MISE A NU(E)

"Chaque film est peut-être un combat incertain, mais celui-là il faut le gagner! Aidez-nous à le gagner!!!!!" Arnaud Sélignac

Visuel du projet MISE A NU(E)
Réussi
106
Contributions
26/11/2017
Date de fin
16 100 €
Sur 15 000 €
107 %

MISE A NU(E)

<p>« <em>Je dis vagin parce que ce qu’on ne dit pas, on ne le voit pas, on n’en tient pas compte. Et ce qu’on ne dit pas devient un secret, et les secrets engendrent souvent la honte, la peur et les mythes. » </em></p><p><em>Eve Ensler - Les monologues du vagin</em></p><p> </p><p><img alt="F76b6959_copie-1508935111" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/461036/F76B6959_copie-1508935111.jpg"></p><p>Photo: Axelle de Russé</p><p> </p><p> </p><p><strong>Pitch du film</strong></p><p>Quand Manon arrive en prison pour avoir tué sa propre mère, les autres détenues lui tournent le dos, voire la malmènent, comme Nadine avec qui elle partage sa cellule. Mais peu à peu elle se dévoile et s’intègre à un groupe de femmes qui vont nous parler au travers de leur vécu de la féminité, de la petite enfance à la ménopause, du plaisir jusqu’au viol… Car ces femmes qui sont toutes des détenues de longue peine pour avoir commis des crimes, sont avant tout des victimes de leur condition de femme…</p><p> </p><p><img alt="Mise_a_nu_e_-071-1508935652" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/461045/Mise_a_Nu_e_-071-1508935652.png"></p><p>Photo: Julien Cauvin</p><p> </p><p> </p><p><strong>Une démarche inédite</strong></p><p>Première en France,<strong><em> Mise à nu(e)</em></strong> est un long-métrage sur des femmes en prison tourné avec de vraies détenues en milieu carcéral. Ce film est une autre manière de donner la parole aux détenues, de parler de leur féminité en prison, de leur corps, de l’âge adulte à la vieillesse, des violences subies, des manques, mais aussi du désir et du plaisir. </p><p>Alors comment faire autrement qu’avec celles qui vivent cette situation véritablement ?</p><p><strong><em>Mise à nu(e)</em></strong> c’est avant tout une façon universelle de parler de la femme de sa petite enfance à la ménopause, de sa condition à travers le prisme de la détention. La locution adverbiale « à nu » est invariable ? Avec ce film, nous avons décidé de la féminiser.</p><p> </p><p><img alt="F76b7595-1508935579" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/461041/F76B7595-1508935579.jpg">  Photo: Axelle de Russé</p><p> </p><p> </p><p><strong>Vrai film et non docu-fiction</strong></p><p>La particularité de ce projet est de raconter une histoire carcérale incarnée par des détenues au côté de deux comédiennes professionnelles, Christine Citti et Fabienne Périneau.</p><p>Lorsqu’Arnaud Sélignac a présenté le projet il y a un an au ministère de la Justice, il a reçu un accueil très favorable de l’Administration Pénitentiaire, puis cet été du directeur du centre de détention de Joux-la-Ville, situé à une quarantaine de kilomètres d’Auxerre, lequel possède une aile pour des femmes incarcérées pour longues peines. Ici, seulement 15% des femmes ont encore des relations avec l’extérieur. </p><p>En effet ce projet répond à une volonté appuyée de ce centre d’oeuvrer en faveur de la réinsertion des détenus. Plus profondément, il leur permet de bénéficier d’un espace de parole, sur un sujet fondamental et constitutif de leur condition. Il faut savoir en effet qu’à peine égale, les femmes incarcérées sont très souvent délaissées par leur famille et se retrouvent  dans une grande solitude par rapport aux hommes détenus. </p><p>Pour chacune de ces femmes, une histoire particulière a été imaginée, sans relation avec le vrai passé de ces femmes derrière les barreaux.</p><p>Au cours des deux semaines d'ateliers, les détenues ont pu travailler sur les personnages écrits pour elles. Nous leur avons ensuite laissé un espace de parole libre, filtrée par leurs personnages fictifs. Ainsi, par un effet miroir, à travers la parole libérée des détenues, nous mettons en lumière les problématiques féminines propres à l’incarcération : la maternité, les problèmes gynécologiques, le sexe, les violences masculines souvent cause du délit commis, mais aussi la nécessité des solidarités et des rires partagés pour supporter la violence et l’âpreté de l’enfermement.</p><p>Les histoires des onze détenues se mêlent à l’histoire de Manon et Nadine.</p><p><strong> </strong></p><p><img alt="F76b6820-1508934583" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/461033/F76B6820-1508934583.jpg">  Photo: Axelle de Russé</p><p> </p><p> </p><p><strong>L’histoire</strong></p><p>Manon, « primo arrivante », dont nous suivons ce qu’on appelle le choc carcéral, entre en prison pour avoir tué sa mère. Manon partage la même cellule que Nadine. Nadine, elle, est incarcérée à Joux-La-Ville depuis trois ans, pour avoir tué son mari violent. Tout sépare les deux codétenues: le milieu d’où elles viennent, leur passé, leurs désirs. Si Manon est homosexuelle, Nadine, elle, est hétérosexuelle. Leur cohabitation dans 9m2 est tendue, violente.</p><p> </p><p><img alt="F76b8459-1510757499" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/466760/F76B8459-1510757499.jpeg"></p><p>Photo: Axelle de Russé</p><p> </p><p>Semaines après semaines, par nécessité, par solidarité, grâce aussi aux liens, aux paroles échangées avec les autres détenues, Manon et Nadine s’apprivoisent. Une chose lie toutes ces détenues: la féminité mise à mal en milieu carcéral. </p><p>Depuis quelques mois, Andréa, la fille de Nadine, refuse de la voir. Pour tenir, Nadine prend en cachette, anxiolytiques et antidépresseurs. Une nuit, alors qu’Andréa a refusé une fois encore de venir voir sa mère, Nadine tente de se suicider.  </p><p>Manon sauve Nadine à temps.</p><p>Manon propose alors à Nadine de marier avec elle pour pouvoir s’occuper d’Andréa.</p><p>En effet, Manon doit sortir de prison dans six mois, sa peine étant commuée. Ce n’est plus pour assassinat que Manon est dorénavant jugée mais pour avoir aidé sa mère à mourir.</p><p>S’ensuivra alors un long chemin, l’acceptation d’Andréa d’abord, puis la validation du mariage par l’administration.</p><p>Si le mariage de Manon et Nadine est tout d’abord un mariage de raison, il devient peu à peu, dans la promiscuité des 9 m2, un mariage d’amour.</p><p>Ainsi <strong><em>Mise à nu(e) </em></strong>va poser la question inédite du mariage pour tous, ou plutôt du mariage pour toutes, en prison.</p><p> </p><p><img alt="F76b6193-1508935514" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/461040/F76B6193-1508935514.jpg"></p><p>Photo: Axelle de Russé</p><p> </p><p><strong>Liens articles de presse:</strong></p><p><a target="_blank" href="http://www.lyonne.fr/joux-la-ville/television-medias/justice/2017/10/21/en-images-un-long-metrage-tourne-avec-les-detenues-de-joux-la-ville_12599094.html">http://www.lyonne.fr/joux-la-ville/television-medias/justice/2017/10/21/en-images-un-long-metrage-tourne-avec-les-detenues-de-joux-la-ville_12599094.html</a></p><p> </p><p><a target="_blank" href="http://www.lyonne.fr/joux-la-ville/loisirs/television-medias/2017/10/21/une-parenthese-de-liberte-entre-les-murs-du-centre-de-detention-de-joux-la-ville_12599095.html">http://www.lyonne.fr/joux-la-ville/loisirs/television-medias/2017/10/21/une-parenthese-de-liberte-entre-les-murs-du-centre-de-detention-de-joux-la-ville_12599095.html</a></p><p> </p><p> </p><p><strong>La production</strong></p><p>Quand Arnaud Sélignac nous a parlé de ce projet fin juillet, alors qu’il venait d’obtenir le feu vert pour tourner son film à Joux-la-Ville, nous avons eu un vrai coup de cœur. Ce film s’inscrit parfaitement dans la ligne éditoriale d’Authentic Prod et il se trouve que nous avions travaillé il y a quelques années sur un sujet réunissant des femmes en prison pour la télévision… alors se lancer dans le cinéma avec et grâce à ce projet devenait une évidence !</p><p>Coproduit par LadyBoys (la société d’Arnaud Sélignac et Laurence Katrian) et Authentic Prod (Aline Besson et Isabelle Drong), jamais un film n’aura été monté aussi rapidement : aboutissement du scénario et du dossier artistique, casting, obtention de l’agrément du CNC, élaboration du devis et du plan de travail, autorisations du Ministère de la Justice, mise en place de contrats ad hoc pour les détenues…</p><p> </p><p><strong><em>Le tournage du film se déroule sur deux périodes : </em></strong></p><p>-       Au cours d’ateliers qui ont eu lieu en Septembre et qui ont permis aux détenues d’appréhender le travail progressivement et en confiance. Par le biais d’improvisations, elles ont pu s’approprier le texte et les situations, s’entraîner à jouer et se familiariser avec les caméras (même si en prison les caméras sont omniprésentes !). Le réalisateur a ainsi pu de son côté peaufiner le scénario avec Fabienne Périneau sa coauteur, tout en tournant des premières scènes, entre autres les témoignages des personnages qui racontent comment elles ont sont arrivées là, et notamment ce qui s’est passé dans leur enfance.</p><p>-       Au cours du tournage proprement dit, qui a lieu actuellement, du 2 au 20 octobre (17 jours).</p><p> </p><p><img alt="Image1-1508246919" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/458938/image1-1508246919.JPG"></p><p> </p><p><strong>Note d’intention du réalisateur</strong></p><p> </p><p><strong><em>Un film est toujours un combat !</em></strong></p><p>Pour l’écrire, intéresser les producteurs et les distributeurs et ensuite le concevoir et le fabriquer comme un objet unique.</p><p>Ce film pourrait s’intituler “La femme blessée”.</p><p>Tout simplement pour exprimer ce que peut être la désespérance qui s’insinue sournoisement chez les femmes qu’une blessure dans la vie a déstabilisées.</p><p>Mais ce n’est pas non plus pour utiliser la situation des détenues et ne construire qu’un récit noir et anxiogène, je dirai même que c’est le contraire. Voilà pourquoi le scénario répond à bon nombre de questions de l’intime, du non-dit, de la brutalité des hommes envers les femmes, mais aussi du plaisir, du désir, du parcours de l’enfance à celui de la ménopause, sans oublier le comique de certaines situations.</p><p>C’est pourquoi le choix de la prison me parait judicieux car c’est un lieu unique pour ce qui est de la concentration féminine et de la possibilité d’avoir un groupe où la parole va s’ouvrir autrement et de façon décomplexée, inhibée ou exacerbée.</p><p> </p><p><em>“La prison a parfois été le lieu où certaines femmes se sont senties en sureté pour la première fois de leur existence.”</em></p><p> </p><p><strong><em>“Il faut partir de notre ignorance pour donner un sens nouveau au texte”</em></strong></p><p>Le fait que ce soient de véritables détenues, avec leur propre personnalité et leur parcours qui interprètent des rôles, nous fait entendre autrement avec une puissance et aussi une fragilité toute particulière ces fragments de vies qui appartiennent à toutes les femmes. Car derrière les mots il y a tout ce qui traduit, quelle que soit la position sociale de la femme, les différences et les inégalités subies depuis toujours par le soi-disant sexe faible. C’est donc derrière les barreaux que ces paroles prendront toutes la mesure de la position enfermée, réprimée, rêvant ou combattant pour la liberté.</p><p>Et puis il y a autour d’elles, ceux qui les regardent et ceux qui les gardent et qui veulent les extraire de cette spirale dangereuse qu’est la fragilité de leur situation ou au contraire les punir.</p><p>C’est donc ce combat des uns et des autres que je veux traduire en filmant surtout l’humanité qui s’en dégage et les différentes luttes de chacune pour parvenir à des solutions qui malheureusement restent imparfaites.</p><p>Pour que nous même ayons un regard différent et déstabilisé, mon désir est de traiter le film dans un style naturaliste qui correspond parfaitement aux thèmes sociaux et humains traités dans le scénario.</p><p>La caméra sera au plus près des personnages, des regards et de la moindre des attitudes de chacune qui, au-delà des dialogues, sera la traduction muette mais plus tonitruante qu’un cri.</p><p>Il faut donc calquer au mieux la fiction sur le réel tout en traitant l’authenticité et les personnages dans un récit ample et romanesque de par sa nature émotionnelle.</p><p><strong> </strong></p><p><a target="_blank" href="http://www.agence-adequat.com/fiche.cfm/-2_198111_arnaud_selignac.html">Bio d'Arnaud Sélignac</a></p><p><a target="_blank" href="http://www.fabienneperineau.net/biographie.html">Bio de Fabienne Périneau</a></p><p><a target="_blank" href="http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=31139.html">Bio de Christine Citti</a></p>

À quoi servira la collecte

<p><strong>À quoi servira la collecte ?</strong></p><p>Le tournage se termine, nous l’avons financé avec nos fonds propres (Authentic Prod et LadyBoys).</p><p>Le réalisateur et sa co-auteur ont travaillé gratuitement.</p><p>Il nous reste à financer la post-production, la sortie matérielle du film et sa promotion, sans quoi ce film ne pourra pas voir le jour.</p><p> </p><p> </p><p><strong><u>PREMIER PALIER : 15 000 € - LE MONTAGE IMAGE ET SON</u></strong></p><p>Location des salles et salaires.</p><p> </p><p><strong><u>DEUXIÈME PALIER : 30 000 - LA MUSIQUE ORIGINALE, LE BRUITAGE, LE MIXAGE ET L’ETALONNAGE</u></strong></p><p>Location des salles et salaires.</p><p> </p><p><strong><u>TROISIÈME PALIER : 50 000 € - LA PROMOTION</u></strong></p><p>Fabrication des DCP et campagne de promotion</p><p><em>Si par miracle on atteint cette somme, on peut avoir la copie cinéma du film en DCP, mais aussi les éditions du film en DVD et en Blu-Ray.</em></p><p> </p><p><strong><u>CALENDRIER</u></strong><strong> : </strong></p><p><strong>ATELIERS :</strong> SEPTEMBRE 2017</p><p><strong>TOURNAGE : </strong>OCTOBRE 2017</p><p><strong>MONTAGE IMAGE : </strong>NOVEMBRE – DECEMBRE 2017</p><p><strong>MONTAGE SON, BRUITAGE ET MIXAGE : </strong>JANVIER - FEVRIER 2018</p><p><strong>ETALONNAGE ET COPIE DCP : </strong>MARS 2018</p><p> </p><p>Authentic Prod percevra l’intégralité des fonds collectés sur le compte dédié au film pour financer la production du Film.</p><p> </p>

Contreparties

5 €

  • 2 contributions
Remerciement nominatif sur la page Facebook du film

Livraison estimée : novembre 2017

10 €

  • 8 contributions
Photo de tournage dédicacée par Christine Citti et Fabienne Périneau + élément précédent

Livraison estimée : novembre 2017

25 €

  • 11 contributions
Tote Bag du Film + éléments précédents

Livraison estimée : décembre 2017

50 €

  • 20 contributions
Dossier de presse dédicacé par Christine Citti et Fabienne Périneau + éléments précédents

Livraison estimée : décembre 2017

75 €

  • 5 contributions
Film en exclu par lien vidéo privé + éléments précédents

Livraison estimée : mars 2018

100 €

  • 19 contributions
Invitation avant-première du Film + éléments précédents

Livraison estimée : avril 2018

250 €

  • 8 contributions
Crédit remerciement au générique du Film + éléments précédents

Livraison estimée : avril 2018

500 €

  • 2 contributions
Crédit mécène au générique + éléments précédents

Livraison estimée : avril 2018

1 000 €

  • 3 contributions
Crédit grand mécène au générique + éléments précédents

Livraison estimée : avril 2018

2 500 €

  • 1 contribution
Crédit producteur associé au générique + éléments précédents

Livraison estimée : avril 2018

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