Le Courage de ma mère

<p> <strong>"Le Courage de ma mère" à </strong>Avignon!</p> <p> Notre spectacle est programmé cet été à Avignon, du <strong>6 au 29 juillet</strong>, au <strong>Théâtre des Halles</strong>, un des lieux les plus importants du <strong>festival off</strong>!</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>L'histoire</strong></p> <p> Un homme seul en scène, George Tabori lui-même, nous raconte ses souvenirs. Devant un micro de radio, il parle de l’enfance, de l’adolescence, de la guerre. Il est bientôt rejoint par sa mère, et nous raconte alors une histoire qu’elle a vécue, en 1944. Sortie pour aller jouer au rami chez sa sœur, elle est arrêtée par la police hongroise et parquée dans un train à bestiaux en direction d’Auschwitz. Tabori conte cette histoire incroyable, et sa mère intervient dans le récit, le corrige. Mais est-elle encore vivante, cette mère dont il ne parle qu'au passé?</p> <p>  </p> <p> <img alt="Photo-courage-2-1492770595" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/415667/Photo-courage-2-1492770595.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Sur le texte</strong></p> <p> Dans « Le Courage de ma Mère », <strong>George Tabori</strong> procède à ce que j’appellerai une anecdotisation. Il nous est impossible de savoir ce qui est vrai ou faux dans ce qu’il nous raconte, de savoir ce qui fait partie de ses vrais souvenirs, ou ce qui est une construction dramaturgique. Mais là n’est pas l’important. A partir de cette histoire racontée de façon quotidienne, <strong>Tabori raconte en miniature toute l’histoire de la Shoah</strong> : les voisins qui deviennent des ennemis, l’Etat qui devient un danger, les hommes traités comme des animaux, la culpabilité des survivants, l’incrédulité de ceux qui, presque tranquilles, sont restés chez eux. Cette anecdotisation permet à Tabori de théâtraliser la Shoah, de la faire rentrer sur scène. Mais elle lui permet également de rendre son horreur réelle, tangible. Les souvenirs que Tabori raconte peuvent trouver des échos en chacun de nous : un enfant espionne ses parents en train de faire l’amour, une mère joue un air au piano. Tout nous est familier, y compris le danger. Ce que Tabori met en jeu, finalement, c'est la façon dont nous sommes tous traversés par les tragédies de nos parents. <strong>Ce texte peut et doit résonner intimement, pour chacun.</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>La mise en scène</strong></p> <p> C’est un même comédien, <strong>Roland Timsit</strong>, qui jouera George Tabori et qui enregistrera les voix de la mère. L’ambigüité du texte sera ainsi rendue :<strong> la mère est à la fois un fantôme et</strong> <strong>un souvenir</strong>, une construction de Tabori dramaturge, un personnage qui existe plus dans le récit qui en est fait que dans sa présence scénique. </p> <p>  </p> <p> <img alt="Photo-courage-4-2-1492770645" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/415668/Photo-courage-4-2-1492770645.jpg"></p> <p>  </p> <p> Sur scène, le décor élaboré avec le scénographe-éclairagiste <strong>Stéphane Loirat</strong> évoquera autant <strong>un studio d'enregistrement qu'une salle de jeu</strong>. Des pieds de micros et des néons structureront l'espace, tandis que le sol sera jonché de loopers, de fils, et d'accessoires permettant au comédien de <strong>créer différentes ambiances sonores</strong>. Grâce aux micros, <strong>il jouera tous les personnages</strong> de la pièce, normalement écrite pour 5 comédiens. Les spectateurs entendront parfois la voix directe de Roland Timsit, et parfois sa voix à travers un micro, déformée ou non. Ce décor à la fois très brut et onirique pourra <strong>évoquer, mais jamais représenter</strong>, les différents lieux du récit, un train bondé, une usine désaffectée, Budapest un jour d'été… Les spectateurs seront ainsi transportés dans un <strong>univers sonore</strong>, invités autant à regarder le comédien qu'à imaginer eux-mêmes l'action à partir de ce décor sobre et foisonnant. </p> <p>  </p> <p> Le comédien disposera également de différents éléments, dont des pédales loop (une pédale permettant de répéter immédiatement une boucle de son qui vient d'être enregistrée), et plusieurs objets qui serviront à des bruitages. Il s'agira d'une <strong>véritable partition</strong> que nous composerons à six mains pour le spectacle, Roland Timsit, <strong>le créateur sonore Nicolas Martz</strong> et moi-même. </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Le jeu</strong></p> <p> <strong>La direction d'acteur insistera sur l'évocation.</strong> Roland Timsit incarnera le narrateur, ainsi que sa mère, mais ne fera qu'esquisser la multitude des autres personnages. Aucun élément de costume ne les différenciera, juste le timbre, les intonations de voix, quelques gestes. Nous transporterons ainsi le spectateur dans l'espace imaginaire invisible que chacun peut se créer en écoutant une voix à la radio. <strong>Le spectaculaire naîtra ainsi de l'infime, et non de la profusion.</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>David Ajchenbaum, metteur en scène</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="Photo-courage-3-v2-1492770678" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/415670/Photo-courage-3-V2-1492770678.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>L'équipe</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>David Ajchenbaum, mise en scène</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="16938906_773861506097507_3069596312908724715_n-2-1492865400" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/416083/16938906_773861506097507_3069596312908724715_n-2-1492865400.jpg"></p> <p>  </p> <p> Auteur, comédien et metteur en scène, David Ajchenbaum a été formé à l'Académie Stéphane Gildas et à la Sorbonne Nouvelle. Il a débuté le théâtre professionnel très tôt, quand il interprète, à dix ans, un jeune Mozart dans "Bastien et Bastienne", sous la direction de Marc Goldberg.</p> <p> Avec sa première compagnie, "Un cheveu sur la langue", il a monté plusieurs pièces dont il est lui-même l'auteur, comme "La Belle égyptienne", spectacle de tréteau pour enfants, "Safran m'attend", comédie musicale expérimentale dans laquelle il joue également, coécrite et cocomposée avec le peintre Adalbert Khan et présentée en 2010 au Vingtième Théâtre, ou "Un Destin Résolument Moderne", joué en 2012 au Théâtre Clavel. Il fait en outre partie du collectif C.R.A, avec lesquels il tourne de nombreux longs métrages, en tant qu'acteur, et coréalisateur.</p> <p> David Ajchenbaum a écrit, en collaboration avec 50 enfants, le livret d'un conte musical, "Malek et Zarafa", sur une musique de Pierre Chépélov. Ce conte sera mis en scène par Roland Timsit et interprété par des instrumentistes de l'Orchestre de Chambre de Paris. Il vient de publier aux éditions DLE son premier livre, "L'Adjoint au maire et l'éléphant".</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Roland Timsit, jeu</strong></p> <p> <img alt="Photo-convertimage-1492865009" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/416076/photo-ConvertImage-1492865009.jpg"></p> <p>  </p> <p> Formé au <strong>Conservatoire National de Région de Montpellier</strong> et à la mise en scène au <strong>Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique</strong>, Roland Timsit est ce qu’on appelle un <strong>homme de théâtre complet. </strong>Comédien, metteur en scène – notamment pour "La Carte du temps", de <strong>Naomi Wallace</strong>, créé au Théâtre des Halles en 2013 et repris  au Théâtre 13 en 2015,  "Thermidor Terminus", d'<strong>André Benedetto</strong> -, producteur (avec sa première compagnie il coproduit la dernière création de <strong>Roger Blin</strong>), clown, mime.</p> <p> Il travaille avec des metteurs en scène aussi différents que <strong>André Enge</strong>l, au festival d’Avignon, ou <strong>Jean Négroni</strong>. Il a également mis en scène "Révolutions Vocales" spectacle de musique contemporaine de Irène Bourdat et Annabelle Playe.</p> <p> Avec son personnage de Clown "Chapo", <strong>il crée le spectacle "Chapo dans le métro"</strong>, qui  tourne longuement en France et à l’étranger. Il a interprété le rôle de Narcisse dans "Britannicus" mis en scène par Bernard Pisani, le rôle de "H" dans  "Quand j'étais singe " d'après Kafka, mis en scène par Céline Agniel,  Motel le tailleur dans "Le Kaddish" de Grigori Gorine, mis en scène par Yulia Zimina, l'Aubergiste dans " Le miracle ordinaire " de Evgueny Schwartz mis en scène par Laure Favret,.</p> <p> <strong>Roland Timsit mettra en scène en juin 2017 "Malek et Zarafa" avec sur scène des enfants, des chanteurs, des comédiens et l'Orchestre de Chambre de Paris.</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Déborah Földes, assistante à la mise en scène</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="A3135e54-877f-4979-ad57-ea37ca0d3e8d-convertimage-1492865361" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/416080/A3135E54-877F-4979-AD57-EA37CA0D3E8D-ConvertImage-1492865361.jpg"></p> <p>  </p> <p> Déborah Földes a débuté au théâtre en tant que comédienne. Elle commence sa carrière sous la direction de <strong>Brigitte Jaques-Wajeman</strong>, qui la met en scène dans "Roberto Zucco", de Koltès, et "Le Roi Lear", de Shakespeare. Elle suit ensuite une formation complète à l'Atelier du Chemin, où, outre des cours de comédie, elle s'initie à l'escrime, à la versification, à la danse contemporaine et au masque. Elle est également diplômée du <strong>Cours Florent</strong> en 2011.</p> <p> Elle a depuis travaillé avec plusieurs metteurs en scène, dont <strong>Azize Kabouche</strong> ("Gyubal Velleÿtar", de Witkiewicz et "La Méprise" de Marivaux), Alison Hornus ( "La Place royale" de Corneille), Virginie Berthier ("Celles qu'on prend dans ses bras", de Montherlant), Bruno Blairet ( "Le Malade imaginaire" de Molière), Damien Bigourdan ( "Le Mariage forcé"de Molière).</p> <p> <strong>En 2011, Déborah Földes met en scène et joue dans "Mariage", de David Lescot. </strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Nicolas Martz, Création </strong><strong>sonore</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="P10005061-150x150-1492865188" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/416078/P10005061-150x150-1492865188.jpg"></p> <p>  </p> <p> Après des études de lettres modernes à la faculté de Reims, Nicolas Martz a suivi une formation aux <strong>techniques d’enregistrement à l’Ecole des Métiers de la Communication</strong> (E.M.C).</p> <p> Il commence à travailler avec l’<strong>Ensemble 2e2m</strong>, pour qui il réalise alors des enregistrements de concerts et se familiarise avec la <strong>composition assistée par ordinateur</strong>.</p> <p> A cette époque, il <strong>fonde un groupe de musique électronique ,Missmood</strong>, et commence à se produire en concert à partir de matériaux préenregistrés modifiés en direct. Le hasard des rencontres fait qu'<strong>il s'oriente rapidement vers la création sonore</strong> en rapport avec la danse. Il collabore notamment à certaines pièces, œuvres, performances et réalisations de <strong>la compagnie Les gens d'Uterpan</strong> et participe depuis 8 ans aux créations de la chorégraphe<strong> Claire Jenny</strong> au sein de la compagnie Point virgule.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Stéphane Loirat dit Esteban, lumières</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="Fullsizerender-2-convertimage-1492865135" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/416077/FullSizeRender-2-ConvertImage-1492865135.jpg"></p> <p>  </p> <p> Créateur lumière et régisseur, il accompagne des spectacles très différents les uns des autres : la danse avec les <strong>Black Blanc Beu</strong>r, <strong>la compagnie Didier Mayemba et Parterre, le concert avec Karpatt, La Rue Kétanou, Mon Côté Punk, Claire Diterzi ainsi que le one-man show comme Nicolas Canteloup.</strong></p> <p> Il travaille également au théâtre avec plusieurs metteurs en scène comme <strong>Julien Sibre</strong> (<strong><em>"Le Repas des Fauves" </em></strong>récompensé́ par <strong>3 Molières</strong>, <em>"Exercices de Style"</em>), Marcial di Fonzo Bo (<em>"Rosa La Rouge"</em>), Philip Boulay, Aline César, Agnès Desfosse, André́ Salzet, Marc Goldberg.</p> <p> Stéphane Loirat crée régulièrement des lumières et également des musiques pour les spectacles jeunes publics et adultes de <strong>La Barak'A Théâtre</strong>, notamment pour "Fille ou garçon", de Delphine Lacouque et Aude Roman, qui a reçu le <strong>"P'tit Molière du meilleur spectacle jeune public"</strong>.</p> <p> Stéphane Loirat a déjà créé les lumières de "Un destin résolument moderne", précédente création de David Ajchenbaum</p> <p>  </p> <p>  </p>