Le Grand Je Edition

Comprendre le monde passe aussi bien par la lecture de journaux que celle des romans.

Visuel du projet Le Grand Je Edition
Réussi
18
Contributions
28/08/2022
Date de fin
476 €
Sur 400 €
119 %

Nos engagements

Le Grand Je Edition

Après avoir signé un contrat avec un éditeur dont la maison ne sut pas résister à la crise sanitaire, j’ai pris, en tant qu’auteur, la décision de monter ma propre édition. Ce n’est pas dans l’esprit d’une autoédition que ce projet est né. Ayant un diptyque romanesque et un recueil de nouvelles déjà dans les tiroirs, j'espère partir à la recherche et à la découverte d’autres auteurs dignes de compter parmi la littérature contemporaine – ces fameux écrivains ratés qui ne sont rien d’autre que des écrivains que l'édition a ratés. Le nom de cette maison, Le Grand Je (au-delà de la référence à une célèbre revue surréaliste), est aussi la raison sociale de l’entreprise qu’un hôpital public m’a demandé de créer pour la pratique d’ateliers d’écriture dans le secteur psychiatrique. Ce nom m’a semblé évident, à l’aune du fameux “Je est un autre” de Rimbaud. C’est donc à partir de ce statut d'auto-entrepreneur que j’ai décidé d’étendre mon activité d’écrivain à l’édition. La ligne éditoriale de la maison sera le choix de textes dont le style est la préoccupation principale, et où Je s’emploie à des récits montrant notre époque et ce qu’elle fait de nous, plutôt que de voir cette première personne se borner à des histoires personnelles ; ce contre quoi, par ailleurs, je n’ai rien, si ce n’est le désarroi de voir le style mourir au grand jour dans des affaires privées trop platement étalées. Le format journal (332X475 mm), en plus de sa dimension écologique (papier recyclé), renoue avec la tradition du roman-feuilleton que connurent la plupart des classiques de notre littérature. Fort du principe que comprendre le monde passe aussi bien par la lecture de journaux que celle des romans, contracter les deux, là aussi, m’est apparu comme une évidence. Si l'entreprise devait faillir, il y aurait de quoi se consoler à l’idée de servir à allumer un feu (quel plus bel hommage à un brûlot ?), protéger du grand froid un miséreux ou encore emballer des bibelots (ce à quoi sont réduits bon nombre de livres aujourd’hui). Voici ce qui aurait été la quatrieme de couverture du livre, devenu un des deux exergues sur la couverture en format jounal : La seule confession dont je suis capable est celle d’un enfant enfermé entre deux siècles comme entre deux guerres, dans une génération qui commence par Tchernobyl et devrait se préparer à entrer en conflit avec un capitalisme triomphant. En attendant, c’est la rouille ! On connaît l’expression : l’ennui, l’ennui profond. Celui qu’on ne trompe qu’avec l’art, la drogue, l’alcool, la drague, le vol… Mon nom, c’est Rouyard, ça ne s’invente pas. « Hé Rouyard, si ça rouille tu mets de l’huile ! » J’ai entendu cette phrase tout au long de ma brève scolarité. Pour autant, ce n’est pas une autobiographie mais un roman, une manière de se servir de tout ce qu’on a vécu et le faire passer dans une fiction. Parce qu’un maniaque de la littérature ne se risque à la sincérité qu’après s’être assuré qu’on ne le croit plus.

À quoi servira la collecte

Chaque exemplaire coûte 10 euros. Un premier tirage de 200 exemplaires pourra s’effectuer pour une distribution dans differentes villes de France (Paris, Lyon, Marseille...), par des commerces tels que librairies, galeries, cafés, dès que sera rassemblée la somme annoncée. Cela, afin d’assurer un tant soit peu la rémunération du travail colossal du correcteur et du maquettiste, qui se sont dévoués passionnément à ce projet, ainsi que payer le devis de l’imprimeur.

Contreparties

Contrepartie star

Tirage de la photographie de la couverture

50 €

  • 2 contributions
Tirage en 10X15 sur papier baryté

Livraison estimée : septembre 2022

Un exemplaire du roman

10 €

  • 13 contributions
28 pages en format journal (332 x 475 mm)

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