MARCELLO

Je me souviens que mes lèvres articulèrent ces paroles imprudentes : Seigneur, confiez moi une tâche d’élite, une mission périlleuse, couronnée par la victoire ou la mort. Adèle d'Affry dite Marcello Description "Marcello" est un court métrage historique racontant la vie artistique oubliée de la duchesse Adèle d'Affry. Ses sculptures portent aujourd'hui l'empreinte de son pseudonyme masculin: Marcello. Voici son histoire: Synopsis Adèle d’Affry, duchesse de Castiglione-Colonna vient de perdre son jeune époux. C'est dans cette atmosphère de deuil et parmi les grandes statues romaines qu'elle va trouver sa vocation: la sculpture. Adèle d’Affry s'installe à Paris et devient Marcello. Marcello est un nom d’homme et c’est celui qu’elle a choisi pour se frayer une place dans cet univers artistique du XIXe, profondément masculin. Comme toute artiste en construction, Adèle explore son siècle jonglant entre la femme, la duchesse et l'artiste. " Oui, je suis un bas bleu, une artiste, une femme d'esprit, c'est à dire un tyran! et l'on ne se doute pas de la bonne petite créature qui est là-dessous [...] Qui sait si l'on saura voir ma pensée, mon être sous l'enveloppe" MOODBOARD Génèse : Naissance du projet J'ai trouvé en Marcello l'ingéniosité pour se construire une carrière toute seule. Et aussi, cet attrait pour le corps dans une société qui laissait à peine entrevoir les chevilles. “ Je travaillais comme guide/animatrice à l'Opéra Garnier de Paris. Concrètement, je devais faire résoudre une enquête à des groupes d'enfants au sein des différentes pièces de l'Opéra. Hors, dans la toute première pièce, trône la Pythie, sculptée par Marcello. Curieuse et intriguée par cette mystérieuse identité, j’ai débuté mes recherches. Je n’ai pas été déçue. La duchesse Adèle possède une vie digne d’un roman d’aventure. Regrettant elle-même ne pas avoir été “soldat”, elle investit toute son ardeur dans une quête artistique qui lui permettrait d’atteindre des sommets. Oui, Adèle d’Affry/Marcello a un rêve de grandeur. Et elle comprend que pour l’atteindre, elle va devoir passer par un chemin original pour son siècle: celui de l’indépendance. Faire ce court-métrage, c’est continuer le devoir de mémoire de Marcello: chose qu’elle avait déjà commencé en aménageant son propre patrimoine culturel. Mais c’est aussi un moyen de la rendre plus accessible: Marcello est une artiste qui tâtonne.Tous les jours, dans Paris se baladent des centaines de Marcello qui essaient de faire décoller leur carrière malgré les contraintes. En l’occurrence, au XIXe, il était question de prouver sa légitimité artistique auprès des hommes: Ne pas juste être considérée comme une "jolie" artiste. "Il est possible que, dans l'avenir, mes neveux et quelques passants [...] s'arrêtent, pensifs, devant un marbre de Marcello, et se demandent quel fût cet artiste, ce qu'il aima et comment s'écoula sa vie" Les porteurs de projet Sacha DURAND - Réalisatrice. Après un baccalauréat littéraire, j’ai intégré une école d’acteurs à Lyon: Acting Studio. L’enseignement très méthodique qui y était dispensé ne me convenant pas tout à fait, j’ai longtemps été en errance. Après deux ans, j’ai intégré la compagnie Eclair de Lune dirigée par la metteure en scène Rita Davy. Nous avons joué “Antigone et les Autres” à Lyon, à Reims et au festival de théâtre de Pélussin “ Les Bravos de la Nuit”. Parallèlement, attirée par l’action et le corps, j’ai suivi une formation de cascadeuse. Parallèlement attirée par les langues, je faisais une licence de traduction à distance. Je suis partie à Londres toujours en quête de quelque chose: trouver ma place peut-être? Londres fut une réussite: j’ai travaillé à l’Actors Studio et j’ai énormément appris. Mais même complimentée par les professeurs, il me manquait quelque chose. Rêvant de l’Espagne, je me suis inscrite à un stage d’Acting à Madrid. Cette perspective fut stoppée net par le covid. Jouer me manquait beaucoup. Aussi, j’ai pris des cours particuliers avec l’acteur Julien Masdoua, notamment en improvisation. Je me suis d’ailleurs retrouvée engagée dans une troupe d’improvisation dans un bar après avoir, par hasard, raconté une blague pour gagner une bière. Après la grande vague de Covid, j’ai initié deux tournages: Un clip de danse et un Nikon. J’ai éprouvé une forme de satisfaction qui m’a ouvert une voie. Après ces projets, je suis partie à Paris. J’ai pu tourner dans plusieurs projets, certains professionnels, notamment le film Sabbat d’Alexandra Mignien ou son dernier nikon “D13”. J’avais toujours cet arrière-goût de: “pas suffisant, pas tout à fait ça”. J’ai décidé de tout arrêter et de reprendre des études en histoire de l’art à l’IESA. J’ai trouvé au travers des tableaux anciens tout ce que je cherchais: une esthétique d’abord et puis des histoires à raconter, des anecdotes et des mythes à n’en plus finir. J’ai ensuite effectué de nombreuses missions en lien avec cette passion nouvelle que j’explorais: J’ai été médiatrice culturelle sur des expositions, comédienne pour une société d’escape game à Versailles, rédactrice web d’articles sur la peinture ce qui me permit de renouer avec mon plaisir de l’écriture. Mais cette fois-ci, il me manquait le côté artistique… Mon côté artistique. J’ai alors fait la synthèse entre toutes ces œuvres qui me nourrissaient et m’inspiraient des histoires et ma volonté d’expression. J’ai trouvé ma voie par la réalisation. Chloé GUILLOT - Comédienne: Marcello Retrouvez ici sa bande-démo de qualité ! technique Nous sommes ( pour l'instant) une équipe technique de : 12 personnes ! Voici quelques exemples ( sans tout dévoiler quand même) des artistes qui travaillent sur Marcello: Clément Faugier - Notre Storyboarder Lukah Khachoyan - Notre Accessoiriste Bastien Leroux-Rebut - Notre Chef Opérateur Equipe Technique (Suite) Elodie Depecker: Chargée de production Lola Consolin: assistante de production Henri Ballester-Colonna: Assistant réalisateur Céline Coudrot: Scripte Laure Mirroir: Cheffe Déco Lucie Housset: costumière Rémy Bourgoin: Cadreur Bastien Lefort: Chef opérateur son