OPHÉLIE DÉVORÉE, un court métrage de fiction dans la montagne avec un faux ours
Si on arrive à obtenir 10% du budget total de notre film, on peut postuler à la région PACA !!!

Réussi
78
Contributions
03/09/2022
Date de fin
4 150 €
Sur 4 000 €
104 %
OPHÉLIE DÉVORÉE, un court métrage de fiction dans la montagne avec un faux ours
LE FILM Ophélie est une jeune femme un peu perdue, elle traîne un chagrin d'amour et une famille envahissante. Un été, elle se réfugie chez des amis à la montagne et cherche, cahin-caha, la bonne façon de se sentir bien. Ce film est une observation des moments de nos vies où certaines de nos problématiques trouvent résolution. Un peu à l’image du sommeil des animaux hibernants qui, après l’errance de l’hiver dans les galeries froides, sentent une tiédeur leur caresser soudain la peau et avec elle une joie nerveuse, signe que la vie peut reprendre. Le film est une comédie-dramatique légèrement décalée, onirique et réaliste, à la fois dans son écriture et sa mise en scène. C’est une quête initiatique dans un décor singulier et majestueux , la haute montagne. Ophélie nous entraîne dans ses questionnements et s’en échappe, libre. LES ACTRICES ET ACTEURS LE DÉCOR Je voulais trouver un lieu éloigné du tumulte de l’époque, et c’est dans les montagnes des Hautes-Alpes, où j’ai une maison de famille, que j’ai eu le sentiment de pouvoir trouver un tel environnement. Villard-Meyer est un village isolé en altitude - presque plus un hameau - perché dans le Pays des Écrins. Le décor parfait pour filmer mon histoire ; j’y imagine de longs travelling latéraux à l’intérieur desquels se dressent des montagnes gigantesques, avec Ophélie au centre, toute petite dans le paysage. J’ai à coeur de retranscrire sa quête de réconfort, dans cette nature grandiose : si grandiose qu’Ophélie va s’y retrouver, au fil du film, comme mise à nue et vulnérable. A contrario, la maison sera filmée comme un refuge, chaleureuse et intime. LA RÉALISATRICE Lucile a fait une école de Théâtre. À sa sortie, elle devient comédienne. Elle part en tournée et est sur les routes. Elle aime vivre avec une troupe. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle a voulu faire du Théâtre au départ. Parce que c’est un art collectif, il est pour elle, la meilleure manière de raconter le monde. Les derniers spectacles dans lesquels elle a joué sont Ivres, de Viripaev mis en scène par Ambre Kahan et Le Théâtre et son double d'Antonin Artaud mis en scène par Gwénaël Morin. Puis elle découvre le cinéma en exerçant plusieurs métiers. Elle a participé au casting de plusieurs films pour le cinéma : Ni le ciel, ni la Terre de Clément Cogitore, Comment c’est loin d’Orelsan et Christophe Offenstein, La vie d’un homme de Marc Lavoine... Elle a fait la direction d’acteurs de plusieurs enfants qui jouaient dans des films : Famille à louer de Jean-Pierre Améris ou Rock’n roll de Guillaume Canet. Elle devient même première assistante mise en scène de l’équipe cascades (sous la houlette de Christophe Offenstein) d’un film avec des motos, Burn Out de Yann Gozlan. Il y a trois ans, elle a réalisé son premier court métrage Petit Matin et elle est sûre qu’elle a quelque chose à faire du côté de l’écriture et de la réalisation. Et en plus, le cinéma est aussi un art collectif … DES LIONS ET DES OURS DES LIONS ET DES OURS est né tout à la fois d’un désir de Marion Harlez Citti et de Théo Escarret de se tourner vers la production et d’une émulation collective autour de différents projets de films. Avant d’être une société, DES LIONS ET DES OURS a commencé comme un collectif regroupé en association. Nos premiers films ont d’abord été un travail d’écriture, avec une vraie attention portée aux scénarios et un accompagnement des auteurs certes différent mais pertinent, et que permettaient des formations initiales quelques peu éloignées du monde de la production pour le cinéma, que ce soit dans le théâtre ou à l’université. PETIT MATIN de Lucile Delzenne et CE N’EST RIEN de Marion Harlez Citti ont été vécus par toute l’équipe sous ce biais collectif, chacun apportant ses connaissances et son expérience. Aujourd’hui, et pour réaliser certaines de nos ambitions cinématographiques réclamant un réel engagement professionnel, il a été décidé que DES LIONS ET DES OURS deviendrait une société, afin d’accompagner notamment le projet de Yoann Denaive, le second film de Lucile Delzenne, OPHÉLIE DÉVORÉE, actuellement en réécriture avec le soutien du CNC et le développement des RÊVEURS DIURNES, le court métrage de Théo Escarret. 2021 / Petit Matin de Lucile Delzenne (court métrage de fiction, 17min)
Mathilde s’extirpe d’une fête pour se laisser couler au fond d’un étang. Elle a un chagrin d’amour. Son frère et ses deux amies d’enfance l’entraînent alors, pour l’empêcher de glisser au dessus du sol comme un fantôme, dans un road trip mystérieux. 2021 / Ce n’est rien de Marion Harlez Citti (court métrage de fiction, 27min) / sélectionné en compétition nationale au Festival de Clermont-Ferrand 2022.
Alice répète avec ses camarades de théâtre dans les maisons de campagne que son mari, dont elle se sépare sans cesse, a acheté pour eux deux il y a quelques années. Mais celui-ci arrive de manière inattendue et tout est chamboulé. Tony prend toute la place. Le jardin va devenir le lieu de la mise en scène des tensions, de l’amitié, de la folie et de l’amour contrarié. 2022 / Louise et Théo de Yoann Denaive (court-métrage de fiction, 30min)
Louise, 15 ans, et Théo, 9 ans, se sont retrouvés seuls dans leur petit studio parisien après le départ inexpliqué de leur mère. Barbara, la voisine d’en face, femme noire transgenre de 48 ans, s’occupe d’eux. Leur nouveau foyer est plein de tendresse même s’ils doivent faire face aux problèmes financiers et aux interventions des travailleurs sociaux. Pour le préserver, Louise se retrouve plongée dans un univers violent, celui des boîtes de nuit de Pigalle où elle danse secrètement. 2022 / Les Rêveurs Diurnes, de Théo Escarret (court-métrage de fiction, 22min) Baptiste, jeune étudiant de 18 ans, vient d’arriver à Paris. Il tombe amoureux de Manon, rencontrée à l’université. Une relation ambigüe s’instaure entre eux mais Manon est déjà tenue par une autre histoire d’amour. Quand il l’apprend, Baptiste perd pied jusqu’à s’imaginer être Agathe, la femme qu’aime Manon. Toutefois, la réalité le rattrape. EXTRAIT DU SCÉNARIO (...) Jeanne s’interrompt. Elles entendent du bruit derrière elles. Elles passent alors doucement la tête par la porte-fenêtre du balcon entrouverte. Au sommet de la mezzanine, Tonton, 60 ans environ, le visage doux et les yeux sombres, s’étire comme un grand chat. Il est très beau, solide et solaire à la fois bien qu’encore un peu dans les limbes du sommeil. Il commence à descendre les marches de la mezzanine avec prudence. Il aperçoit Ophélie et son visage s’éclaire alors. TONTON Oh ! T’es déjà là ? Mais il est quelle heure ? JEANNE Super tôt. Tonton s’approche des filles. Il semble très ému de voir Ophélie, presqu’un peu intimidé. Ophélie force un sourire franc et lui fait un signe de la main. Malgré une petite appréhension, elle prend sur elle pour se comporter comme si c’était simple entre eux deux. OPHÉLIE Yo Tonton ! TONTON T’as fait bon voyage ? OPHÉLIE (légèrement exubérante, planquée derrière un enthousiasme forcé) Au top ! Comme dans un train de nuit. Faut kiffer la proximité avec ses semblables… Quand le gars en dessous de moi a enlevé ses chaussures… JEANNE Non ! Ma pauvre ! OPHÉLIE (continue, vive) Non mais justement ! Ça sentait pas le fromage ! Ça sentait les médicaments ! Comme une odeur de détergent terrible qui te remonte jusqu’au cerveau et claque sur une partie de ton crâne. Inlassablement ! Comme ça. (Elle se tape la tête en rythme). C’est pas compliqué ça sent encore. (Elle regarde sa tasse) Même ce café, il sent encore le détergent. JEANNE Ça me dégoûte un peu. TONTON (qui regarde l’ensemble que porte Ophélie, moqueur) T’as oublié d’enlever ton pyjama on dirait. OPHÉLIE (cynique) Ha ha ha… Très drôle… JEANNE (à Tonton) Tiens, t’en veux ? Jeanne tend sa tasse de café à Tonton qui l’attrape machinalement. Il boit une gorgée en regardant toujours Ophélie. TONTON Ça me fait plaisir de te voir. OPHÉLIE (troublée mais sans se démonter) Oui bah moi aussi ! TONTON (tout bas) T’as pas changé. Elle laisse échapper un rire comme une gêne ou une petite défense et tourne alors la tête vers Jeanne, cherchant secours. OPHÉLIE (en haussant les sourcils) N’importe quoi lui… Jeanne soupire, un peu désolée, pendant qu’Ophélie allume une cigarette pour se donner une contenance et occuper ses mains.
À quoi servira la collecte
Ces 4000 euros vont nous permettre de postuler à la région PACA. En effet, pour financer un film, il y a plusieurs lièvres à soulever. La région où se déroule l'action de OPHÉLIE DÉVORÉE est la région PACA et cette dernière soutient les courts métrages de fiction qui se déroulent sur son territoire. Pour pouvoir postuler à cette région, l'une des conditions est d'avoir déjà réuni 10% du budget total du film (hors fonds propres de l'entreprise ou participation d'aucun des membres de l'équipe). Nous avons donc besoin de votre soutien et comme souvent, l'amorce est la plus délicate. Ces 4000 euros sont la cerise sur le gâteau. Non, ces 4000e sont la cerise qui soutient le gâteau et qui lui donne la chance d'espérer exister. Le gâteau étant notre film que nous voudrions ardemment partager avec vous un jour. MERCI.