grall, poète et romancier, construit une œuvre unique, exemple de littérature bretonne d'expression française.</p>
<p style="margin-top: 13.9pt; margin-right: 0cm; margin-bottom: 9.9pt; margin-left: 0cm; line-height: 115%; text-align: left;"><span style="font-size: 11pt; color: black; line-height: 115%; font-family: "Calibri","sans-serif";"><br /></span></p>
<p style="margin-top: 13.9pt; margin-right: 0cm; margin-bottom: 9.9pt; margin-left: 0cm; line-height: 115%; text-align: left;"><img style="margin-left: 50px; margin-right: 50px;" src="http://img4.hostingpics.net/pics/316350les2.jpg" alt="" width="510" height="608" /></p>
<p style="margin-top: 13.9pt; margin-right: 0cm; margin-bottom: 9.9pt; margin-left: 0cm; line-height: 115%; text-align: left;"> </p>
<p style="margin-top: 13.9pt; margin-right: 0cm; margin-bottom: 9.9pt; margin-left: 0cm; line-height: 115%; text-align: left;"><span style="font-size: 11pt; color: black; line-height: 115%; font-family: "Calibri","sans-serif";"><br /></span></p>
<p style="margin-bottom: 0pt; text-align: left;"> </p>
À quoi servira la collecte
<p>Nous avons besoin de vous pour finaliser notre projet et faire revivre le fils adoré de Madame Rimbaud, paysanne née Cuif.</p>
<p>A savoir:</p>
<p>- Editer les affiches et flyers 800 euros,</p>
<p>- Concevoir le décor 700 euros,</p>
<p>- Créer le costume 250 euros,</p>
<p>- Bande son 400 euros,</p>
<p>- Création lumière 350 euros.</p>
Contreparties
1 €
Remerciements éternels
5 €
- 1 contribution
Un bisou de la comédienne et du metteur en scène + contrepartie précédente
10 €
- 6 contributions
Affiche dédicacée par toute l'équipe + contreparties précédentes
25 €
- 2 contributions
Une place offerte + contreparties précédentes
50 €
- 3 contributions
Le DVD du spectacle + contreparties précédentes
100 €
- 2 contributions
Un dîner avec toute l'équipe + contreparties précédentes
250 €
Lecture de La Rimb chez un particulier + contreparties précédentes