AUX ORIGINES DU PROJET LOVE IN VAIN est un projet de court-métrage pensé pour être diffusé dans le cadre du Nikon film festival 2023/2024. À l’annonce du thème de la 14e édition de ce festival: LE FEU ; Medhy Soulas, cofondateur de l’association de production Dersou Films, s’est lancé dans l’élaboration d’un scénario dont les thématiques tournent autour d’un amour interdit et de la haine raciale aux États-Unis dans les années 60. Après quelque temps de réflexion, un pitch est né : « C’est l’histoire d’un Afro-Américain pourchassé par le Ku-Klux-Klan pour être tombé amoureux d’une jeune femme blanche. » Synopsis "Love in Vain" est un court-métrage qui plonge le spectateur au cœur des années 60 pour explorer les thématiques de l'amour interdit et des réalités sociales de l'époque. Sidney, un jeune Afro-Américain, se retrouve pourchassé par les membres du Ku Klux Klan en raison de sa relation avec une jeune femme blanche. À travers cette histoire, le court-métrage examine la lutte pour l'égalité, la haine raciale, et la force de l'amour face à l'adversité. Objectif "Love In Vain" a pour objectif de capturer la tension sociale et culturelle des années 60 tout en mettant en lumière l'amour et l'unité qui défient les préjugés. Le court-métrage vise à rappeler aux spectateurs l'importance de l'égalité et de la justice, ainsi que la capacité de l'amour à transcender les barrières raciales. Il rappelle également les batailles pour l'égalité qui ont marqué l'histoire des États-Unis. NOTE D’INTENTION DU REALISATEUR "Love In Vain" est un film avant tout sensoriel, qui a pour but de plonger le spectateur en 2min20 dans une immersion totale. Comment filmer la violence est un questionnement cinématographique auquel j’aime me confronter depuis mes premiers films. La volonté du court-métrage est de filmer une violence crue, réaliste et sans concession, pour une raison simple : montrer la réalité de cette époque au spectateur, sans sur-stylisation qui risquerait de ramener cet état de violence à un simple sentiment de sublimation visuelle. Cette période de l'histoire, pour la population afro-américaine du sud des États-Unis, a été marquée par une barbarie inhumaine, l'humiliation permanente, le lynchage et le racisme. Le but ici est de confronter cette violence crue, à l’amour entre deux êtres socialement différents, afin de renforcer le sentiment d’injustice chez le spectateur. Ce film est un cri pour la paix et le vivre ensemble. "Love In Vain" est un court-métrage profondément axé sur la dimension visuelle. L'utilisation du Cinémascope à une place centrale dans le métrage. Dans un premier temps, il s'agit de jouer avec l'espace, de le mettre en tension, en révélant subtilement les éléments cachés dans le cadre et le hors-champ. Par la suite, l'objectif est d'exploiter pleinement le potentiel du Cinémascope pour immerger le spectateur au cœur de l'action, allant jusqu'à montrer la brutalité la plus féroce. Les réactions des personnages peuvent être aussi intenses que les coups que reçoit Sidney. "Love in vain" a pour intention principale de s'inscrire dans la lignée des films d'action des années 90. Il s'agit d'une véritable course-poursuite entre deux idéologies et deux visions du monde, culminant en un climax quasi apocalyptique. Cette esthétique est renforcée par le jeu expressif des acteurs qui, tout au long du film, laissent de côté les mots. Leurs actions s'expriment à travers leur visage, révélant leurs peurs, leurs haines et leurs amours. Cette approche créera une proximité émotionnelle, donnant l'impression au public d'être au plus près des personnages. Medhy Soulas INFLUENCES Me And The Devil Blues Ce manga, qui reprend l'une des musiques les plus célèbres de Robert Johnson, m'a profondément marqué et m'a aidé à comprendre la souffrance de la population afro-américaine ainsi que la force du blues dans la vie de ces individus. Le dessin du manga est une véritable influence dans la manière de représenter un véritable cauchemar et la peur ressentie par le personnage de Robert Johnson. La peur des blancs dans les États du sud des États-Unis à cette époque, pour lesquels la vie d'un "noir" n'avait aucune valeur humaine, et le moindre écart pouvait mener à une mort terrible. Sergio Leone / Tony Scott Le cinéma du cinéaste italien et du réalisateur anglais est ancré dans ma vision cinématographique. Ils m'inspirent à jouer avec les grands espaces que le Cinémascope offre pour créer un grand spectacle. Robert Johnson Le célèbre bluesman des années 30, avec des titres comme "Me and the Devil Blues," "Cross Road Blues," ou encore la plus grande de toutes, "Sweet Home Chicago." Ses chansons m'ont profondément ému. Les notes de guitare et la voix de Robert Johnson touchent l'âme des gens grâce à la puissance du blues. Une musique qui exprime la souffrance d'un peuple qui fut victime de l'esclavage et dans les années qui suivirent, de la ségrégation, atteignant des sommets de violence avec le Ku Klux Klan. C'est pourquoi sa musique apparaît à la fin du film, pour signifier que même dans les années 30, au moment où la chanson "Love In Vain" a été créée, il n'y avait que peu de changements à espérer. QUI SOMMES-NOUS? Dersou Films est une jeune association de production créée en 2022 à l’initiative d’Élodie Lorquet et Medhy Soulas. Leur ligne éditoriale, bien définie, consiste à mettre le personnage au cœur de leur processus de création de films. Leurs buts : raconter des histoires originales centrées sur l’humain, l’évasion et le voyage. En quelques mois, ils ont déjà accouché de plusieurs projets parmi lesquels : Dreamcore, réalisé par Medhy Soulas, actuellement en phase finale de postproduction. Gnothi Seauton, réalisé par Elodie Lorquet, multiprimé à l’international et sélectionné en festivals depuis plusieurs mois. « Ce que nous aimons par-dessus tout c’est raconter la petite histoire dans la grande Histoire ! Sortir le spectateur de son quotidien. Pour nous, perdre le spectateur dans un autre espace-temps, une autre époque, une autre civilisation, est le meilleur moyen de le faire revenir au monde ». Elodie Lorquet. Habitués depuis des années à développer des projets à tout petit budget, les réalisateurs de Dersou Films ont gardé une fraîcheur artisanale dans leur processus de création. Face au manque de moyens, leur meilleur atout reste la mise en scène, encore la mise en scène, toujours la mise en scène. Leur devise : Face à la contrainte, il y a toujours une solution. LE CASTING CONTACTS Elodie LORQUET - Productrice / Productrice exécutif Medhy SOULAS - Réalisateur / Producteur
[email protected] DERSOU FILMS 28 rue Paul François Avet - 94000 - Créteil